Le verdict est tombé avec fracas dans l’arène judiciaire de Pikine-Guédiawaye. Pape Ansou Cissé, alias Lac de Guiers 2, l’une des figures les plus emblématiques de la lutte sénégalaise, a été reconnu coupable d'escroquerie au visa. Le tribunal correctionnel de Pikine l’a condamné à un an de prison, dont trois mois ferme. Cette sentence survient dans le cadre d'une affaire qui ternit gravement l'image du lutteur de Guédiawaye, une personnalité bien-aimée des amateurs de lutte.
Le lutteur de Guédiawaye se retrouvait au cœur d’une escroquerie de grande envergure. Selon L’Observateur, qui a suivi l’affaire en détail, Lac de Guiers 2 et son présumé complice, Abdou Salam Diagne, auraient extorqué des sommes allant de 2 à 5 millions de FCFA à dix-huit jeunes candidats à l’émigration en leur promettant des visas pour l’Europe. En 2023, les plaignants ont été convaincus par des promesses de voyages à l'étranger, accompagnées parfois de séquences vidéo où ils apparaissaient à côté du lutteur, renforçant ainsi leur confiance. Cependant, les visas ne sont jamais arrivés, laissant place à une profonde désillusion.
L’affaire a pris une tournure juridique le 15 mai 2024, avec l'arrestation de Lac de Guiers 2, suivi de son placement sous mandat de dépôt deux jours plus tard. Après plusieurs mois de détention provisoire, il a bénéficié d’une libération sous caution le 27 juillet 2024, grâce à une médiation pénale. Pendant l’enquête, le lutteur a affirmé avoir été manipulé par son complice Abdou Salam Diagne, qu’il a présenté comme le cerveau de l’opération. Diagne, qui avait quitté le pays après les faits, a été arrêté en janvier 2025 à son retour au Sénégal.
Malgré cette défense, le tribunal a jugé que Lac de Guiers 2 était principalement responsable et l’a condamné seul. La peine infligée a été sévère, avec une amende de 53,6 millions de FCFA à verser aux victimes, sous peine de contrainte par corps. Ce montant pourrait entraîner une nouvelle incarcération s’il n’est pas payé dans les délais impartis.
Heureusement pour lui, une cagnotte solidaire lancée par la famille de la lutte et les fans du lutteur a permis de réunir la somme requise. Le montant a été déposé auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations, évitant ainsi une incarcération immédiate pour le lutteur, mais le poids de cette affaire reste un lourd fardeau sur sa carrière et son image.
Le lutteur de Guédiawaye se retrouvait au cœur d’une escroquerie de grande envergure. Selon L’Observateur, qui a suivi l’affaire en détail, Lac de Guiers 2 et son présumé complice, Abdou Salam Diagne, auraient extorqué des sommes allant de 2 à 5 millions de FCFA à dix-huit jeunes candidats à l’émigration en leur promettant des visas pour l’Europe. En 2023, les plaignants ont été convaincus par des promesses de voyages à l'étranger, accompagnées parfois de séquences vidéo où ils apparaissaient à côté du lutteur, renforçant ainsi leur confiance. Cependant, les visas ne sont jamais arrivés, laissant place à une profonde désillusion.
L’affaire a pris une tournure juridique le 15 mai 2024, avec l'arrestation de Lac de Guiers 2, suivi de son placement sous mandat de dépôt deux jours plus tard. Après plusieurs mois de détention provisoire, il a bénéficié d’une libération sous caution le 27 juillet 2024, grâce à une médiation pénale. Pendant l’enquête, le lutteur a affirmé avoir été manipulé par son complice Abdou Salam Diagne, qu’il a présenté comme le cerveau de l’opération. Diagne, qui avait quitté le pays après les faits, a été arrêté en janvier 2025 à son retour au Sénégal.
Malgré cette défense, le tribunal a jugé que Lac de Guiers 2 était principalement responsable et l’a condamné seul. La peine infligée a été sévère, avec une amende de 53,6 millions de FCFA à verser aux victimes, sous peine de contrainte par corps. Ce montant pourrait entraîner une nouvelle incarcération s’il n’est pas payé dans les délais impartis.
Heureusement pour lui, une cagnotte solidaire lancée par la famille de la lutte et les fans du lutteur a permis de réunir la somme requise. Le montant a été déposé auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations, évitant ainsi une incarcération immédiate pour le lutteur, mais le poids de cette affaire reste un lourd fardeau sur sa carrière et son image.