Dans cette troisième et ultime journée du premier tour de la CAN 2025, mercredi 31 décembre, il n'y avait de réel suspense qu'entre le Soudan et le Burkina Faso. Et ce sont les Étalons qui ont eu le dernier mot à Casablanca en l'emportant 2-0. Un résultat qui leur assure la deuxième place du groupe E. Dans l'autre match, l'Algérie, déjà qualifiée et avec une équipe remaniée, a dominé facilement la Guinée équatoriale (3-1).
La « petite finale » du groupe E de cette CAN 2025 a vu le Burkina Faso l'emporter contre le Soudan. La deuxième place, enjeu unique entre ces deux équipes déjà assurées d'être présentes au tour suivant (qualification directe ou place parmi les meilleurs troisièmes), est tombée dans l'escarcelle des hommes de Brama Traoré. Dans les gradins du stade Mohammed V de Casablanca, les supporters soudanais étaient très nombreux et bruyants. Mais sur le pré vert, ce sont les Étalons qui ont dicté leur loi.
Quelque peu fébriles en défense, les Burkinabè ont ouvert le score au quart d'heure de jeu par Lassina Traoré. La première erreur des Soudanais a été payée cash : Awad Gadin a perdu le ballon devant Georgi Minoungou, et Stéphane Ki a pu centrer parfaitement pour la tête smashée et victorieuse de son coéquipier attaquant (16e). Peu après, les Crocodiles du Nil ont eu une occasion en or d'égaliser, mais Al Gozoli Nooh a trop croisé son tir sur penalty et le ballon a fui le cadre.
La sortie à la pause du gardien burkinabè Kouakou Koffi, touché lors du premier acte et remplacé par Kilian Nikiema, n'a pas perturbé outre mesure le Burkina Faso. Le Soudan a été trop peu dangereux pour vraiment inquiéter le capitaine Issoufou Dayo et ses coéquipiers. Avec un seul tir cadré sur toute la rencontre, difficile d'imaginer mieux... En fin de match, le Faso a même aggravé le score avec un but d'Arsène « Guy Kan » Kouassi, sorti victorieux de son duel avec le gardien soudanais (85e). Quelques minutes après, le joueur du FC Lorient a reçu le trophée d'Homme du match.
Deuxième du groupe E, le Burkina Faso attend de savoir qui terminera premier du groupe F entre le Cameroun, la Côte d'Ivoire et le Mozambique ; celui-là croisera sa route en huitièmes de finale.
Les remplaçants algériens piétinent une faible Guinée équatoriale
Déjà assurée de terminer première du groupe E, la sélection algérienne n'avait pas l'intention de lever le pied avec son dernier match de poules, au stade du Prince Moulay El Hassan de Rabat. Pourtant, que de changements dans le onze de départ concocté par Vladimir Petkovic : neuf nouveaux joueurs par rapport à l'équipe qui a dominé le Burkina Faso ! Exit notamment Riyad Mahrez et Luca Zidane. Seuls Ibrahim Maza et Rayan Aït Nouri ont été reconduits.
Même remaniée, cette Algérie n'a fait qu'une bouchée d'une Guinée équatoriale encore hors sujet et déjà condamnée à la quatrième place de toutes façons. Le défenseur Zineddine Belaid a fait plier la défense adverse d'une tête bien placée sur corner (19e). Farès Chaïbi, d'une frappe impeccable, a doublé la mise (25e). Ibrahim Maza, de la tête, a enterré les maigres derniers espoirs équato-guinéens (32e).
En début de seconde période, l'expérimenté capitaine du Nzalang Nacional, Emilio Nsue, a juste pu sauver l'honneur, mais de quelle manière : une frappe canon déclenchée à 25 mètres de distance et qui s'est logée en pleine lucarne opposée (50e). Sans doute l'un des plus beaux buts du tournoi pour clore l'aventure équato-guinéenne.
