Macky Sall, à Paris depuis quelques jours, a pris part, ce jeudi, à la rencontre des Entrepreneurs de France. Dans son discours, le chef de l’Etat est revenu sur les difficultés auxquelles les pays africains sont confrontés à cause de la pandémie du coronavirus qui a mis à terre l’économie mondiale.
Selon le chef de l’Etat Sénégalais, pour l’ensemble des pays africains, les efforts internes ne suffiront pas pour amortir le choc de la crise et relancer la croissance économique. « Il nous faut plus de capacités financières », a-t-il indiqué. Raison pour laquelle, il a lancé un plaidoyer pour un allègement conséquent de la dette publique africaine et un réarrangement de la dette privée selon des modalités à convenir. Ce, afin de permettre aux pays africains de disposer d’espaces budgétaires. Lesquels seront entièrement consacrés à la riposte sanitaire, à la résilience économique et sociale, et à la sauvegarde de l’emploi. « Je dois saluer le rôle du Président Emmanuel Macron qui a contribué à l’adoption par le G20 d’un moratoire sur le service de la dette jusqu’à la fin de l’année 2020. C’est une mesure appréciable, mais certainement insuffisante compte tenu de l’impact de la crise sur nos économies. Si je prends l’exemple du Sénégal, d’après nos dernières estimations, notre taux de croissance économique passerait de 6,8 % à 1,1 %. C’est pourquoi l’Union Africaine souhaite travailler avec les partenaires pour une extension du moratoire du G20 jusqu’en 2021 », a expliqué le président de la République, renseignant qu’à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.
Selon le chef de l’Etat Sénégalais, pour l’ensemble des pays africains, les efforts internes ne suffiront pas pour amortir le choc de la crise et relancer la croissance économique. « Il nous faut plus de capacités financières », a-t-il indiqué. Raison pour laquelle, il a lancé un plaidoyer pour un allègement conséquent de la dette publique africaine et un réarrangement de la dette privée selon des modalités à convenir. Ce, afin de permettre aux pays africains de disposer d’espaces budgétaires. Lesquels seront entièrement consacrés à la riposte sanitaire, à la résilience économique et sociale, et à la sauvegarde de l’emploi. « Je dois saluer le rôle du Président Emmanuel Macron qui a contribué à l’adoption par le G20 d’un moratoire sur le service de la dette jusqu’à la fin de l’année 2020. C’est une mesure appréciable, mais certainement insuffisante compte tenu de l’impact de la crise sur nos économies. Si je prends l’exemple du Sénégal, d’après nos dernières estimations, notre taux de croissance économique passerait de 6,8 % à 1,1 %. C’est pourquoi l’Union Africaine souhaite travailler avec les partenaires pour une extension du moratoire du G20 jusqu’en 2021 », a expliqué le président de la République, renseignant qu’à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.