Village situé en Basse-Casamance, à l’Est de Nyassia et à la lisière de la frontière sénégalo-bissau-guinéenne. Bofa-Bayote fait partie de la commune de Nyassia, dans le département de Ziguinchor. Cette contré peuplée de différentes est ainsi entrée dans l’histoire de la Casamance en particulier et du Sénégal d’une manière générale depuis ce 6 janvier 2018. Ce dimanche 2019, tous comme les carnages de Diagnon, survenu dans la forêt de Bissine, de Babonda, de Mandina-Mancagne, les familles martyrisées vont se souvenir de leurs morts.
Un anniversaire qui sera célébré dans la plus grande sobriété. «Notre vœu le plus ardent sera de célébré cet anniversaire de nos enfants qui ont été tués, le 6 janvier 2018, dans la forêt de Bofa-Bayote. Nous entendons honorer la mémoire de nos fils, de nos talibés dans la plus grande sobriété. Des morts que nous continuons toujours de pleurer», explique le maître coranique Thierno Omar Diallo. Ce dernier avait la charge, dans le quartier de Néma 2, situé dans la périphérie de Ziguinchor, des exploitants forestiers Ousmane Seydi et Abdoulaye Baldé.
Pour les parents de ces victimes, «nous subissons toujours ce drame du 6 janvier 2018. Nous gardons également ces mauvais souvenirs qui continuent, jour et nuit, de hanter notre sommeil. S’en remettre à Dieu, Allah (SWT) est la seule chose qui nous reste.» Des familles des victimes qui parlent toujours d’exécutions préméditées, «certains de nos amis qui tentaient de fui, ont été achevés, dans certains cas, avec des coupe-coupe. C’était horrible», nous a confié, sous le couvert de l’anonymat ce rescapé du drame qui a décidé de ne plus se rendre dans cette forêt et de rester vivre à Ziguinchor, pour faire face à sa manière à cette forme de barbarie qui a frappé la Casamance.
Un anniversaire qui sera célébré dans la plus grande sobriété. «Notre vœu le plus ardent sera de célébré cet anniversaire de nos enfants qui ont été tués, le 6 janvier 2018, dans la forêt de Bofa-Bayote. Nous entendons honorer la mémoire de nos fils, de nos talibés dans la plus grande sobriété. Des morts que nous continuons toujours de pleurer», explique le maître coranique Thierno Omar Diallo. Ce dernier avait la charge, dans le quartier de Néma 2, situé dans la périphérie de Ziguinchor, des exploitants forestiers Ousmane Seydi et Abdoulaye Baldé.
Pour les parents de ces victimes, «nous subissons toujours ce drame du 6 janvier 2018. Nous gardons également ces mauvais souvenirs qui continuent, jour et nuit, de hanter notre sommeil. S’en remettre à Dieu, Allah (SWT) est la seule chose qui nous reste.» Des familles des victimes qui parlent toujours d’exécutions préméditées, «certains de nos amis qui tentaient de fui, ont été achevés, dans certains cas, avec des coupe-coupe. C’était horrible», nous a confié, sous le couvert de l’anonymat ce rescapé du drame qui a décidé de ne plus se rendre dans cette forêt et de rester vivre à Ziguinchor, pour faire face à sa manière à cette forme de barbarie qui a frappé la Casamance.
En Guinée-Bissau, les familles d’ Abdoulaye Baldé, d’Ousmane Baldé et d' Ibrahima Diallo vont également marquer l’événement. «Des cérémonies de récitals de coran seront organisées, à leur mémoire, par leurs parents», nous a-t-on confié. Pour rappel, les dépouilles mortelles de ces trois jeunes Bissau-guinéens avaient été, après le carnage, gardés à la morgue du Centre hospitalier régional de Ziguinchor depuis plus de six jours avant d’être remis par la suite à leurs proches. C’était le vendredi 12 janvier 18, leurs proches.
Dans le quartier de Néma 2, des habitants et parents des victimes indignées, avaient même dénoncé la «stigmatisation» des corps sans vie de ces trois jeunes exploitants forestiers avant de témoigner leur solidarité aux familles des victimes. «Les corps des victimes étaient dans «un état lamentable», avec des «fractures, d'énormes hématomes». C’était un dramatique», se souvient Boubacar Diallo, un proche ami d’ Abdoulaye Baldé.
Dans les quartiers de Néma 2, Kandialang, Grand-Yoff où vivent essentiellement les victimes, en attendant ce premier anniversaire, des témoignages pathétiques sont entrain d’être dites, dans les maisons mortuaires, dans ces les rues et coins de ces quartiers à l’endroit des victimes mais aussi, des témoignages froids et glaçants sur cette barbarie inhumaine de Bofa-Bayote. Les familles des victimes toujours angoissées, sont inquiètes. Et pour cause, ce drame de Bofa-Bayote a provoqué un choc brutal et grave chez elles. Quelques exploitants forestiers ont même laissé des veuves en état de grossesse et de petits enfants.
Dans le quartier de Néma 2, des habitants et parents des victimes indignées, avaient même dénoncé la «stigmatisation» des corps sans vie de ces trois jeunes exploitants forestiers avant de témoigner leur solidarité aux familles des victimes. «Les corps des victimes étaient dans «un état lamentable», avec des «fractures, d'énormes hématomes». C’était un dramatique», se souvient Boubacar Diallo, un proche ami d’ Abdoulaye Baldé.
Dans les quartiers de Néma 2, Kandialang, Grand-Yoff où vivent essentiellement les victimes, en attendant ce premier anniversaire, des témoignages pathétiques sont entrain d’être dites, dans les maisons mortuaires, dans ces les rues et coins de ces quartiers à l’endroit des victimes mais aussi, des témoignages froids et glaçants sur cette barbarie inhumaine de Bofa-Bayote. Les familles des victimes toujours angoissées, sont inquiètes. Et pour cause, ce drame de Bofa-Bayote a provoqué un choc brutal et grave chez elles. Quelques exploitants forestiers ont même laissé des veuves en état de grossesse et de petits enfants.