Au message solennel du chef de l’État, l’ex-président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro a répondu samedi soir par un message tout aussi officiel via sa page Facebook, dans lequel il minimise l’importance de la déclaration du président : « Cette annonce est destinée à séduire l'opinion publique internationale pour obtenir la bienveillante complaisance de celle-ci et surtout à détourner l'attention du peuple des vrais enjeux, à savoir le tripatouillage de notre Constitution pour assoir le règne d'un clan ad vitam eternam. »
Exilé en France depuis décembre dernier suite à un mandat d’arrêt des autorités ivoiriennes, Guillaume Soro insiste sur le fait qu’il reste bien candidat à la présidentielle d’octobre prochain. Il appelle de nouveau à des élections inclusives, à la mise en place d’une Commission électorale consensuelle, tout en mettant en garde les électeurs contre la modification de la Constitution à seulement sept mois du scrutin : « C'est à tout le peuple de Côte d'Ivoire que je fais appel. L'heure est à l'union sacrée face au péril qui menace nos libertés et notre nation. »
De leur côté, les autres partis d’opposition, dont le PDCI et le FPI, ont salué par communiqué le retrait du chef de l’État à la course à la fonction suprême, et répété leur hostilité au projet de révision de la loi fondamentale.
Exilé en France depuis décembre dernier suite à un mandat d’arrêt des autorités ivoiriennes, Guillaume Soro insiste sur le fait qu’il reste bien candidat à la présidentielle d’octobre prochain. Il appelle de nouveau à des élections inclusives, à la mise en place d’une Commission électorale consensuelle, tout en mettant en garde les électeurs contre la modification de la Constitution à seulement sept mois du scrutin : « C'est à tout le peuple de Côte d'Ivoire que je fais appel. L'heure est à l'union sacrée face au péril qui menace nos libertés et notre nation. »
De leur côté, les autres partis d’opposition, dont le PDCI et le FPI, ont salué par communiqué le retrait du chef de l’État à la course à la fonction suprême, et répété leur hostilité au projet de révision de la loi fondamentale.