C’est ce lundi que le mouvement politique Dundu a lancé son Programme accéléré de redressement économique (PARE). Après un long exposé sur les failles du système économique sénégalais, Mouhamadou Madana Kane, leader dudit mouvement et ancien Directeur général de la Banque islamique du Sénégal (BIS), a présenté ce qu’il considère comme des solutions concrètes pour relancer l’économie nationale.
Il a profité de cette occasion pour désapprouver le recrutement de 500 enseignants, récemment annoncé par le régime de Pastef, estimant que cette décision n’est pas compatible avec l’état actuel des finances publiques.
« Le principe du réalisme, c’est d’avoir un budget par exemple 5 000 milliards et de l’orienter vers les secteurs rentables, tout en mettant de côté ce qui ne l’est pas immédiatement. Je ne suis pas d’accord avec le recrutement de 500 enseignants. Si je le dis, les enseignants seront fâchés contre moi, mais il faut dire la vérité », a-t-il soutenu.
Pour Madana Kane, il est incohérent d’engager de nouvelles dépenses salariales dans un contexte de fortes contraintes budgétaires. « On ne peut pas être dans un pays confronté à autant de contraintes budgétaires et penser à ces recrutements, alors qu’on sait qu’on n’a pas un budget capable de supporter ces charges », a-t-il expliqué.
Selon lui, les ressources prévues pour le recrutement de ces 500 nouveaux enseignants devraient plutôt être orientées vers le financement des petites et moyennes entreprises (PME). « Cet argent qu’on doit utiliser pour payer ces 500 nouveaux agents, il vaut mieux l’injecter dans les PME. En trois mois, elles peuvent générer jusqu’à 640 milliards de recettes. Après cela, on pourra recruter ces 500 enseignants. Ce n’est pas une position contre les enseignants, mais une question de redressement économique. Ce n’est pas parce que l’éducation n’est pas importante, mais parce qu’on ne peut pas se le permettre pour l’instant », a-t-il rectifié.
Il a profité de cette occasion pour désapprouver le recrutement de 500 enseignants, récemment annoncé par le régime de Pastef, estimant que cette décision n’est pas compatible avec l’état actuel des finances publiques.
« Le principe du réalisme, c’est d’avoir un budget par exemple 5 000 milliards et de l’orienter vers les secteurs rentables, tout en mettant de côté ce qui ne l’est pas immédiatement. Je ne suis pas d’accord avec le recrutement de 500 enseignants. Si je le dis, les enseignants seront fâchés contre moi, mais il faut dire la vérité », a-t-il soutenu.
Pour Madana Kane, il est incohérent d’engager de nouvelles dépenses salariales dans un contexte de fortes contraintes budgétaires. « On ne peut pas être dans un pays confronté à autant de contraintes budgétaires et penser à ces recrutements, alors qu’on sait qu’on n’a pas un budget capable de supporter ces charges », a-t-il expliqué.
Selon lui, les ressources prévues pour le recrutement de ces 500 nouveaux enseignants devraient plutôt être orientées vers le financement des petites et moyennes entreprises (PME). « Cet argent qu’on doit utiliser pour payer ces 500 nouveaux agents, il vaut mieux l’injecter dans les PME. En trois mois, elles peuvent générer jusqu’à 640 milliards de recettes. Après cela, on pourra recruter ces 500 enseignants. Ce n’est pas une position contre les enseignants, mais une question de redressement économique. Ce n’est pas parce que l’éducation n’est pas importante, mais parce qu’on ne peut pas se le permettre pour l’instant », a-t-il rectifié.

