L'Instruction publique savait que Ramadan, alors professeur de français dans un collège, avait des relations sexuelles avec des élèves. Mais n'a rien fait.
Le 4 novembre dernier, un gros titre barre la une de La Tribune de Genève : « Accusations à Genève contre Tariq Ramadan ». Selon le quotidien, l'islamologue a eu des relations sexuelles avec des élèves lorsqu'il était professeur de français dans un collège. Dans les jours qui suivent, d'autres journaux publient des témoignages. À la télévision, le journaliste qui anime l'émission Infrarouge sur RTS, consacrée à cette affaire, s'étonne d'entrée de jeu : « J'ai parlé à des dizaines de personnes, toutes savaient ! » Mais alors, comment expliquer que l'Instruction publique, l'équivalent dans le canton de Genève de l'Éducation nationale en France, n'ait rien fait ?
Dans Le Matin dimanche, un ancien élève du collège de Saussure raconte que Tariq Ramadan « avait couché avec deux élèves âgées de 17 et 19 ans », dont l'une d'elles était sa petite amie. Il alerte aussitôt la direction de l'établissement, mais « aucune enquête interne n'a été ouverte ». Jean-Michel Olivier, enseignant et écrivain, Prix Interallié en 2010 pour L'Amour nègre, écrit sur sa page Facebook, à peine une semaine avant qu'une plainte pour viol ne soit déposée contre Tariq Ramadan : « Nous avons travaillé dans le même collège et collaboré souvent ensemble. Jusqu'à ce qu'il se fasse virer pour les raisons que vous savez… »
Rumeurs
Dès novembre, un comité de soutien, réunissant des centaines de personnes, de tous bords politiques, se mobilise pour protéger les femmes qui ont parlé. Les collègues de l'islamologue, ses supérieurs, et même la (...) Lire la suite sur LePoint.fr "La Tribune de Genève" accuse Tariq Ramadan d’avoir couché avec des mineures Accusé d'agression sexuelle, Frédéric Haziza va réintégrer LCP « La cyberviolence à l'école peut mener à la dépression, voire au suicide » #4 Recevez la newsletter Le Point.fr
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