Trois matches et trois défaites donc pour la Guinée équatoriale, qui quitte cette CAN tête basse. Les Fennecs, eux, sont en totale confiance à l'issue de ce premier tour où ils n'ont encaissé qu'un seul but. La RDC, qui a rendez-vous avec l'Algérie en huitièmes de finale le 6 janvier, est prévenue.
La « petite finale » du groupe E de cette CAN 2025 a vu le Burkina Faso l'emporter contre le Soudan. La deuxième place, enjeu unique entre ces deux équipes déjà assurées d'être présentes au tour suivant (qualification directe ou place parmi les meilleurs troisièmes), est tombée dans l'escarcelle des hommes de Brama Traoré. Dans les gradins du stade Mohammed V de Casablanca, les supporters soudanais étaient très nombreux et bruyants. Mais sur le pré vert, ce sont les Étalons qui ont dicté leur loi.
Quelque peu fébriles en défense, les Burkinabè ont ouvert le score au quart d'heure de jeu par Lassina Traoré. La première erreur des Soudanais a été payée cash : Awad Gadin a perdu le ballon devant Georgi Minoungou, et Stéphane Ki a pu centrer parfaitement pour la tête smashée et victorieuse de son coéquipier attaquant (16e). Peu après, les Crocodiles du Nil ont eu une occasion en or d'égaliser, mais Al Gozoli Nooh a trop croisé son tir sur penalty et le ballon a fui le cadre.
La sortie à la pause du gardien burkinabè Kouakou Koffi, touché lors du premier acte et remplacé par Kilian Nikiema, n'a pas perturbé outre mesure le Burkina Faso. Le Soudan a été trop peu dangereux pour vraiment inquiéter le capitaine Issoufou Dayo et ses coéquipiers. Avec un seul tir cadré sur toute la rencontre, difficile d'imaginer mieux... En fin de match, le Faso a même aggravé le score avec un but d'Arsène « Guy Kan » Kouassi, sorti victorieux de son duel avec le gardien soudanais (85e). Quelques minutes après, le joueur du FC Lorient a reçu le trophée d'Homme du match.
Deuxième du groupe E, le Burkina Faso attend de savoir qui terminera premier du groupe F entre le Cameroun, la Côte d'Ivoire et le Mozambique ; celui-là croisera sa route en huitièmes de finale.
Les remplaçants algériens piétinent une faible Guinée équatoriale
Déjà assurée de terminer première du groupe E, la sélection algérienne n'avait pas l'intention de lever le pied avec son dernier match de poules, au stade du Prince Moulay El Hassan de Rabat. Pourtant, que de changements dans le onze de départ concocté par Vladimir Petkovic : neuf nouveaux joueurs par rapport à l'équipe qui a dominé le Burkina Faso ! Exit notamment Riyad Mahrez et Luca Zidane. Seuls Ibrahim Maza et Rayan Aït Nouri ont été reconduits.
Même remaniée, cette Algérie n'a fait qu'une bouchée d'une Guinée équatoriale encore hors sujet et déjà condamnée à la quatrième place de toutes façons. Le défenseur Zineddine Belaid a fait plier la défense adverse d'une tête bien placée sur corner (19e). Farès Chaïbi, d'une frappe impeccable, a doublé la mise (25e). Ibrahim Maza, de la tête, a enterré les maigres derniers espoirs équato-guinéens (32e).
En début de seconde période, l'expérimenté capitaine du Nzalang Nacional, Emilio Nsue, a juste pu sauver l'honneur, mais de quelle manière : une frappe canon déclenchée à 25 mètres de distance et qui s'est logée en pleine lucarne opposée (50e). Sans doute l'un des plus beaux buts du tournoi pour clore l'aventure équato-guinéenne.
Trois matches et trois défaites donc pour la Guinée équatoriale, qui quitte cette CAN tête basse. Les Fennecs, eux, sont en totale confiance à l'issue de ce premier tour où ils n'ont encaissé qu'un seul but. La RDC, qui a rendez-vous avec l'Algérie en huitièmes de finale le 6 janvier, est prévenue.

