L’ayatollah Ali Khamenei est l’une des figures les plus influentes et les plus puissantes du Moyen-Orient contemporain. Né le 17 juillet 1939 à Mashhad, en Iran, il incarne depuis plus de trois décennies la continuité idéologique du régime islamique instauré par la Révolution de 1979. Religieux chiite de formation, il est également un homme politique chevronné, marqué par une longue carrière au sein de la République islamique.
Avant d’accéder au sommet du pouvoir, Ali Khamenei a été un acteur actif de la Révolution iranienne aux côtés de l’ayatollah Ruhollah Khomeini, le fondateur de la République islamique. Après la chute du régime du Shah, il occupe plusieurs fonctions clés dans le nouvel État islamique, jusqu’à devenir président de la République islamique d’Iran de 1981 à 1989.
Cette période est marquée par la guerre Iran-Irak et par un climat politique tendu. En 1981, il est gravement blessé dans un attentat à la bombe lors d’un discours à Téhéran, ce qui lui laissera des séquelles permanentes et une paralysie partielle du bras droit.
Guide suprême depuis 1989
À la mort de Khomeini en 1989, le Conseil des experts désigne Ali Khamenei comme Guide suprême, la plus haute autorité du pays. Cette fonction lui confère un pouvoir absolu sur toutes les institutions : armée, justice, médias, renseignement, diplomatie, ainsi que sur les orientations stratégiques du pays, y compris le programme nucléaire. Le président de la République lui est subordonné.
Une figure conservatrice et anti-occidentale
Si le Chancelier Allemand dit que Israël fait le sale boulot de l'occident, il a raison. Car le guide connu pour son hostilité à l’Occident, notamment envers les États-Unis et Israël, Khamenei s’inscrit dans une ligne idéologique conservatrice, fidèle aux principes de la Révolution islamique. Il est un ardent défenseur de l’« islam politique » et d’un modèle de société reposant sur la charia, le rejet de l’influence étrangère, et l’exportation de la révolution.
Sous sa direction, l’Iran a renforcé ses capacités militaires, notamment dans le domaine des missiles balistiques, et poursuivi le développement de son programme nucléaire, suscitant de vives tensions internationales. Il est également accusé de soutenir des groupes armés alliés dans la région, tels que le Hezbollah au Liban, les Houthis au Yémen ou certains groupes chiites en Irak.
Une autorité incontestée, mais contestée
Si son autorité est incontestée dans le système institutionnel iranien, Ali Khamenei fait face depuis plusieurs années à une contestation populaire croissante, en particulier chez les jeunes générations. Les mouvements sociaux, les aspirations démocratiques, les sanctions économiques et les crises internes ont affaibli le lien entre le pouvoir religieux et une large partie de la société iranienne.
À 85 ans, l’ayatollah Khamenei reste néanmoins le centre de gravité du régime, gardien d’une idéologie fondée sur la souveraineté nationale, la résistance à l’Occident, et le rôle central du clergé chiite dans la gouvernance de l’État. Son éventuelle succession est déjà un sujet stratégique majeur, aussi bien en Iran que dans les chancelleries du monde.
Avant d’accéder au sommet du pouvoir, Ali Khamenei a été un acteur actif de la Révolution iranienne aux côtés de l’ayatollah Ruhollah Khomeini, le fondateur de la République islamique. Après la chute du régime du Shah, il occupe plusieurs fonctions clés dans le nouvel État islamique, jusqu’à devenir président de la République islamique d’Iran de 1981 à 1989.
Cette période est marquée par la guerre Iran-Irak et par un climat politique tendu. En 1981, il est gravement blessé dans un attentat à la bombe lors d’un discours à Téhéran, ce qui lui laissera des séquelles permanentes et une paralysie partielle du bras droit.
Guide suprême depuis 1989
À la mort de Khomeini en 1989, le Conseil des experts désigne Ali Khamenei comme Guide suprême, la plus haute autorité du pays. Cette fonction lui confère un pouvoir absolu sur toutes les institutions : armée, justice, médias, renseignement, diplomatie, ainsi que sur les orientations stratégiques du pays, y compris le programme nucléaire. Le président de la République lui est subordonné.
Une figure conservatrice et anti-occidentale
Si le Chancelier Allemand dit que Israël fait le sale boulot de l'occident, il a raison. Car le guide connu pour son hostilité à l’Occident, notamment envers les États-Unis et Israël, Khamenei s’inscrit dans une ligne idéologique conservatrice, fidèle aux principes de la Révolution islamique. Il est un ardent défenseur de l’« islam politique » et d’un modèle de société reposant sur la charia, le rejet de l’influence étrangère, et l’exportation de la révolution.
Sous sa direction, l’Iran a renforcé ses capacités militaires, notamment dans le domaine des missiles balistiques, et poursuivi le développement de son programme nucléaire, suscitant de vives tensions internationales. Il est également accusé de soutenir des groupes armés alliés dans la région, tels que le Hezbollah au Liban, les Houthis au Yémen ou certains groupes chiites en Irak.
Une autorité incontestée, mais contestée
Si son autorité est incontestée dans le système institutionnel iranien, Ali Khamenei fait face depuis plusieurs années à une contestation populaire croissante, en particulier chez les jeunes générations. Les mouvements sociaux, les aspirations démocratiques, les sanctions économiques et les crises internes ont affaibli le lien entre le pouvoir religieux et une large partie de la société iranienne.
À 85 ans, l’ayatollah Khamenei reste néanmoins le centre de gravité du régime, gardien d’une idéologie fondée sur la souveraineté nationale, la résistance à l’Occident, et le rôle central du clergé chiite dans la gouvernance de l’État. Son éventuelle succession est déjà un sujet stratégique majeur, aussi bien en Iran que dans les chancelleries du monde.