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Après le pressurage des EPES, le sabordage en branle ! (Par Denise d’ERNEVILLE)

Lundi 4 Novembre 2019

LETTRE OUVERTE A Son Excellence Macky SALL, Président de la République du Sénégal


Après le pressurage des EPES, le sabordage en branle ! (Par Denise d’ERNEVILLE)
Monsieur le Président de la République, dans toutes choses nous faisons nôtre la devise qui dit, quand on ne sait plus où l’on va, c’est mieux de retourner d’où l’on vient ! Pour cela, nous devons  accepter  d’évaluer d’abord pour  connaitre les causes de l’échec d’un programme, comme c’est le cas du système des orientations des nouveaux bacheliers depuis 2012,  afin de pouvoir corriger et rectifier le mécanisme ; ensuite revenir au statu quo ante en se référant à la toute première vague des  bacheliers de 2009, en adoptant le même processus qu’en 2008 où le Président Abdoulaye Wade faisait appel aux Instituts privés pour caser 1 500 nouveaux bacheliers  que l’Université de Dakar n’avait pas pu accueillir. Il ne s’agit point  de réinventer la roue, mais plutôt de redorer le blason de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, puisqu ’à présent il devient urgent de s’attaquer courageusement aux vrais problèmes de l’Education en général et de l’Enseignement Supérieur en particulier,  trouver les causes de ces crises cycliques qui ne cessent d’empirer année après année. L’amateurisme et la précipitation, en l'absence d'une feuille de route bien pensée et clairement élaborée, nous ont conduits à cette situation.


Le masla qui est une forme de politique de l’autruche à la sénégalaise, en est aussi une cause, trahit un manque de courage, une démarche hypocrite qui consiste à fermer les yeux sur les véritables problèmes, se limitant à les colmater, sans jamais parvenir à les régler. Pourtant nous les connaissons bien ces problèmes qu’en fait nous avons peur d’affronter. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus continuer à nous voiler la face, ayant atteint les limites irréversibles de l'état de pourrissement jusqu’à la plaie gangrénée dont le seul remède est l’amputation. C’est en nous débarrassant de toutes ces nuisances qui ont pour noms, violations des libertés individuelles et collectives, saccages et multiples détériorations subies dans les campus sociaux et académiques anormalement encombrés et surpeuplés, que nous parviendrons à y installer et obtenir la sécurité, le calme et la quiétude :  des éléments indispensables au travail intellectuel et à un bon sommeil. Ces entraves sont les germes de la violence. Il est temps d'exorciser tous ces phénomènes que les responsables ont laissé fleurir par laxisme et par crainte de s'attaquer à des tabous et autres lobbies politico-religieux voire syndical. Nous n'avons pas besoin d'aller chercher bien loin pour mettre fin à tous ces dysfonctionnements et nuisances sonores dont la solution est à portée de main, il faut juste, courageusement, mettre un bon coup de pied dans la fourmilière pour simplement remettre les choses à l’endroit et définitivement. Augmenter des lits dans les chambres n’est pas une bonne approche et ne saurait en aucun cas améliorer les conditions d’hébergement des étudiants.  Il en est de même pour une invalidation de l'année universitaire qui ne doit pas être un épouvantail, car ce n'est pas réaliste de trainer des lacunes, ces lacunes qui expliquent le faible niveau des étudiants : un bon redoublement est bénéfique et permet d'envisager de mieux rebondir. C’est la raison pour laquelle nous vous exhortons à ne pas perdre de vue qu'il ne s'agit pas de réinventer la roue, mais surtout de tenir compte que des privés Sénégalais et Sénégalaises ont très tôt compris que la création des richesses passait par la formation Professionnelle, le modèle d'établissement qui se définit comme étant « un pont entre l'université et le monde du travail » et cela depuis les années 80. Le Gouvernement gagnerait à ne pas les marginaliser. C'est vraiment gravissime de se laisser aveugler par un égoïsme chronique, une tare qui nous empêche de voir l'intérêt général, avec ce fâcheux réflexe à ne servir qu'un groupe au détriment de ceux qui ont fait leurs preuves et ont une expertise avérée dans ce sous-secteur de l'enseignement supérieur, professionnel et technique.
 
Au Sénégal, ce n’est plus un secret, l’initiative privée n’est pas encouragée.
L’orientation des nouveaux bacheliers sur Campusen n’a pas été un succès.
 
