Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a ordonné à l'armée, jeudi 26 novembre, de lancer l'offensive finale contre les autorités dissidentes du Tigré à Mekele, capitale de cette région du Nord de l'Éthiopie.
L'armée a reçu l'ordre de "mener la (...) dernière phase" de l'opération lancée le 4 novembre contre les dirigeants du Front de libération du Peuple du Tigré (TPLF), a indiqué Abiy Ahmed sur son compte Facebook.
"La période de 72 heures accordée à la clique criminelle du TPLF pour se rendre pacifiquement est désormais terminée et notre campagne de rétablissement de l'ordre est entrée dans sa phase finale", a-t-il par ailleurs écrit sur Twitter, promettant que "tout serait mis en œuvre pour que la ville de Mekele (...) ne subisse pas de graves dégâts" et "pour protéger les civils".
Liaisons téléphoniques coupées
Reuters n'a pas été en mesure de joindre les forces du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) pour obtenir de commentaires de leur part. Il est pour l'heure impossible de vérifier les affirmations des deux camps, les liaisons téléphoniques et internet avec le Tigré étant coupées et l'accès à la région strictement contrôlé.
Le 4 novembre, le Premier ministre éthiopien a lancé une offensive pour reprendre le contrôle du Tigré, dont il accuse les forces d'avoir attaqué une base gouvernementale. Il a sommé, dimanche, les forces du TPLF, qui gouverne cette région du nord du pays, de déposer les armes avant mercredi soir, faute de quoi l'armée donnerait l'assaut à Mekele, son chef-lieu. Addis-Abeba a fait savoir lundi que la ville, qui compte 500 000 habitants, était totalement encerclée.
Avec AFP
L'armée a reçu l'ordre de "mener la (...) dernière phase" de l'opération lancée le 4 novembre contre les dirigeants du Front de libération du Peuple du Tigré (TPLF), a indiqué Abiy Ahmed sur son compte Facebook.
"La période de 72 heures accordée à la clique criminelle du TPLF pour se rendre pacifiquement est désormais terminée et notre campagne de rétablissement de l'ordre est entrée dans sa phase finale", a-t-il par ailleurs écrit sur Twitter, promettant que "tout serait mis en œuvre pour que la ville de Mekele (...) ne subisse pas de graves dégâts" et "pour protéger les civils".
Liaisons téléphoniques coupées
Reuters n'a pas été en mesure de joindre les forces du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) pour obtenir de commentaires de leur part. Il est pour l'heure impossible de vérifier les affirmations des deux camps, les liaisons téléphoniques et internet avec le Tigré étant coupées et l'accès à la région strictement contrôlé.
Le 4 novembre, le Premier ministre éthiopien a lancé une offensive pour reprendre le contrôle du Tigré, dont il accuse les forces d'avoir attaqué une base gouvernementale. Il a sommé, dimanche, les forces du TPLF, qui gouverne cette région du nord du pays, de déposer les armes avant mercredi soir, faute de quoi l'armée donnerait l'assaut à Mekele, son chef-lieu. Addis-Abeba a fait savoir lundi que la ville, qui compte 500 000 habitants, était totalement encerclée.
Avec AFP