« On n’affronte pas un président de la République », la règle est énoncée par l'initiateur de la proposition de loi joint au téléphone. En milieu de semaine alors qu’il présidait la rencontre sur la revalorisation des salaires, un syndicaliste fait remarquer au président de la République que « ses députés ne se gênent pas et s’apprêtent à s’octroyer une pension parlementaire ».
Patrice Talon précise que l’initiative n’est pas du gouvernement et désapprouve : « Je ne suis pas favorable à cela et devant le Parlement nous dirons que nous n’avons pas ces moyens-là. Il y a des choses qui sont plus urgentes. S’il faut une pension pour les députés, il faut une pension pour tous ceux qui ont une fonction politique. La fonction politique est une parenthèse dans notre vie. Techniquement c’est compliqué, moralement ce n’est pas bien, ce n’est pas éthique. Cette proposition de loi soulève en moi quelques réserves. »
Quelques Béninois interrogés fulminent : « Il y a suffisamment de problèmes à régler. Ils oublient tout ça et c’est à leur retraite qu’ils pensent ? Ce qu’ils gagnent leur suffit déjà pour leur retraite. Moi je ne suis pas pour cette décision. »
La proposition de loi a été déposée mais n’a pas encore été affectée à la commission des lois. Le contexte de la cherté de la vie et du désaveu du chef fait dire à plusieurs observateurs qu’elle sera mise en veilleuse ou retirée. L’initiateur, qui dit s’être inspiré de ce qui se fait ailleurs, aurait aimé avoir l’occasion d’exposer ses motifs.
RFI
Patrice Talon précise que l’initiative n’est pas du gouvernement et désapprouve : « Je ne suis pas favorable à cela et devant le Parlement nous dirons que nous n’avons pas ces moyens-là. Il y a des choses qui sont plus urgentes. S’il faut une pension pour les députés, il faut une pension pour tous ceux qui ont une fonction politique. La fonction politique est une parenthèse dans notre vie. Techniquement c’est compliqué, moralement ce n’est pas bien, ce n’est pas éthique. Cette proposition de loi soulève en moi quelques réserves. »
Quelques Béninois interrogés fulminent : « Il y a suffisamment de problèmes à régler. Ils oublient tout ça et c’est à leur retraite qu’ils pensent ? Ce qu’ils gagnent leur suffit déjà pour leur retraite. Moi je ne suis pas pour cette décision. »
La proposition de loi a été déposée mais n’a pas encore été affectée à la commission des lois. Le contexte de la cherté de la vie et du désaveu du chef fait dire à plusieurs observateurs qu’elle sera mise en veilleuse ou retirée. L’initiateur, qui dit s’être inspiré de ce qui se fait ailleurs, aurait aimé avoir l’occasion d’exposer ses motifs.
RFI