Monsieur le Président de la République, l’initiative privée, marginalisée, est bien victime d’ostracisme, en effet de nombreux Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur ayant fait les frais d’un long et mauvais casting pour la répartition et l’orientation de nouveaux bacheliers risquent de voir leurs structures sabordées, si aucune mesure n’est prise à temps. Alors, que d’efforts fournis pour rien, à cause d’une alchimie douteuse profitable seulement à certains privilégiés, mais préjudiciable à nous autres qui nous débattons dans les abysses des difficultés financières malgré tous les sacrifices. Heureusement que grâce à l’expérience et une intuition ou flair développé, nous avons vu venir les choses en adressant de nombreuses alertes à la tutelle. Il devenait donc difficile de faire des prévisions pour couvrir les charges récurrentes, toutes les taxes, nos impôts, et rembourser nos propres dettes, quand l’Etat ne respecte pas les termes du contrat qui nous lie et dans lequel il est prompt à donner des coups de canif. Les EPES souffrent du non -respect par les services de l’Administration sénégalaise des conditions de paiement des sommes qui nous sont dues depuis plusieurs mois sur une trop longue période d’attente, là c’est également un manquement au contrat, signé entre les parties. Nous sommes tentés de croire que les EPES seraient sous la menace d’un sabordage programmé depuis 2012, pendant que des milliers de milliards sont dépensés ailleurs dans des activités de moindre importance que l’éducation, la formation et la santé. C’est clair que l’EDUCATION n’est plus une priorité chez nous, cela est vraiment révoltant de voir nos maigres ressources mal gérées, mal utilisées et qui ne profitent qu’à quelques « chanceux » ou parasites aux critères indéfinis, confus. Avant 2012, les familles des futurs bacheliers les pré- inscrivaient dans le Privé, dès le mois de mai.  Ce qui se passe aujourd’hui, ressemblerait, et à raison, à une vaste opération de destruction massive des EPES entreprise par l’Etat. Nous disons que c’est incompréhensible et ahurissant. Il est évident, le système utilisé pour les orientations manquait de cohérence, n’était  ni fiable, ni rationnel et  nous sommes nombreux  à  avoir compris très tôt que le problème se situait  au niveau de la conception du logiciel qui pouvait être amélioré ; convaincus que ce qui se conçoit bien, évidemment s’énonce clairement : c’est la qualité de l’enseignement dans le privé qui était sacrifiée sur l’autel de certains esprits égoïstes et sans conscience, cherchant à se bâtir un empire financier en empruntant ce raccourci.
 
 
 
Par ce système des orientations des bacheliers boursiers qui a aiguisé bien des appétits, l’enseignement supérieur devenait un marché très juteux avec l’apparition d’une nouvelle race d’acteurs : mercenaires – agents d’affaires - démarcheurs cupides, boulimiques et insatiables, piétinant toutes les règles d’éthique et de bonne gouvernance.


Assainir le milieu pour réparer les inégalités créées entre l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur reconnus par l’Etat du Sénégal et présents sur la plateforme CAMPUSEN aurait été un préalable.  C’est indéniable que ce système des orientations de nouveaux bacheliers sur CAMPUSEN, tant vanté par ses concepteurs, a été un fiasco et a perturbé, désorganisé, plombé la bonne marche et le fonctionnement de la quasi-totalité des EPES confrontés à d’énormes problèmes. Si les autorités avaient voulu comprendre que pour une « égale dignité »   il fallait plus de démocratie et d’équité pour donner tout son sens au partenariat Public-Privé, nous aurions été épargnés d’une situation aussi affligeante. Les nombreux Sénégalais et Sénégalaises qui, depuis plusieurs décennies fournissent des efforts titanesques et continuent de prendre des risques pour réaliser sur fonds propres des investissements colossaux, méritent encore plus de respect et de considération. Des patriotes dont le travail ne devrait être anéanti d’aucune façon. Pour limiter les dégâts ne serait-il pas plus judicieux qu’on revienne au statu quo ante ? La qualité et l’excellence ayant un coût, les responsables en charge de l’Enseignement Supérieur doivent prendre conscience que le virtuel ne saurait être une panacée. De grâce ne sacrifiez pas les jeunes de chez nous, les autorités savent plus que tout le monde qu’il n’existe dans aucun pays du globe, même les plus développés, où TOUS LES BACHELIERS SONT BOURSIERS et où les CAMPUS SOCIAUX SONT AUTANT SURPEUPLES. Acceptez, Monsieur le Président de la République que les étudiants dans les universités publiques sont mis dans des conditions exécrables pour étudier, s’épanouir, se restaurer et se loger.
 
 
Est-il acceptable que l’Etat qui a sabordé tout le système éducatif, puisse de surcroit caresser le rêve de contrôler et avoir une main mise sur les daaras ??? Pourtant dans la Constitution il est bien écrit que « La liberté de conscience, les libertés et les pratiques religieuses ou cultuelles, la profession d’éducateur religieux, sont garanties à tous ; que les institutions et les communautés religieuses ont le droit de se développer sans entrave ; qu’elles sont dégagées de la tutelle de l’Etat ; qu’elles règlent et administrent leurs affaires d’une manière autonome ».  Nous savons que l’Etat du Sénégal fait voter les meilleures lois mais éprouve beaucoup de difficultés au moment de leur application, surtout pour les faire respecter.

