Chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Fann, le professeur Moussa Seydi a été désigné responsable de la prise en charge médicale des malades COVID-19 au Sénégal. Chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Fann, le professeur Moussa Seydi a été désigné responsable de la prise en charge médicale des malades COVID-19 au Sénégal. Il a accordé un entretien à nos confères de la RTS.
« L’artémisia agit sur certains virus. Au laboratoire, ça agit même sur le virus de l’hépatite B. On peut donc supposer que ça agit sur le COVID-19. Mais en réalité, on n’en sait rien. En tant que chercheur, il faut que le médicament puisse agir au niveau du laboratoire, qu’il agisse aussi chez l’être humain avant que je ne puisse prendre de décisions."
"C’est ce que j’ai fait avec l’hydroxychloroquine et l’azithromycine. On sait que ça agit au niveau du laboratoire depuis longtemps. Les Chinois l’avaient démontré d’ailleurs. On sait que ça agit chez l’être humain à partir d’une étude préliminaire avec toutes ses imperfections. Mais là (avec l’artémisia), je n’ai pas tous ces éléments. "
"J’en profite pour parler du Pr Bassène qui est une référence dans ce domaine. Il pourrait trouver des méthodes assez simples, moins contraignantes pour nous dire très rapidement (il faut qu’on collabore ensemble) est-ce que c’est efficace ou non. Quoi qu’il en soit, il a été trouvé efficace à Madagascar, mais on peut trouver d’autres résultats. Il est difficile de se baser sur les résultats des autres pour avoir une démarche. "
« L’artémisia agit sur certains virus. Au laboratoire, ça agit même sur le virus de l’hépatite B. On peut donc supposer que ça agit sur le COVID-19. Mais en réalité, on n’en sait rien. En tant que chercheur, il faut que le médicament puisse agir au niveau du laboratoire, qu’il agisse aussi chez l’être humain avant que je ne puisse prendre de décisions."
"C’est ce que j’ai fait avec l’hydroxychloroquine et l’azithromycine. On sait que ça agit au niveau du laboratoire depuis longtemps. Les Chinois l’avaient démontré d’ailleurs. On sait que ça agit chez l’être humain à partir d’une étude préliminaire avec toutes ses imperfections. Mais là (avec l’artémisia), je n’ai pas tous ces éléments. "
"J’en profite pour parler du Pr Bassène qui est une référence dans ce domaine. Il pourrait trouver des méthodes assez simples, moins contraignantes pour nous dire très rapidement (il faut qu’on collabore ensemble) est-ce que c’est efficace ou non. Quoi qu’il en soit, il a été trouvé efficace à Madagascar, mais on peut trouver d’autres résultats. Il est difficile de se baser sur les résultats des autres pour avoir une démarche. "