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Référendum du 18 juin au Mali : Le Conseil National de la Jeunesse pour un "OUI massif"

Mardi 30 Mai 2023

Le Conseil National de la Jeunesse du Mali ( CNJ-Mali) section Sénégal a tenu une conférence de presse ce mardi, 30 mai pour sensibiliser les ressortissants maliens sur l’importance du référendum sur la nouvelle Constitution, originellement prévu le 18 juin. 

Ce sera le premier scrutin organisé par les militaires depuis le double coup d'Etat qu'ils ont perpétré en 2020 et en 2021. Il représente une étape cruciale dans le processus de retour du pouvoir aux civils auxquels les hommes forts de Bamako se sont engagés pour mars 2024 après la tenue d'élections en février de la même année. "Les électeurs auront à répondre par oui ou par non à la question suivante, je cite : 'Approuvez-vous le projet de Constitution ?', fin de citation", a déclaré le porte-parole du Gouvernement.

Selon le Président du Conseil National de la Jeunesse malien, Mouhamed El Dicko, ce référendum décidé par les Assises nationales de refondation est une " étape importante au retour à l'ordre constitutionnel". "C'est aussi un moment qui marque le retour du Mali dans le jeu international" après la suspension du pays par l'Union Africaine et la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)".

M. Dicko de souligner que cette révision constitutionnelle est une demande de toute la population malienne. « Un document de 29 pages dont 14 titres et 129 articles et qui résume tous les demandes de la population et qui est issu des assises nationales ». « La population malienne dans sa diversité est consciente que seul. La constitution peut sortir le Mali de cette situation qu’il traverse », a-t-il fait savoir

« A cela s’ajoute la mise en place de la chambre sénatoriale qui prend en compte les préoccupations des maliens de l’extérieur et qui ont maintenant l’opportunité de recenser les problèmes auxquels ils sont confrontes dans leur pays d’accueil » a expliqué M. Dicko

Les pouvoirs du président renforcés
La junte a justifié le report du référendum par le temps nécessaire à l'installation sur le territoire des représentations de l'organe de gestion des élections et par la volonté de vulgariser le texte constitutionnel. Cette Constitution est un élément clé du vaste chantier de réformes invoqué par les militaires pour justifier de continuer à gouverner jusqu'en 2024.

Le projet renforce notablement le pouvoir du président. Dans la nouvelle Constitution, c'est le président qui "détermine la politique de la Nation", et non plus le gouvernement ; le président nomme le Premier ministre et les ministres, et met fin à leurs fonctions. Le président peut dissoudre l'Assemblée nationale.

Environ huit millions cinq cents mille électeurs seront appelé à se prononcer au référendum le 18 juin prochain selon l’Autorité indépendante de gestion des Élections(AIGE), structure chargée de l’organisation des élections au Mali.
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1.Posté par Traoré Badialo le 02/06/2023 04:41
Assimi Goïta je suis vrais fière de vous à chaque fois que prie j'oublie pas mon pays MALIBA inCHa Allah CV allé la transition oui et oui

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