Naftali Bennett, raciste parmi les racistes, est le nouveau Premier ministre israélien. Sur les 119 députés présents à la Knesset, 60 ont accordé leur confiance à son gouvernement. L’ancien homme d’affaires nait à Haïfa, « ville mixte » israélienne, qu’il a quittée pour Ra’anana, ville majoritairement juive, où il vit avec son épouse et ses quatre enfants aujourd’hui.
Ce partisan de la colonisation totale de la Palestine a fait fortune avec Cyotta, une start-up spécialisée dans la lutte contre la fraude en ligne, avant de se lancer en politique. Après un passage à la tête du bureau de campagne de Benyamin Netanyahou, il quitte le Likoud pour Yisra’el Sheli, parti d’extrême droite. Celui qui a conclu les accords de coalition aux côtés de l’Arabe Mansour Abbas avait défrayé la chronique en 2013 en déclarant à Yaakov Amidror, conseiller à la sécurité nationale : « J’ai tué beaucoup d’Arabes dans ma vie. Et il n’y a aucun problème avec ça. »
Paradoxe, ce sont pourtant des arabes, qui ont permis à son élection à la tete du pays.
Le Parlement se réunissait, dimanche, pour un vote de confiance validant le projet de coalition qui réunit des partis de gauche, du centre, de droite et une formation arabe.
Sur les 119 députés présents (le Parlement compte 120 sièges), 60 ont voté en faveur de la nouvelle coalition, qui va de la droite à la gauche, en passant par l’appui d’un parti arabe. Cinquante-neuf députés, principalement du Likoud, le parti de M. Nétanyahou, de l’extrême droite et des partis ultraorthodoxes s’y sont opposés.
Le gouvernement travaillera pour « l’ensemble » de la population israélienne, y compris les juifs ultraorthodoxes, qui n’ont aucun élu dans cette coalition, a déclaré, en liminaire du vote, M. Bennett dans un discours sans cesse interrompu par des partisans de M. Nétanyahou. « Citoyens d’Israël ! C’est un moment politique critique et j’appelle chacun à faire preuve de retenue », a lancé M. Bennett.
Ce partisan de la colonisation totale de la Palestine a fait fortune avec Cyotta, une start-up spécialisée dans la lutte contre la fraude en ligne, avant de se lancer en politique. Après un passage à la tête du bureau de campagne de Benyamin Netanyahou, il quitte le Likoud pour Yisra’el Sheli, parti d’extrême droite. Celui qui a conclu les accords de coalition aux côtés de l’Arabe Mansour Abbas avait défrayé la chronique en 2013 en déclarant à Yaakov Amidror, conseiller à la sécurité nationale : « J’ai tué beaucoup d’Arabes dans ma vie. Et il n’y a aucun problème avec ça. »
Paradoxe, ce sont pourtant des arabes, qui ont permis à son élection à la tete du pays.
Le Parlement se réunissait, dimanche, pour un vote de confiance validant le projet de coalition qui réunit des partis de gauche, du centre, de droite et une formation arabe.
Sur les 119 députés présents (le Parlement compte 120 sièges), 60 ont voté en faveur de la nouvelle coalition, qui va de la droite à la gauche, en passant par l’appui d’un parti arabe. Cinquante-neuf députés, principalement du Likoud, le parti de M. Nétanyahou, de l’extrême droite et des partis ultraorthodoxes s’y sont opposés.
Le gouvernement travaillera pour « l’ensemble » de la population israélienne, y compris les juifs ultraorthodoxes, qui n’ont aucun élu dans cette coalition, a déclaré, en liminaire du vote, M. Bennett dans un discours sans cesse interrompu par des partisans de M. Nétanyahou. « Citoyens d’Israël ! C’est un moment politique critique et j’appelle chacun à faire preuve de retenue », a lancé M. Bennett.