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Arrestation de Bah Diakhaté : La position de Seydi Gassama...

Mardi 21 Mai 2024

Pour avoir proféré des propos outrageants à l'égard du Premier ministre Ousmane Sonko, l'activiste Bah Diakhaté a été arrêté par la Division des investigations criminelles. Son arrestation a suscité de vives réactions sur la toile. C'est dans ce contexte que le directeur exécutif d’Amnesty International/Sénégal a réagi.

Seydi Gassama estime que les propos de Bah Diakhaté sont graves et diffamatoires. Toutefois, en sa qualité de défenseur des droits de l'homme, il s'efforce de jouer son rôle d'arbitre. ‘’Nous avons pris connaissance des propos qu’il a tenus à l'encontre du Premier ministre, qui sont graves et peuvent être considérés comme diffamatoires. Mais notre position en tant qu'organisation de défense des droits humains concernant ces infractions demeure inchangée. Cette position est fondée sur le droit international ainsi que sur les décisions rendues par les juridictions régionales et sous-régionales, notamment la Cour de justice de la CEDEAO et la Cour africaine des Droits de l’homme et des peuples, qui préconisent la dépénalisation des peines de prison pour ces infractions, notamment la diffamation et les injures publiques’’, affirme Seydi Gassama sur Rfm.

Le défenseur des droits de l’homme ajoute : ’’Lorsqu’une personne se sent diffamée, elle devrait pouvoir engager des poursuites civiles pour obtenir réparation, mais il ne devrait plus être possible d'envoyer des individus en prison pour ces délits."

C'est pourquoi il demande aux nouvelles autorités d’éviter les mêmes erreurs que leurs prédécesseurs. ‘’Nous demandons la dépénalisation de ces délits et la remise en liberté de Bah Diakhaté. Les individus ne devraient plus être incarcérés simplement parce qu'ils ont commis un acte diffamatoire, même si nous estimons que c’est un acte extrêmement grave qui ne devrait pas se reproduire dans une société civilisée. Nous l’avons déjà signalé aux autorités de ce pays. Elles doivent à tout prix éviter de tomber dans le même piège que l'ancien régime, qui consistait à arrêter et emprisonner systématiquement toutes les personnes coupables de ces délits liés à la liberté d'expression. Elles doivent à tout prix les limiter, car ce sont ces emprisonnements qui ont rendu impopulaire le régime précédent et ont presque entraîné sa chute’’, soutient-il.
media net

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