Face aux magistrats du Pool judiciaire financier (PJF), Tahirou Sarr a choisi de bâtir sa défense sur un axe clair : démontrer le caractère légal de ses relations d’affaires avec l’État. Entendu le mercredi 17 décembre, dans le cadre de l’instruction de l’affaire dite des 91 milliards de francs CFA, l’homme d’affaires, placé sous mandat de dépôt depuis février, s’est longuement exprimé sur la nature de ses interventions financières auprès des pouvoirs publics.
Selon Les Échos, Tahirou Sarr a tenu à présenter ses transactions comme relevant non seulement de la légalité, mais aussi d’un soutien ponctuel à l’État dans des contextes jugés sensibles. À l’appui de ses déclarations, il est notamment revenu sur la période précédant l’élection présidentielle de mars 2024, remportée par Bassirou Diomaye Faye.
D’après le quotidien, l’homme d’affaires a expliqué que, pour éviter un report du scrutin, le commandement territorial devait être rapidement doté de véhicules. Une opération qui n’aurait pas été prévue dans le budget de l’État. Dans ce contexte, Tahirou Sarr affirme avoir préfinancé l’acquisition de ces véhicules sur fonds propres, en précisant qu’ils avaient été achetés « aux prix les plus bas du marché ».
Toujours selon Les Échos, le mis en cause a également déclaré qu’il mobilise régulièrement des ressources financières pour l’État sans exiger d’intérêts, se limitant à solliciter, dans certains cas, une avance. Une pratique qu’il présente comme une facilité accordée aux pouvoirs publics, et non comme une source d’enrichissement illicite.
Selon Les Échos, Tahirou Sarr a tenu à présenter ses transactions comme relevant non seulement de la légalité, mais aussi d’un soutien ponctuel à l’État dans des contextes jugés sensibles. À l’appui de ses déclarations, il est notamment revenu sur la période précédant l’élection présidentielle de mars 2024, remportée par Bassirou Diomaye Faye.
D’après le quotidien, l’homme d’affaires a expliqué que, pour éviter un report du scrutin, le commandement territorial devait être rapidement doté de véhicules. Une opération qui n’aurait pas été prévue dans le budget de l’État. Dans ce contexte, Tahirou Sarr affirme avoir préfinancé l’acquisition de ces véhicules sur fonds propres, en précisant qu’ils avaient été achetés « aux prix les plus bas du marché ».
Toujours selon Les Échos, le mis en cause a également déclaré qu’il mobilise régulièrement des ressources financières pour l’État sans exiger d’intérêts, se limitant à solliciter, dans certains cas, une avance. Une pratique qu’il présente comme une facilité accordée aux pouvoirs publics, et non comme une source d’enrichissement illicite.


