L’ancienne députée de Ziguinchor, Coumba Ndiaye, est revenue dans un long entretien qu’elle a nous accordé sur la déroute du PDS en 2012. Pour cette proche de Me Wade, c’est le mouvement de la génération du concret qui est le premier facteur de la déroute des libéraux face à Macky Sall.
« Le président Wade ne voulait pas que ses enfants fassent de la politique », a-t-elle révélé dès le début de l’entretien téléphonique. L’ancien député balance encore d’autres révélations sur cette défaite de 2012. « Karim, est accusé de vouloir succéder à son père! Mais en réalité le président Wade ne voulait pas que ses enfants fassent de la politique. Son entourage l’a poussé à faire descendre son fils dans l’arène politique. Pire Karim Wade a été pris en otage par les gens de la Génération du concert. Et c’est à cause de ces affaires banales que nous avons perdu le pouvoir en 2012 alors qu’au PDS, les gens se sont sacrifiés. Il y a eu des morts », regrette Coumba Ndiaye.
Toujours dans cet entretien, elle accuse ouvertement la génération concrète d’avoir occasionné la défaite de Pape du Sopi. « Les responsables de la GC ont aussi une part de responsabilité. Elle est de 80% ».
Pour elle, le pouvoir n’est pas du tout facile à gérer, « les gens sont autour de toi seulement pour des intérêts personnels. En tout cas, c’était l’opulence et l’arrogance et l’argent qui gagnaient le PDS et non au service de la population. Or les gens étaient dégoutés à ces pratiques. »
« Le président Wade ne voulait pas que ses enfants fassent de la politique », a-t-elle révélé dès le début de l’entretien téléphonique. L’ancien député balance encore d’autres révélations sur cette défaite de 2012. « Karim, est accusé de vouloir succéder à son père! Mais en réalité le président Wade ne voulait pas que ses enfants fassent de la politique. Son entourage l’a poussé à faire descendre son fils dans l’arène politique. Pire Karim Wade a été pris en otage par les gens de la Génération du concert. Et c’est à cause de ces affaires banales que nous avons perdu le pouvoir en 2012 alors qu’au PDS, les gens se sont sacrifiés. Il y a eu des morts », regrette Coumba Ndiaye.
Toujours dans cet entretien, elle accuse ouvertement la génération concrète d’avoir occasionné la défaite de Pape du Sopi. « Les responsables de la GC ont aussi une part de responsabilité. Elle est de 80% ».
Pour elle, le pouvoir n’est pas du tout facile à gérer, « les gens sont autour de toi seulement pour des intérêts personnels. En tout cas, c’était l’opulence et l’arrogance et l’argent qui gagnaient le PDS et non au service de la population. Or les gens étaient dégoutés à ces pratiques. »