Manuel Valls accentue encore la pression sur François Hollande en vue de la présidentielle. Dans un entretien au Journal du Dimanche, le Premier ministre n’exclut pas d’être candidat face à lui à la primaire du PS et expliquant vouloir « casser cette mécanique qui conduirait (la gauche) à la défaite ».
Interrogé sur une possible candidature face au président de la République, Manuel Valls répond que « chacun doit mener ses réflexions en responsabilité. Je prendrai ma décision en conscience. Quoi qu’il arrive, le sens de l’État m’animera toujours ». « C’est une question de jours », a-t-il précisé alors que les candidats à la primaire du PS ont jusqu’au 15 décembre pour se déclarer.
« Je veux casser cette mécanique qui nous conduirait à la défaite » « Face au désarroi, au doute, à la déception, à l’idée que la gauche n’a aucune chance, je veux casser cette mécanique qui nous conduirait à la défaite », estime-t-il également alors qu’on lui demande si une candidature de François Hollande pourrait créer une dynamique.
« J’ai des rapports de respect, d’amitié, et de loyauté avec le Président. Mais la loyauté n’exclut pas la franchise. Force est de constater qu’au cours de ces dernières semaines, le contexte a changé. La parution du livre de confidences (Un président ne devrait pas dire ça) a créé un profond désarroi à gauche. Comme chef de la majorité, ma responsabilité est donc de tenir compte de ce climat », insiste-t-il.
20mn.fr
Interrogé sur une possible candidature face au président de la République, Manuel Valls répond que « chacun doit mener ses réflexions en responsabilité. Je prendrai ma décision en conscience. Quoi qu’il arrive, le sens de l’État m’animera toujours ». « C’est une question de jours », a-t-il précisé alors que les candidats à la primaire du PS ont jusqu’au 15 décembre pour se déclarer.
« Je veux casser cette mécanique qui nous conduirait à la défaite » « Face au désarroi, au doute, à la déception, à l’idée que la gauche n’a aucune chance, je veux casser cette mécanique qui nous conduirait à la défaite », estime-t-il également alors qu’on lui demande si une candidature de François Hollande pourrait créer une dynamique.
« J’ai des rapports de respect, d’amitié, et de loyauté avec le Président. Mais la loyauté n’exclut pas la franchise. Force est de constater qu’au cours de ces dernières semaines, le contexte a changé. La parution du livre de confidences (Un président ne devrait pas dire ça) a créé un profond désarroi à gauche. Comme chef de la majorité, ma responsabilité est donc de tenir compte de ce climat », insiste-t-il.
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