Anna Sambou et Fatou Kama, deux journalistes de la chaîne YouTube Diasporanews TV, ont été convoquées ce mardi par la Division spéciale de lutte contre la cybercriminalité. Cette convocation fait suite aux menaces de mort proférées par Mouhamed Sarr, établi en Allemagne et PDG de ladite chaîne.
Mouhamed Sarr aurait menacé le Premier ministre Ousmane Sonko, en affirmant que « s’il arrivait quoi que ce soit à Abdou Nguer en prison », il en tirerait des conséquences graves. Cette déclaration, largement partagée sur les réseaux sociaux, a provoqué une vive indignation.
Bouh Camara, membre de la rédaction de Diasporanews TV, a réagi à cette sortie en déclarant que les propos de Mouhamed Sarr n’étaient pas prémédités : « Sur le coup de l’émotion, le PDG Sarr s’est emporté lors de l’une de ses émissions qu’il tient tous les dimanches, en se penchant sur le cas d'Abdou Nguer. Des mots de trop, oui, que je condamne fermement, connaissant la dimension de l’homme. Un ancien homme de tenue, un manager hors pair, qui a une certaine rigueur dans le travail. Heureusement, il s’est ressaisi et a demandé pardon au peuple et aux autorités », a-t-il expliqué.
Pour Bouh Camara, la convocation de ses collègues s'inscrit dans ce contexte, mais il considère également que la cagnotte lancée pour Abdou Nguer reste le principal motif. « C’est un élément à prendre en compte dans cette affaire », a-t-il conclu.
Mouhamed Sarr aurait menacé le Premier ministre Ousmane Sonko, en affirmant que « s’il arrivait quoi que ce soit à Abdou Nguer en prison », il en tirerait des conséquences graves. Cette déclaration, largement partagée sur les réseaux sociaux, a provoqué une vive indignation.
Bouh Camara, membre de la rédaction de Diasporanews TV, a réagi à cette sortie en déclarant que les propos de Mouhamed Sarr n’étaient pas prémédités : « Sur le coup de l’émotion, le PDG Sarr s’est emporté lors de l’une de ses émissions qu’il tient tous les dimanches, en se penchant sur le cas d'Abdou Nguer. Des mots de trop, oui, que je condamne fermement, connaissant la dimension de l’homme. Un ancien homme de tenue, un manager hors pair, qui a une certaine rigueur dans le travail. Heureusement, il s’est ressaisi et a demandé pardon au peuple et aux autorités », a-t-il expliqué.
Pour Bouh Camara, la convocation de ses collègues s'inscrit dans ce contexte, mais il considère également que la cagnotte lancée pour Abdou Nguer reste le principal motif. « C’est un élément à prendre en compte dans cette affaire », a-t-il conclu.