La tête de la liste nationale que l’Union citoyenne « Bunt-Bi », Théodore Chérif Monteil, ingénieur chimiste de formation dans cet entretien qu’il nous accordé, il dénonce la refonte totale du fichier électoral à quelque moins de 11 mois du scrutin.
Pour ces élections législatives de 2017, il y’a 47 listes en compétition y compris la vôtre. Une situation qui risque de compliquer d’avantage le vote. Par contre la CNA avait pris les devants en proposant 5 bulletins que l’électeur doit prendre avant de passer à l’isoloir. Etes-vous pour cette proposition ?
La meilleure solution que nous avons trouvée, c’est faire comme dans autres pays, ne pas imposer aux citoyens de prendre la totalité des bulletins pour passer à l’isoloir. Nous sommes tombés d’accord car nous avons eu un consensus fort. Car sur les 47 coalitions 33 ont accepté le principe de 5 bulletins minimum avant de passer à l’isoloir. Ce n’est pas facile au début mais à forcer d’expliquer les gens ont compris que c’était la meilleure solution. Et l’union citoyenne a fortement œuvré pour faire comprendre que c’était le moindre mal.
Mais l’autre grand problème c’est le retrait des cartes. Est-ce que vous pensez qu’on aura au moins 5 millions d’électeurs avant le jour J ?
Avec une capacité de 60 mille par jours on aura besoin de 35 à 40 jours pour produire le reste des cartes. Et aujourd’hui on n’a pas ces 35 ou 40 jours. Cela vaut dire jusqu’au jour des élections, la Direction générale des élections va continuer à produire, à trier et à expédier les cartes et à les mettre à la disposition des électeurs et ça c’est un gros souci. Cela dû à cette réforme du fichier mal pensée. On ne réforme pas de façon aussi radicale un fichier dans une année électorale et c’est une grosse faute. Nous faisons en sorte que les cartes soient bien distribuées en mettant nos moyens techniques à l’administration. Nous l’avons fait gratuitement dans le Nord et le centre. Nous avons fait des spots pour inciter aux citoyens d’aller s’inscrire et retirer leurs cartes d’électeurs. Nous sommes un parti qui met en avant la force de proposition. Union citoyenne n’est pas un parti de critique ou bien dire que je m’oppose à ceci ou à cela. A chaque fois que nous analysons une situation, nous apporterons une solution.
Cela fait 10 ans que votre parti a été créé comment comptez-vous mener la campagne, quant-on sait que les populations ont un œil négatif sur le politicien ?
Le constat est que de plus en plus le citoyen Sénégalais se désintéresser de la chose politique du fait d’une mauvaise impression qu’il avait du politique. Fort de ce constat, nous sommes dits, il est important de reparler avec les Sénégalais de tel sorte que le citoyen se réintéresse à la vie politique. Et durant ces 10 ans d’existence, nous avons parcipé à toutes les élections pour apprendre et savoir quelle est la meilleure façon de parler avec les Sénégalais. Depuis un an et demi nous travaillons sur ces élections et nous sommes le premier parti à avoir déposé sa caution et sa liste.
Pour ces élections nous allons faire des Caravanes Citoyennes. Cette caravane partira de Kaolack et sillonnera la totalité du territoire national. Nous irons dans les 45 département départements que compte le Sénégal parce que Union Citoyenne privilège le compte directement avec les citoyens. Nous ferons pas de meetings parce que nous ne croyons pas aux meetings. Nous pensons, qu’il faut aller à la rencontre des citoyens pour les expliquer notre projet et les chantiers de l’Union Citoyenne veut faire ouvrir, qu’ils y adhèrent, qu’on aille ensemble le 30 juillet prochain, faire changer la représentation nationale et en faire une véritable représentation du peuple Sénégalais.
Vous avez décidé de ne pas faire des meetings, est ce que ce n’est un problème de moyens ?
En réalité, lorsque vous faites un meeting, tout le monde vient et dans un meeting les gens n’écoutent pas les discours. Ils viennent aux meetings pour espérer quelque chose. Union citoyenne, ne propose rien d’autre que de mettre des gens à la réflexion et au travail. C’est pour cela nous préférons d’aller discuter avec eux. Parce que nous ne nous sommes pas dans l’évènementiel, dans les promesses, nous sommes plutôt dans l’engagement. Nous voulons que le citoyen même se lève et pour changer ce pays.
