Ce sont notamment les moyens mis à la disposition de Kemi Seba qui interrogent. Gros 4x4 pour se déplacer, un service de sécurité impressionnant, logé avec toute sa délégation au Radisson Blue où le pouvoir tchadien reçoit généralement ses invités, Kemi Seba a eu aussi les honneurs de la grande salle de Conférence du ministère des Affaires étrangères pour sa conférence de presse, samedi 3 mai.
Des éléments qui démontrent, pour ses nombreux détracteurs, que l'influenceur anti-occidental est au Tchad sur invitation du pouvoir. « Je ne vois pas le ministre des Affaires étrangères donner la salle à quelqu'un d'aussi controversé comme Kemi Seba pour qu'il s'exprime sur un sujet aussi sensible que le franc CFA, sans ordre venu d'en haut », analyse un cadre tchadien.
« Faux », assure une source des services de Communication de la présidence qui ajoute que « le ministère des Affaires étrangères a toujours loué la salle à toute personne capable de payer. C'est la section locale de son ONG Urgence panafricaine qui a tout organisé. » Contacté par RFI, le secrétaire général de cette section n'a pas voulu s'exprimer.
Le chercheur Hoinathy Remadji, lui, dit qu'il n'a pas été surpris de voir Kemi Seba là, en ce moment. D'autant, dit-il, que « les positions du Tchad se rapprochent de plus en plus de celles des pays de l'AES depuis un certain temps, notamment sur un souverainisme et un panafricanisme à la mode Kemi Seba. »
Des éléments qui démontrent, pour ses nombreux détracteurs, que l'influenceur anti-occidental est au Tchad sur invitation du pouvoir. « Je ne vois pas le ministre des Affaires étrangères donner la salle à quelqu'un d'aussi controversé comme Kemi Seba pour qu'il s'exprime sur un sujet aussi sensible que le franc CFA, sans ordre venu d'en haut », analyse un cadre tchadien.
« Faux », assure une source des services de Communication de la présidence qui ajoute que « le ministère des Affaires étrangères a toujours loué la salle à toute personne capable de payer. C'est la section locale de son ONG Urgence panafricaine qui a tout organisé. » Contacté par RFI, le secrétaire général de cette section n'a pas voulu s'exprimer.
Le chercheur Hoinathy Remadji, lui, dit qu'il n'a pas été surpris de voir Kemi Seba là, en ce moment. D'autant, dit-il, que « les positions du Tchad se rapprochent de plus en plus de celles des pays de l'AES depuis un certain temps, notamment sur un souverainisme et un panafricanisme à la mode Kemi Seba. »