Cela est une conséquence grave de l’indiscipline bien sénégalaise, notre talon d’Achille, avec la fâcheuse habitude de ne jamais régler complètement un problème, mais à moitié : le plus souvent, on se contente de déplacer le problème. Il faut que les Sénégalais comprennent que personne n’est au-dessus des lois de la République. Violer la loi entraine systématiquement des sanctions pénales.  L’Etat et les collectivités publiques qui ont le devoir de créer les conditions préalables et les institutions publiques, garantissent l’éducation des enfants. Ils ont le devoir et la charge de l’éducation et de la formation de la jeunesse par des écoles publiques. Tous les enfants, garçons et filles, en tous lieux du territoire national, ont le droit d’accéder à l’école, d’être scolarisés et d’y être maintenus jusqu’à l’âge de 14 ans au moins.

 
La mendicité éradiquée par le maintien obligatoire à l’école jusqu’à 14 ans !
 
Le 26 août 2010, nous nous félicitions de l’initiative du Sénégal de remettre au goût du jour la loi n° 75-77 du 9 juillet 1975 interdisant la MENDICITE. Il est clair que la mendicité, un délit comme l’association de malfaiteurs et le vagabondage, est interdite et punie par l’article 245 du code pénal. La mendicité, aujourd’hui, un fléau national, 35 ans après, est devenue une véritable gangrène sociale par la faute de quelques adeptes d’un obscurantisme religieux, mus par un esprit mercantile, qui rançonnent et domestiquent, en toute impunité, des réseaux d’enfants jetés en pâture. C’est la face honteuse, peu reluisante de notre société. Intolérable d’exposer ainsi la misère au quotidien en piétinant ce que l’être humain a de plus cher : sa dignité ! Au nom de quelle religion ? C’est une cruauté criminelle que de cracher sur nos valeurs de sutura, kersa et jom. Si, depuis 1975, la loi avait été appliquée dans toute sa rigueur, le phénomène ne se serait pas autant amplifié et n’aurait pas atteint un tel degré inquiétant de nuisances. De là à l’anarchie il n’y a plus qu’un tout petit pas que nous ne saurions franchir : c’est une question de salubrité nationale, et de conscience citoyenne. Nous sommes tous concernés. Il faut des mesures véritables, globales, sans équivoque et non des demi- mesures pour éradiquer la mendicité. Des leviers existent déjà pour servir de relais en facilitant l’ouverture de guichets pour recevoir des dons, aumônes, offrandes, sacrifices, autres sarax ou adya. Nous ne devons pas continuer à masquer l’ampleur du phénomène de la mendicité au Sénégal qui est une conséquence grave et flagrante de l’échec de l’ECOLE de la République. L’Etat ayant failli dans sa mission régalienne, il est le plus grand responsable de cette calamité.
 
 
 
Monsieur le Président de la République, les Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur ayant participé aux côtés des pouvoirs publics à de nombreux combats pour faciliter l’accès et améliorer la qualité dudit secteur, n’étaient pas nombreux, il y a près de 4 décennies, C’est ainsi, plus récemment,  en mars 2009, pour répondre favorablement à l’appel du Président de la République et par esprit de patriotisme et de solidarité nationale,  nous avions fait une offre de 200 places pour accueillir et former dans le Programme Spécial d’insertion des 1.500  néo bacheliers non orientés à l’UCAD, pour pouvoir bénéficier de nos conditions d’accès à une demi-exonération dans notre établissement.  Il est navrant de constater aujourd’hui, que des mesures extrêmes sont prises par réactions épidermiques, trop souvent dans la précipitation, sans boussole, et débouchent finalement sur des échecs ou autres difficultés. Des écoles privées de l’Enseignement Supérieur, qui respectent les lois et règlements, s’acquittent de leurs obligations fiscales participant ainsi à l’œuvre de développement économique et social de la Nation, à l’effort national d’alphabétisation et de formation des jeunes de leur pays, qu’elles ont toujours en pionnières, joué leur partition dans un domaine qui est le leur. A la différence de ce qui se passe actuellement, les institutions publiques, d’alors, n’accueillaient de nouveaux bacheliers chaque année qu’en fonction des places réellement disponibles, ce qui permît de former les meilleures élites du continent. De leur côté, les partenaires privés, acteurs incontournables dans la formation technique professionnelle offraient des enseignements de qualité, mettant leurs étudiants dans d’excellentes conditions de travail. Conformément à la Constitution et comme toutes les institutions nationales, publiques ou privées, reconnues comme moyens d’éducation,  ces EPES pressurés, assistent  impuissants face  à cet inqualifiable abus de pouvoir anticonstitutionnel, et dépossédés de l’argent qui leur est dû par l’Etat qui, au lieu d’honorer les arriérés qu’on lui  réclame à cor et à cri,  choisit  d’être  sourd,  feignant  d’ignorer les torts énormes dont  sont victimes ces patriotes lésés dans leur droit qui ne demandent pas l’aumône mais réclament le paiement de leurs créances. Révoltant d’entendre que 6 milliards de FCFA vont être engloutis de nouveau dans l’inquiétant gouffre à milliards sans fond, pour de chimériques projets, pendant que des étudiants, ceux-là orientés depuis 3 ans sont sacrifiés sur l’autel d’ambitions irréalistes et mal évaluées. Quelle aberration !!!
 
