Pour la sixième fois, le mouvement des élèves et étudiants originaires du village de Mandéguane (Bignona) organise des journées de consultations médicales gratuites au début du mois d’avril prochain. Une initiative largement saluée par les populations, qui n'ont pas toujours un accès facile à des services de santé de qualité. Cependant, le mouvement souffre d’un manque de subventions et de soutien de la part des responsables politiques.
À Dakar, où réside une cinquantaine d’étudiants originaires de Mandéguane, la pression est palpable sur les visages des organisateurs. Réunions à répétition, appels téléphoniques incessants… Malgré un emploi du temps chargé, Maimouna Sané, présidente de l’amicale des élèves et étudiants originaires de Mandéguane, a accepté de nous accorder une dizaine de minutes.
Selon elle, ces journées de consultations ont été lancées en 2011 grâce au soutien moral des anciens de l’amicale, dans l’objectif d’apporter une assistance à leurs parents dépourvus de moyens. « Le constat est parti d’un manque d’assistance médicale pour nos parents, car nous vivons dans une zone très enclavée. Il leur est difficile de bénéficier de certains soins de qualité », explique-t-elle.
Un déficit de moyens qui menace l’initiative
Sur la question épineuse du financement, Maimouna Sané ne cache pas les difficultés :
« Nous avons un grand souci financier. Les médicaments sont extrêmement coûteux. Pour cette édition, nous avons prévu un budget de 3,5 millions de FCFA, dont 1 400 000 FCFA pour l’achat des médicaments. À quelques jours du démarrage des consultations gratuites, nous constatons une lenteur. Nous n’arrivons toujours pas à réunir la somme nécessaire pour l’achat des médicaments », alerte-t-elle.
Elle précise également que « nous effectuons des consultations pour le cancer du sein, le dépistage du cancer du col de l’utérus, la cécité (…). Mais le véritable problème, c’est le suivi. Nous ne disposons pas de moyens pour accompagner les patients. Et nous nous rendons compte qu’à chaque édition, ce sont les mêmes patientes qui reviennent pour les mêmes pathologies ».
Des aides ponctuelles, mais insuffisantes
Sans verser dans le pessimisme, la présidente reconnaît les efforts de certaines bonnes volontés : « Certes, il y a des personnes de bonne volonté qui répondent à nos sollicitations, mais nous n’arrivons pas à faire face à certaines dépenses. Si nous pouvions bénéficier d’une subvention, ce serait beaucoup mieux », confie-t-elle.
Elle garde néanmoins espoir quant aux démarches entreprises : « Nous espérons une réponse favorable des structures sollicitées comme la Pharmacie nationale d’approvisionnement. Nous attendons également un geste du ministère de la Santé. Des lettres ont été envoyées aux autorités politiques de Bignona, mais jusque-là, aucun écho favorable ».
Une dimension éducative également prévue
Au-delà des consultations médicales, l’amicale des étudiants de Mandéguane prévoit aussi des activités éducatives. Les jeunes élèves du village ne seront pas laissés en rade : ils bénéficieront d’équipements scolaires.
À Dakar, où réside une cinquantaine d’étudiants originaires de Mandéguane, la pression est palpable sur les visages des organisateurs. Réunions à répétition, appels téléphoniques incessants… Malgré un emploi du temps chargé, Maimouna Sané, présidente de l’amicale des élèves et étudiants originaires de Mandéguane, a accepté de nous accorder une dizaine de minutes.
Selon elle, ces journées de consultations ont été lancées en 2011 grâce au soutien moral des anciens de l’amicale, dans l’objectif d’apporter une assistance à leurs parents dépourvus de moyens. « Le constat est parti d’un manque d’assistance médicale pour nos parents, car nous vivons dans une zone très enclavée. Il leur est difficile de bénéficier de certains soins de qualité », explique-t-elle.
Un déficit de moyens qui menace l’initiative
Sur la question épineuse du financement, Maimouna Sané ne cache pas les difficultés :
« Nous avons un grand souci financier. Les médicaments sont extrêmement coûteux. Pour cette édition, nous avons prévu un budget de 3,5 millions de FCFA, dont 1 400 000 FCFA pour l’achat des médicaments. À quelques jours du démarrage des consultations gratuites, nous constatons une lenteur. Nous n’arrivons toujours pas à réunir la somme nécessaire pour l’achat des médicaments », alerte-t-elle.
Elle précise également que « nous effectuons des consultations pour le cancer du sein, le dépistage du cancer du col de l’utérus, la cécité (…). Mais le véritable problème, c’est le suivi. Nous ne disposons pas de moyens pour accompagner les patients. Et nous nous rendons compte qu’à chaque édition, ce sont les mêmes patientes qui reviennent pour les mêmes pathologies ».
Des aides ponctuelles, mais insuffisantes
Sans verser dans le pessimisme, la présidente reconnaît les efforts de certaines bonnes volontés : « Certes, il y a des personnes de bonne volonté qui répondent à nos sollicitations, mais nous n’arrivons pas à faire face à certaines dépenses. Si nous pouvions bénéficier d’une subvention, ce serait beaucoup mieux », confie-t-elle.
Elle garde néanmoins espoir quant aux démarches entreprises : « Nous espérons une réponse favorable des structures sollicitées comme la Pharmacie nationale d’approvisionnement. Nous attendons également un geste du ministère de la Santé. Des lettres ont été envoyées aux autorités politiques de Bignona, mais jusque-là, aucun écho favorable ».
Une dimension éducative également prévue
Au-delà des consultations médicales, l’amicale des étudiants de Mandéguane prévoit aussi des activités éducatives. Les jeunes élèves du village ne seront pas laissés en rade : ils bénéficieront d’équipements scolaires.
