Interpellées il y a une semaine, plusieurs personnalités poursuivies pour « complot contre le gouvernement », dont l’activiste Ras Bath, ont été présentées devant un juge qui a décidé de les placer sous mandat de dépôt. L’instruction judiciaire vise également l’ancien Premier ministre Boubou Cissé.
Selon "Jeune Afrique" au terme d’une audience qui s’est tenue ce jeudi au tribunal de Bamako, le juge chargé du dossier a décidé de placer en détention préventive Mohamed Youssouf Bathily – dit Ras Bath – , ainsi que cinq de ses coprévenus. Les cinq hommes sont poursuivis dans le cadre d’une instruction judiciaire ouverte pour « atteinte à la sûreté de l’État ».
Pour voaafrique.co, le parquet évoque des faits présumés "d'atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat", des "indices graves et concordants" de l'existence d'une "entreprise criminelle" et des "actions de sabotage" contre des initiatives prises par les autorités de transition mises en place par les militaires après leur putsch.
Le parquet se garde de parler de coup d'Etat, mais c'est bien "pour des faits (présumés) de tentative de coup d'Etat" que les mis en cause ont été inculpés, a souligné dans un communiqué le collectif d'avocats qui les défend.
Cette affaire survient dans une période de profonde incertitude, dans un pays plongé depuis des années dans la crise sécuritaire et politique et confronté à la propagation jihadiste, parmi d'autres défis majeurs. Après le quatrième coup d'Etat depuis l'indépendance en août, les militaires ont mis en place des organes de transition qu'ils contrôlent étroitement mais qui sont censés céder la place à des civils élus au bout de 18 mois.
Selon "Jeune Afrique" au terme d’une audience qui s’est tenue ce jeudi au tribunal de Bamako, le juge chargé du dossier a décidé de placer en détention préventive Mohamed Youssouf Bathily – dit Ras Bath – , ainsi que cinq de ses coprévenus. Les cinq hommes sont poursuivis dans le cadre d’une instruction judiciaire ouverte pour « atteinte à la sûreté de l’État ».
Pour voaafrique.co, le parquet évoque des faits présumés "d'atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat", des "indices graves et concordants" de l'existence d'une "entreprise criminelle" et des "actions de sabotage" contre des initiatives prises par les autorités de transition mises en place par les militaires après leur putsch.
Le parquet se garde de parler de coup d'Etat, mais c'est bien "pour des faits (présumés) de tentative de coup d'Etat" que les mis en cause ont été inculpés, a souligné dans un communiqué le collectif d'avocats qui les défend.
Cette affaire survient dans une période de profonde incertitude, dans un pays plongé depuis des années dans la crise sécuritaire et politique et confronté à la propagation jihadiste, parmi d'autres défis majeurs. Après le quatrième coup d'Etat depuis l'indépendance en août, les militaires ont mis en place des organes de transition qu'ils contrôlent étroitement mais qui sont censés céder la place à des civils élus au bout de 18 mois.