Le procureur général de la Cour d'appel de Dakar, Lansana Diaby, a demandé au Sénégal de conformer à la décision de la CEDEAO.
"Il nous faut trouver une solution à cette requête. Ce qu'il faut tirer de ces arrêts, c'est qu'au-delà de la passion, il nous faut trancher sur les points de droit. Il nous faut nous référer à la jurisprudence. Nos juridictions n'ont pas respecté ce règlement 5 de l'Uemoa qui exige la présence d'un avocat auprès de son client dès l'interpellation. Il faut respecter cette décision communautaire. Et cette disposition s'impose à l'État. Toute la problématique tourne autour d'un point l'annulation de la procédure réclamée par les avocats. Le débat aujourd'hui est de savoir quelle conséquence en tire", déclare le procureur cité par Seneweb.
M. Diaby a cité la jurisprudence Mamadou Tandia, l'ex-Président du Niger qui avait été libéré par la Cour d'appel de Niamey après que la Cour de justice de la Cedeao a jugé arbitraire sa détention.
"Il nous faut trouver une solution à cette requête. Ce qu'il faut tirer de ces arrêts, c'est qu'au-delà de la passion, il nous faut trancher sur les points de droit. Il nous faut nous référer à la jurisprudence. Nos juridictions n'ont pas respecté ce règlement 5 de l'Uemoa qui exige la présence d'un avocat auprès de son client dès l'interpellation. Il faut respecter cette décision communautaire. Et cette disposition s'impose à l'État. Toute la problématique tourne autour d'un point l'annulation de la procédure réclamée par les avocats. Le débat aujourd'hui est de savoir quelle conséquence en tire", déclare le procureur cité par Seneweb.
M. Diaby a cité la jurisprudence Mamadou Tandia, l'ex-Président du Niger qui avait été libéré par la Cour d'appel de Niamey après que la Cour de justice de la Cedeao a jugé arbitraire sa détention.