Deux jours après la conclusion d’un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël, l’ayatollah Ali Khamenei a affirmé que « la République islamique l’a emporté » en infligeant « une gifle cinglante au visage de l’Amérique ». Si les combats ont cessé après douze jours de guerre ayant fait 1 190 morts, selon la Hrana News Agency, la répression s’est intensifiée dans tout le pays, sous couvert de « sauvegarde de la sécurité nationale ».
Selon les organisations de défense des droits humains Hengaw et Hrana, entre 734 et 1 295 personnes ont été arrêtées depuis le début du conflit, sous des accusations allant de « coopération avec Israël » à « atteinte à la sécurité nationale ». Le pouvoir judiciaire iranien envisage le recours systématique à la peine de mort pour ces faits, et les procédures ont été largement accélérées.
Six prisonniers ont déjà été exécutés, dont trois dans les heures ayant suivi l’annonce du cessez-le-feu. Tous avaient été arrêtés avant le début de la guerre, suscitant l’inquiétude grandissante des familles de prisonniers politiques. Parmi eux, Mahmoud Mehrabi, arrêté après les manifestations de 2022 et condamné à mort en mai 2024, dont la famille est toujours sans nouvelles.
La situation s’est aggravée depuis l’attaque israélienne contre la prison d’Evin. Selon le comité pour la libération des prisonniers politiques (CFPPI), environ 800 personnes auraient été arrêtées puis transférées dans des lieux inconnus, hors de toute procédure légale. Plusieurs prisonniers, dont Ali Younesi, étudiant primé à l’international, et Ahmadreza Djalali, universitaire irano-suédois condamné à mort, ont disparu avant de réapparaître brièvement ou d’être localisés dans des lieux de détention non précisés.
Des témoignages signalent la destruction de l’infirmerie d’Evin et des blessés parmi les détenus, notamment dans la section 4. Cécile Kohler, prisonnière française arrêtée en 2022, figure parmi les profils à haut risque selon ses proches.
Enfin, de nombreux détenus auraient été transférés dans des prisons comme Fashafuyeh ou Qarchak, où ils risquent d’être mêlés à des prisonniers de droit commun, dans ce que certains militants dénoncent comme une stratégie délibérée du régime pour affaiblir ou éliminer discrètement ses opposants.
Selon les organisations de défense des droits humains Hengaw et Hrana, entre 734 et 1 295 personnes ont été arrêtées depuis le début du conflit, sous des accusations allant de « coopération avec Israël » à « atteinte à la sécurité nationale ». Le pouvoir judiciaire iranien envisage le recours systématique à la peine de mort pour ces faits, et les procédures ont été largement accélérées.
Six prisonniers ont déjà été exécutés, dont trois dans les heures ayant suivi l’annonce du cessez-le-feu. Tous avaient été arrêtés avant le début de la guerre, suscitant l’inquiétude grandissante des familles de prisonniers politiques. Parmi eux, Mahmoud Mehrabi, arrêté après les manifestations de 2022 et condamné à mort en mai 2024, dont la famille est toujours sans nouvelles.
La situation s’est aggravée depuis l’attaque israélienne contre la prison d’Evin. Selon le comité pour la libération des prisonniers politiques (CFPPI), environ 800 personnes auraient été arrêtées puis transférées dans des lieux inconnus, hors de toute procédure légale. Plusieurs prisonniers, dont Ali Younesi, étudiant primé à l’international, et Ahmadreza Djalali, universitaire irano-suédois condamné à mort, ont disparu avant de réapparaître brièvement ou d’être localisés dans des lieux de détention non précisés.
Des témoignages signalent la destruction de l’infirmerie d’Evin et des blessés parmi les détenus, notamment dans la section 4. Cécile Kohler, prisonnière française arrêtée en 2022, figure parmi les profils à haut risque selon ses proches.
Enfin, de nombreux détenus auraient été transférés dans des prisons comme Fashafuyeh ou Qarchak, où ils risquent d’être mêlés à des prisonniers de droit commun, dans ce que certains militants dénoncent comme une stratégie délibérée du régime pour affaiblir ou éliminer discrètement ses opposants.