La question de l’éligibilité du Premier ministre Ousmane Sonko continue d’alimenter le débat public et politique. Mais sur le terrain du droit, certaines lectures se veulent sans équivoque. Pour le constitutionnaliste Mounirou Sy, les controverses autour d’une éventuelle inéligibilité persistante du leader de Pastef ne résistent pas à l’analyse juridique.
Invité de l’émission Grand Jury ce dimanche 14 décembre 2025, le maître de conférences en droit public a tenu à clarifier ce qu’il considère comme une confusion entretenue dans l’opinion. « En l’état actuel du droit, Ousmane Sonko est éligible », a-t-il affirmé, écartant ainsi les thèses soutenant une privation durable de ses droits politiques.
Selon l’universitaire, la condamnation pour diffamation confirmée par la Cour suprême le 4 janvier 2024 — assortie de six mois de prison avec sursis et de 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts — ne produit plus aucun effet sur le plan politique. La haute juridiction ayant qualifié les faits de nature politique, cette condamnation entre dans le champ d’application de la loi d’amnistie promulguée en mars 2024, laquelle « efface rétroactivement les effets juridiques » liés à cette infraction.
Cette lecture du droit est confortée, selon Mounirou Sy, par des actes administratifs et électoraux concrets. Ousmane Sonko a été réinscrit dans le fichier électoral, une décision validée par l’administration, avant d’être élu député lors des élections législatives de novembre 2024. « Il est donc juridiquement et administrativement éligible », tranche le constitutionnaliste.
Toutefois, le président du mouvement And Tabax Jubël nuance le débat en rappelant une distinction essentielle en droit électoral. L’éligibilité, souligne-t-il, ne vaut pas automatiquement candidature. Celle-ci demeure conditionnée au respect des procédures et à la validation des juridictions compétentes, seules habilitées à statuer définitivement sur la recevabilité d’une candidature.
Invité de l’émission Grand Jury ce dimanche 14 décembre 2025, le maître de conférences en droit public a tenu à clarifier ce qu’il considère comme une confusion entretenue dans l’opinion. « En l’état actuel du droit, Ousmane Sonko est éligible », a-t-il affirmé, écartant ainsi les thèses soutenant une privation durable de ses droits politiques.
Selon l’universitaire, la condamnation pour diffamation confirmée par la Cour suprême le 4 janvier 2024 — assortie de six mois de prison avec sursis et de 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts — ne produit plus aucun effet sur le plan politique. La haute juridiction ayant qualifié les faits de nature politique, cette condamnation entre dans le champ d’application de la loi d’amnistie promulguée en mars 2024, laquelle « efface rétroactivement les effets juridiques » liés à cette infraction.
Cette lecture du droit est confortée, selon Mounirou Sy, par des actes administratifs et électoraux concrets. Ousmane Sonko a été réinscrit dans le fichier électoral, une décision validée par l’administration, avant d’être élu député lors des élections législatives de novembre 2024. « Il est donc juridiquement et administrativement éligible », tranche le constitutionnaliste.
Toutefois, le président du mouvement And Tabax Jubël nuance le débat en rappelant une distinction essentielle en droit électoral. L’éligibilité, souligne-t-il, ne vaut pas automatiquement candidature. Celle-ci demeure conditionnée au respect des procédures et à la validation des juridictions compétentes, seules habilitées à statuer définitivement sur la recevabilité d’une candidature.

