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​CISSE KANE NDAO, PRÉSIDENT DE L’ADER: «L’Acte III est en panne »

Vendredi 25 Novembre 2016

​CISSE KANE NDAO, PRÉSIDENT DE L’ADER: «L’Acte III est en panne »

Le président de l’Alliance Démocratique pour la République (A.DE.R), Cissé Kane Ndao, dénonce le non-respect de certains points de l’Acte III de la Décentralisation par certains ministres de la république, mais plus particulièrement par le Ministre des Collectivités locales, Abdoulaye Diouf Sarr. Ce dernier est accusé de mener la vie dure à certains maires.

« Je lui rappelle que la Commune de Dakar les a trustés, ces marchés financiers, avec un dossier béton, qui a obtenu tous les visas. Et a procédé au lancement de son emprunt obligataire avant de se faire freiner. Inexplicablement. Je lui rappelle également que l’entente CADAK CAR s’est vu ôter le pain de la bouche par ses soins. A quoi cela sert alors de théoriser une prétendue impulsion économique de la décentralisation, quand les ministres de la République refusent dans le même temps d’appliquer les directives du Président de la République les instruisant de signer des contrats de partenariat public avec les collectivités locales ? », s’interroge Cissé Kane Ndao, Secrétaire général du Conseil départemental de Mbacké. Pour ce titulaire d’un Exécutive MBA en Management Public Territorial de Sciences PO, le ministre devrait fouetter d’autres chats que de se liguer contre des maires. « M. Abdoulaye Diouf Sarr devrait d’abord travailler à la mise en place d’un dispositif réglementaire qui permettra à ces collectivités territoriales d’être les acteurs de leur propre développement, dans le cadre du principe de la libre administration. Un principe galvaudé désormais et réduit au rang de simple expression, au vu de la manière bien cavalière avec laquelle lui et ses homologues, parmi lesquels M. Diène Farba Sarr, usurpent les prérogatives des collectivités locales, pour dérouler avec l’autorité de la puissance publique, et de manière unilatérale, toutes les initiatives de nature à concurrencer ou gêner ces dernières », a-t-il conseillé.  Le président de l’ADER ajoute que « l’Acte III de la Décentralisation est en panne, du fait d’un défaut de pilotage car ceux qui sont aux commandes ne peuvent conduire le bolide. »

 Ibrahima Khalil DIEME
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