Le Front de résistance de la diaspora sénégalaise (FRDS) est sorti de son silence face aux tensions grandissantes qui secouent les universités du Sénégal depuis plusieurs jours. Dans un communiqué rendu public ce 4 décembre 2025, le mouvement, dirigé par Mme Fatou Mahine Ndiaye, exprime sa « préoccupation naturelle » quant à la situation économique, politique et sociale du pays, qu’il continue de suivre avec « fidélité à ses engagements ».
Selon le FRDS, la crise actuelle trouve son origine dans le retard important du paiement des bourses, un manquement qui a entraîné grèves, manifestations et affrontements parfois violents entre étudiants et Forces de défense et de sécurité (FDS). Une situation jugée « inquiétante » par la diaspora, qui alerte sur la dégradation progressive du climat universitaire.
Face à ces tensions, le FRDS interpelle directement l’État, lui demandant « l’arrêt sans délais des répressions policières » et « le respect des franchises universitaires ». Le mouvement invite également les autorités à « engager rapidement des négociations », jugeant indispensable un dialogue franc pour sortir d’une crise « qui perdure ».
Tout en soutenant les revendications légitimes des étudiants, le FRDS leur lance un appel à la responsabilité, les invitant à « éviter toute violence ou vandalisme » et à privilégier la voie du dialogue, seule « garantie d’une meilleure sortie de crise ».
