Le ministre du Commerce et des Petites et moyennes entreprises (PMEs), Aminata Assome Diatta, s’est prononcé, mardi, lors de la conférence de presse du gouvernement, sur la polémique autour d’une affaire d’importation frauduleuse de sucre qui continue de défrayer. Et c’est pour porter sa réplique aux travailleurs de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS), qui, au cours d’une manifestation dans les rues de Richard-Toll, dénonçaient la circulation dans le marché de 150 000 tonnes de sucre qui aurait fait perdre à la Compagnie son chiffre d’affaires et menacé des emplois.
« En ce concerne l’importation de sucre, il s’agit de 173 000 tonnes dont 107 sont faites par des industriels qui ont besoin de sucre pour la fabrication de leurs produits. Les 66 restantes sont destinées à la consommation. Mis à part le quota attribué dans l’aide alimentaire distribuée par le Président de la République lors de la pandémie de Covid-19, il y a 20 000 tonnes qui ont été attribuées à la Css qui, je vous le rappelle, n’a pas la capacité de production pour couvrir le pays », précise Assome Diatta dans les colonnes du quotidien le "soleil".
D’après le ministre du Commerce, « c’est à ce niveau qu’il y a toujours des problèmes. Mais tant que la CSS n’écoule pas son quota, on ne délivre aucune déclaration de produits alimentaires (Dipa) aux exportateurs. Et l’octroi de Dipa est gratuit, mais répond à des critères. Parfois, il peut arriver que certains détenteurs fassent cession de leur Dipa à une autre personne. Mais, dans ce cas, ça doit être signalé au ministère du Commerce ».
« En ce concerne l’importation de sucre, il s’agit de 173 000 tonnes dont 107 sont faites par des industriels qui ont besoin de sucre pour la fabrication de leurs produits. Les 66 restantes sont destinées à la consommation. Mis à part le quota attribué dans l’aide alimentaire distribuée par le Président de la République lors de la pandémie de Covid-19, il y a 20 000 tonnes qui ont été attribuées à la Css qui, je vous le rappelle, n’a pas la capacité de production pour couvrir le pays », précise Assome Diatta dans les colonnes du quotidien le "soleil".
D’après le ministre du Commerce, « c’est à ce niveau qu’il y a toujours des problèmes. Mais tant que la CSS n’écoule pas son quota, on ne délivre aucune déclaration de produits alimentaires (Dipa) aux exportateurs. Et l’octroi de Dipa est gratuit, mais répond à des critères. Parfois, il peut arriver que certains détenteurs fassent cession de leur Dipa à une autre personne. Mais, dans ce cas, ça doit être signalé au ministère du Commerce ».