 
 Nous dénonçons les abus pour combattre l’anarchie, c’est un acte républicain, un devoir auquel nul ne doit se soustraire. Dès l’instant que j’ai compris, devant l’échec lamentable du système des orientations des bacheliers, que des EPES étaient honteusement pressurés donc perdants sur toute la ligne, nous avons pris la décision de ne pas accepter de nouveaux bacheliers de 2018, afin de réduire nos problèmes de trésorerie et essayer d’y voir plus clair. En effet, ce n’est pas en faisant la politique de l’autruche, que nous mettrons à nu et corrigerons les dysfonctionnements, source de toutes les difficultés rencontrées par les boursiers et le secteur privé de l’enseignement supérieur. Aussi longtemps que durera ce mode de gestion hasardeuse, aussi longtemps nous aurons des grèves répétitives.
 
 
Vous avez raison Monsieur le Président de la République, c’est des montants colossaux dépensés, énormément d’argent, pour des investissements en infrastructures improductives.  Ne pensez-vous pas qu’on a mis la charrue avant les bœufs, donnant l’impression que les choses ont été faites dans la précipitation, une course de vitesse pour faire plus, plus vite, que vos prédécesseurs ? Ayons l’humilité de reconnaitre que l’Etat du Sénégal qui semble ne pas avoir les moyens de sa politique, continue à distribuer des bourses sans discernement. Quel pays développé mais encore moins ceux de la sous-région, alloue des bourses sans se baser sur le mérite ? Le SENEGAL, PÔLE D’EXCELLENCE, a formé de grands esprits et pourquoi subitement à partir de 2012, le secteur de l’enseignement Supérieur a commencé sa descente aux enfers ? L’Etat a échoué dans la mission, ayant manqué de rationalité, d’organisation et de méthode. Un projet on le pense d’abord, l’évalue, le budgétise, le planifie pour pouvoir le réaliser. C’est clair maintenant que les concepteurs de ce nouveau système ne pourront pas aussi facilement orienter Tous les nouveaux bacheliers inscrits sur la plateforme Campusen, rien que vers les universités publiques, des UVS et des ENO, entrainant l’Etat du Sénégal dans une aventure incertaine qui relève d’un inquiétant tâtonnement. Devant l’énorme désastre, vous semblez ignorer l’étendue de l’échec du programme en décidant de façon violente et unilatérale de vous passer du partenariat public-privé, refusant du coup, de payer, en priorité, les arriérés dus aux EPES, que vous alliez d’abord injecter sans audit au préalable, « Six milliards de Francs CFA pour faciliter l’orientation des nouveaux bacheliers » ce qui n’est pas rationnel et ne règlera rien de durable.  Au nom de la morale, vous ne pouvez pas continuer à fermer les yeux sur tant de désastres qu’on a laissé volontairement s’aggraver et qui sont la cause de la faillite des EPES. Nous n’aurions jamais dû connaitre une telle situation, ni en faire les frais, si à la place d’un détournement d’objectifs, il y avait eu plus de rigueur et de sérieux dans la gestion des orientations.  A cause d’une mal-gouvernance têtue et une obstination à vouloir continuer d’inscrire plus de bacheliers boursiers que de raison, la racine même de tous nos malheurs, a eu des conséquences négatives sur la bonne marche et l’organisation de nos structures. Comment dans ce cas donner du crédit à des personnes dont le seul souci était de dépouiller les quelques méritants au profit de leurs seuls affidés, partisans ? Mes multiples alertes qui trouvent tout leur sens dans mon combat de toujours, consistaient à flétrir cette gestion calamiteuse qui nous a mis sur la paille aujourd’hui, j’espère qu’elles seront comprises, mieux acceptées et qu’elles sauront mériter toute votre attention. Soyez-en remercié par avance. Que Dieu sauve la nation sénégalaise !
 
 
 
Mme Denise d’ERNEVILLE   denisederneville@hotmail.fr
Présidente-Administrateur Financier D’ETSHOS-IMED
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