Ce mardi, l'Assemblée nationale était le théâtre d’un échange animé entre le Premier ministre Ousmane Sonko et le député Thierno Alassane Sall, membre de la coalition Senegaal Kessé. Interpellé sur la question des fonds politiques, Ousmane Sonko a tenu à clarifier sa position, dénonçant des interprétations qu’il juge erronées et remettant en cause l’attitude de certains opposants ayant profité du régime précédent.
Thierno Alassane Sall a profité de la présence du chef du gouvernement pour remettre sur la table une question sensible : celle des fonds politiques, ces ressources financières mises à la disposition du pouvoir exécutif sans obligation de justification détaillée. Il a rappelé que Sonko, alors dans l’opposition, plaidait pour leur suppression, jugeant ces fonds opaques et contraires aux principes de transparence.
Face à cette interpellation, Ousmane Sonko n’a pas tardé à réagir. Le Premier ministre a d’abord dénoncé ce qu’il considère comme une lecture biaisée de ses propos passés :
« Je pense que dans les interprétations de l’honorable député Thierno Alassane Sall, il y a beaucoup d’amalgames. Je n’ose pas mettre ça dans la mauvaise foi, mais je pense qu’à un certain niveau, il faut prendre le temps d’aller écouter ce que les gens ont dit et non pas se laisser emballer par les commentaires et les commérages. »
Il a tenu à préciser qu’il n’avait jamais qualifié les fonds politiques d’illicites en soi, mais qu’il dénonçait leur utilisation sans encadrement ni transparence.
Fonds politiques vs. fonds secrets : une distinction essentielle
Ousmane Sonko a ensuite différencié les fonds politiques, souvent utilisés sans contrôle, et les fonds secrets, qui existent dans plusieurs démocraties et sont soumis à un cadre réglementaire strict.
« Dans un pays, avoir des fonds qui sont laissés exclusivement à la discrétion d’un homme, qu’il peut utiliser à sa guise, qu’il peut donner à qui il veut, qu’il peut même mettre dans une pièce, mettre de l’essence et allumer, c’est inadmissible parce que c’est l’impôt des Sénégalais. »
Toutefois, le chef du gouvernement reconnaît la nécessité de disposer de fonds secrets, utilisés dans des circonstances exceptionnelles : « Dans tous les pays du monde et même dans ceux qu’on appelle les plus grandes démocraties, il y a ce qu’on appelle les fonds secrets qui permettent de régler des situations qu’on ne peut pas afficher publiquement et qui font l’objet d’un encadrement. En étant député ici et en étant dans l’opposition, j’avais fait même des propositions sur cet encadrement-là. »
Un tacle à Thierno Alassane Sall et aux anciens soutiens du régime Sall
Dans une attaque frontale contre ses détracteurs, Ousmane Sonko a pointé du doigt ceux qui, selon lui, ont profité des fonds politiques sous l’ère Macky Sall sans jamais les remettre en question : « Nous respectons toujours nos engagements. Et nous, au moins, on a pris ces engagements, vous, vous ne les avez jamais pris. Ça veut dire que vous auriez largement joui des fonds politiques, comme vous avez joui du régime de Macky Sall pendant des années sans avoir jamais dénoncé. Et vous ne pouvez pas aujourd’hui donner des leçons. »
Par ces propos, le Premier ministre met en cause l’attitude de certains anciens dignitaires du régime précédent qui, après avoir bénéficié du système en place, se présentent aujourd’hui comme des défenseurs de la transparence.
La question des fonds politiques reste un sujet brûlant au Sénégal. Si certains estiment qu’ils doivent être purement et simplement supprimés pour éviter toute dérive, d’autres défendent l’idée d’un encadrement strict permettant de garantir une utilisation plus responsable.
Thierno Alassane Sall a profité de la présence du chef du gouvernement pour remettre sur la table une question sensible : celle des fonds politiques, ces ressources financières mises à la disposition du pouvoir exécutif sans obligation de justification détaillée. Il a rappelé que Sonko, alors dans l’opposition, plaidait pour leur suppression, jugeant ces fonds opaques et contraires aux principes de transparence.
Face à cette interpellation, Ousmane Sonko n’a pas tardé à réagir. Le Premier ministre a d’abord dénoncé ce qu’il considère comme une lecture biaisée de ses propos passés :
« Je pense que dans les interprétations de l’honorable député Thierno Alassane Sall, il y a beaucoup d’amalgames. Je n’ose pas mettre ça dans la mauvaise foi, mais je pense qu’à un certain niveau, il faut prendre le temps d’aller écouter ce que les gens ont dit et non pas se laisser emballer par les commentaires et les commérages. »
Il a tenu à préciser qu’il n’avait jamais qualifié les fonds politiques d’illicites en soi, mais qu’il dénonçait leur utilisation sans encadrement ni transparence.
Fonds politiques vs. fonds secrets : une distinction essentielle
Ousmane Sonko a ensuite différencié les fonds politiques, souvent utilisés sans contrôle, et les fonds secrets, qui existent dans plusieurs démocraties et sont soumis à un cadre réglementaire strict.
« Dans un pays, avoir des fonds qui sont laissés exclusivement à la discrétion d’un homme, qu’il peut utiliser à sa guise, qu’il peut donner à qui il veut, qu’il peut même mettre dans une pièce, mettre de l’essence et allumer, c’est inadmissible parce que c’est l’impôt des Sénégalais. »
Toutefois, le chef du gouvernement reconnaît la nécessité de disposer de fonds secrets, utilisés dans des circonstances exceptionnelles : « Dans tous les pays du monde et même dans ceux qu’on appelle les plus grandes démocraties, il y a ce qu’on appelle les fonds secrets qui permettent de régler des situations qu’on ne peut pas afficher publiquement et qui font l’objet d’un encadrement. En étant député ici et en étant dans l’opposition, j’avais fait même des propositions sur cet encadrement-là. »
Un tacle à Thierno Alassane Sall et aux anciens soutiens du régime Sall
Dans une attaque frontale contre ses détracteurs, Ousmane Sonko a pointé du doigt ceux qui, selon lui, ont profité des fonds politiques sous l’ère Macky Sall sans jamais les remettre en question : « Nous respectons toujours nos engagements. Et nous, au moins, on a pris ces engagements, vous, vous ne les avez jamais pris. Ça veut dire que vous auriez largement joui des fonds politiques, comme vous avez joui du régime de Macky Sall pendant des années sans avoir jamais dénoncé. Et vous ne pouvez pas aujourd’hui donner des leçons. »
Par ces propos, le Premier ministre met en cause l’attitude de certains anciens dignitaires du régime précédent qui, après avoir bénéficié du système en place, se présentent aujourd’hui comme des défenseurs de la transparence.
La question des fonds politiques reste un sujet brûlant au Sénégal. Si certains estiment qu’ils doivent être purement et simplement supprimés pour éviter toute dérive, d’autres défendent l’idée d’un encadrement strict permettant de garantir une utilisation plus responsable.