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France : Un croque-mort condamné pour avoir jeté des ossements dans une décharge en Corse

Mercredi 11 Janvier 2023

En avril dernier, des ossements et des cercueils ont été découverts dans une décharge sauvage près de Bigorno, en Borse. Un gérant d'entreprise de pompes-funèbres a été interpellé.
Il soutient n'avoir pas remarqué les restes de corps humains dans les cercueils qu'il a jetés. Un homme, gérant d'une entreprise de pompes-funèbres, a été reconnu coupable d'atteinte à l'intégrité de cadavres mardi 10 janvier, après s'être débarrassé de cercueils et d'ossements dans une décharge sauvage non loin de Bigorno, en Corse, rapporte France 3.

L'affaire avait choqué l'opinion publique corse en avril dernier. Le maire de Bigorno découvre plusieurs cercueils vides dans une décharge sauvage près de sa commune. Après avoir pris en photo la scène, il contacte les gendarmes. Lorsque ces derniers interviennent, ils retrouvent également des restes de corps humains putréfiés, emballés dans des sacs en plastique.
Selon nos confrères, les membres retrouvés proviennent de trois corps différents dont le décès remontent à moins de 50 ans. Le parquet de Bastia ouvre alors une enquête pour "profanation de sépulture".

"Je n'ai pas vu les ossements dans les cercueils"
Les investigations mettent les enquêteurs sur la piste d'un gérant d'entreprise de pompes-funèbres et d'un employé: le premier est soupçonné de s'être débarrassé des cercueils d'une concession qu'il devait exhumer, sans vider son contenu. Au deuxième, il est reproché d'avoir jeté les cercueils dans la nature au lieu de les incinérer.

Le gérant de l'entreprise, Edouard S., a assuré pendant l'audience le 6 décembre qu'il était persuadé que les cercueils étaient vides, souligne le site d'information 7sur7.

Un gendarme du Loir-et-Cher mis en examen pour viols avec torture et agressions sexuelles
Le Vatican rouvre une enquête sur la disparition d'une jeune fille en 1983. Malgré certaines zones d'ombre entourant cette macabre découverte - on ne sait pas réellement qui a rempli les sacs poubelle, ni qui avait connaissance de leur contenu -, le croque-mort a été condamné à six mois de prison avec sursis. Le deuxième prévenu a écopé d'une amende de 10.000 euros.
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