Dans un témoignage bouleversant de gratitude et de rédemption, Halima Gadji raconte son parcours difficile et transformateur vers la maternité. Une expérience marquée par des doutes, des épreuves personnelles et un amour incommensurable envers sa fille, Anne Rabya.
« L’une des plus belles choses qu’Allah Azawajal m’a données, c’est d’être mère. C’est un amour infini. Je suis tellement reconnaissante envers Allah », commence Halima, exprimant la profonde gratitude qu’elle ressent envers Allah pour le cadeau de la maternité. Mais son histoire n’a pas toujours été aussi claire, ni aussi remplie d’amour et de bonheur.
À l’âge de 20 ans, Halima se retrouve enceinte dans une situation de vie particulièrement difficile : « J’étais financièrement au plus bas, sans diplôme, même pas le CFE. Je faisais quelques petits boulots de temps en temps. » Elle se trouve confrontée à un choix difficile, pensant qu’elle n’était pas prête à devenir mère. « Alors, j’ai voulu l’avorter. Et cela jusqu’à cinq mois de grossesse. Je me disais que ce n’était pas le moment. Que je ne pouvais pas être mère. »
Elle poursuit, soulignant le conflit intérieur qui l’a poussée à envisager l’avortement, malgré la vie qui grandissait en elle : « C’était impossible pour moi d’imaginer mêler un enfant à mon chaos. Je voulais l’épargner de la mère que je pensais être à ce moment-là. »
Halima raconte les démarches qu’elle a entreprises pour avorter, allant jusqu’à frapper à plusieurs portes pour trouver un médecin prêt à procéder à l’avortement. « J’ai accepté. J’ai pris des risques pour trouver cet argent », explique-t-elle. Le jour où elle se rend à l’adresse donnée par l’infirmier, le destin va la rattraper de manière inattendue. « En arrivant… j’ai vu des policiers l’arrêter devant moi, l’emmener menotté. »
C’est alors, dans cette scène déroutante, que Halima ressent quelque chose de bouleversant. « J’ai dit au chauffeur de continuer sans s’arrêter. J’avais la tête baissée, les yeux sur mon ventre, évitant tout regard. Et là… je l’ai sentie bouger. Comme si elle me disait : ‘C’est moi qui t’ai choisie’. » À cet instant précis, Halima décide d’arrêter toute démarche.
« Aujourd’hui, cette enfant que je voulais épargner me donne l’amour le plus pur, le plus magique. Grâce à elle, j’ai appris à m’aimer. Quand elle a eu un jour, j’ai eu un jour aussi », confie-t-elle, témoignant de la transformation profonde qu’elle a vécue grâce à sa fille.
Pour Halima, la maternité a été une réconciliation avec elle-même. À travers Anne Rabya, elle a appris à aimer la petite fille qu’elle avait été, l’adolescente qu’elle était et la femme qu’elle devient encore aujourd’hui : « À travers elle, j’ai appris à aimer la petite fille que j’étais, l’adolescente que j’étais, la femme que je deviens encore aujourd’hui. »
Avec un regard rempli de gratitude et de promesses envers Allah, Halima conclut son récit : « Yaa Allah, Tu as ouvert mes yeux à travers cet enfant que Tu m’as confiée. Je Te fais la promesse d’en prendre soin. Je l’aimerai autant qu’elle m’aime, tout comme on aime le Bien-Aimé, Allah Azawajal. Merci. »
« L’une des plus belles choses qu’Allah Azawajal m’a données, c’est d’être mère. C’est un amour infini. Je suis tellement reconnaissante envers Allah », commence Halima, exprimant la profonde gratitude qu’elle ressent envers Allah pour le cadeau de la maternité. Mais son histoire n’a pas toujours été aussi claire, ni aussi remplie d’amour et de bonheur.
À l’âge de 20 ans, Halima se retrouve enceinte dans une situation de vie particulièrement difficile : « J’étais financièrement au plus bas, sans diplôme, même pas le CFE. Je faisais quelques petits boulots de temps en temps. » Elle se trouve confrontée à un choix difficile, pensant qu’elle n’était pas prête à devenir mère. « Alors, j’ai voulu l’avorter. Et cela jusqu’à cinq mois de grossesse. Je me disais que ce n’était pas le moment. Que je ne pouvais pas être mère. »
Elle poursuit, soulignant le conflit intérieur qui l’a poussée à envisager l’avortement, malgré la vie qui grandissait en elle : « C’était impossible pour moi d’imaginer mêler un enfant à mon chaos. Je voulais l’épargner de la mère que je pensais être à ce moment-là. »
Halima raconte les démarches qu’elle a entreprises pour avorter, allant jusqu’à frapper à plusieurs portes pour trouver un médecin prêt à procéder à l’avortement. « J’ai accepté. J’ai pris des risques pour trouver cet argent », explique-t-elle. Le jour où elle se rend à l’adresse donnée par l’infirmier, le destin va la rattraper de manière inattendue. « En arrivant… j’ai vu des policiers l’arrêter devant moi, l’emmener menotté. »
C’est alors, dans cette scène déroutante, que Halima ressent quelque chose de bouleversant. « J’ai dit au chauffeur de continuer sans s’arrêter. J’avais la tête baissée, les yeux sur mon ventre, évitant tout regard. Et là… je l’ai sentie bouger. Comme si elle me disait : ‘C’est moi qui t’ai choisie’. » À cet instant précis, Halima décide d’arrêter toute démarche.
« Aujourd’hui, cette enfant que je voulais épargner me donne l’amour le plus pur, le plus magique. Grâce à elle, j’ai appris à m’aimer. Quand elle a eu un jour, j’ai eu un jour aussi », confie-t-elle, témoignant de la transformation profonde qu’elle a vécue grâce à sa fille.
Pour Halima, la maternité a été une réconciliation avec elle-même. À travers Anne Rabya, elle a appris à aimer la petite fille qu’elle avait été, l’adolescente qu’elle était et la femme qu’elle devient encore aujourd’hui : « À travers elle, j’ai appris à aimer la petite fille que j’étais, l’adolescente que j’étais, la femme que je deviens encore aujourd’hui. »
Avec un regard rempli de gratitude et de promesses envers Allah, Halima conclut son récit : « Yaa Allah, Tu as ouvert mes yeux à travers cet enfant que Tu m’as confiée. Je Te fais la promesse d’en prendre soin. Je l’aimerai autant qu’elle m’aime, tout comme on aime le Bien-Aimé, Allah Azawajal. Merci. »