Entretien réalisé par Ibrahima Khalil DIEME
Pour ces élections législatives de 2017, il y’a 47 listes en compétition y compris la vôtre. Une situation qui risque de compliquer d’avantage le vote. Par contre la CNA avait pris les devants en proposant 5 bulletins que l’électeur doit prendre avant de passer à l’isoloir. Etes-vous pour cette proposition ?
La meilleure solution que nous avons trouvée, c’est faire comme dans autres pays, ne pas imposer aux citoyens de prendre la totalité des bulletins pour passer à l’isoloir. Nous sommes tombés d’accord car nous avons eu un consensus fort. Car sur les 47 coalitions 33 ont accepté le principe de 5 bulletins minimum avant de passer à l’isoloir. Ce n’est pas facile au début mais à forcer d’expliquer les gens ont compris que c’était la meilleure solution. Et l’union citoyenne a fortement œuvré pour faire comprendre que c’était le moindre mal.
Mais l’autre grand problème c’est le retrait des cartes. Est-ce que vous pensez qu’on aura au moins 5 millions d’électeurs avant le jour J ?
Avec une capacité de 60 mille par jours on aura besoin de 35 à 40 jours pour produire le reste des cartes. Et aujourd’hui on n’a pas ces 35 ou 40 jours. Cela vaut dire jusqu’au jour des élections, la Direction générale des élections va continuer à produire, à trier et à expédier les cartes et à les mettre à la disposition des électeurs et ça c’est un gros souci. Cela dû à cette réforme du fichier mal pensée. On ne réforme pas de façon aussi radicale un fichier dans une année électorale et c’est une grosse faute. Nous faisons en sorte que les cartes soient bien distribuées en mettant nos moyens techniques à l’administration. Nous l’avons fait gratuitement dans le Nord et le centre. Nous avons fait des spots pour inciter aux citoyens d’aller s’inscrire et retirer leurs cartes d’électeurs. Nous sommes un parti qui met en avant la force de proposition. Union citoyenne n’est pas un parti de critique ou bien dire que je m’oppose à ceci ou à cela. A chaque fois que nous analysons une situation, nous apporterons une solution.
Cela fait 10 ans que votre parti a été créé comment comptez-vous mener la campagne, quant-on sait que les populations ont un œil négatif sur le politicien ?
Le constat est que de plus en plus le citoyen Sénégalais se désintéresser de la chose politique du fait d’une mauvaise impression qu’il avait du politique. Fort de ce constat, nous sommes dits, il est important de reparler avec les Sénégalais de tel sorte que le citoyen se réintéresse à la vie politique. Et durant ces 10 ans d’existence, nous avons parcipé à toutes les élections pour apprendre et savoir quelle est la meilleure façon de parler avec les Sénégalais. Depuis un an et demi nous travaillons sur ces élections et nous sommes le premier parti à avoir déposé sa caution et sa liste.
Pour ces élections nous allons faire des Caravanes Citoyennes. Cette caravane partira de Kaolack et sillonnera la totalité du territoire national. Nous irons dans les 45 département départements que compte le Sénégal parce que Union Citoyenne privilège le compte directement avec les citoyens. Nous ferons pas de meetings parce que nous ne croyons pas aux meetings. Nous pensons, qu’il faut aller à la rencontre des citoyens pour les expliquer notre projet et les chantiers de l’Union Citoyenne veut faire ouvrir, qu’ils y adhèrent, qu’on aille ensemble le 30 juillet prochain, faire changer la représentation nationale et en faire une véritable représentation du peuple Sénégalais.
Vous avez décidé de ne pas faire des meetings, est ce que ce n’est un problème de moyens ?
En réalité, lorsque vous faites un meeting, tout le monde vient et dans un meeting les gens n’écoutent pas les discours. Ils viennent aux meetings pour espérer quelque chose. Union citoyenne, ne propose rien d’autre que de mettre des gens à la réflexion et au travail. C’est pour cela nous préférons d’aller discuter avec eux. Parce que nous ne nous sommes pas dans l’évènementiel, dans les promesses, nous sommes plutôt dans l’engagement. Nous voulons que le citoyen même se lève et pour changer ce pays.
Entretien réalisé par Ibrahima Khalil DIEME
