Menu

Des effluves de sweat beauty et jusque dans les fonds Qatéris : Tariq l’ éternel sauveur de Sonko.(Par Me War)

Mardi 12 Décembre 2023

 Des effluves de sweat beauty et jusque dans les fonds Qatéris : Tariq  l’ éternel sauveur  de Sonko.(Par Me War)
 
Il y’a de cela six mois, nous avions publié une contribution avec comme titre : « Tariq, Pros ou la perfide et perverse alliance entre le méchant loup du grand Jura et l’hyène de la savane sénégalaise. » Nous y évoquions  notre enfance  marquée par les récits de contes de   grand-mère.

Elle nous racontait  nous tenant en haleine et dans l’effroi les histoires d’hommes et d’animaux qui vivaient ensemble comme « Leuk » le lièvre , animal rusé mais justicier , et  « Bouki » l’hyène être hideux, cupide et lâche dans le royaume de Ndoumbelane où les forts dévoraient les faibles, l’histoire de l’orpheline « Coumba amoul ndeye ». Il en était de même dans certaines contrées comme la France qui a connu ces récits de Charles Perrault  comme l’histoire de
« Cendrillon l’orpheline ; le Petit Chaperon Rouge ; « Isengrin » le Méchant Loup des Vosges, du Jura , incarnation du mauvais esprit, du mal et  «Goupil» le rusé Renard.


 Après la lecture du verdict de condamnation ferme de sonko  à l’issue du procès l’opposant à adji sarr le loup des vosges  pour le nommer le prêcheur Tariq  Ramadan venant au secours de son   cousin de la savane sénégalaise  , à travers un  tweet  nous gratifiait de ses vociférations , diatribes:« Le Sénégal a sombré dans le chaos  depuis la condamnation d’Ousmane Sonko pour corruption de jeunesse dans le dossier face à Adji sarr et  par la faute d’un Président , à son désir à se débarrasser de ses adversaires politiques et d’un pouvoir qui refusent de jouer le jeu de la démocratie et de la transparence. Il faut demander au peuple de ne pas tomber dans le piège tendu de la violence. Il faut conseiller aux militaires de refuser d’obéir aux ordres d’un pouvoir, leur imposant de se tourner contre leurs sœurs et leurs frères sénégalais. Au peuple, il faut le courage de résister, et aux militaires le courage de désobéir. Courage le Sénégal . »

Nous rappelions que l’auteur de cette fatwa, curieuse ressemblance avec son protégé des tropiques hier adulé pour ses prêches, surtout par les femmes est devenu aujourd’hui dans son pays et  en Europe   tristement célèbre pour ses faits de grand prédateur sexuel insatiable. Aucun qualificatif ne saurait être à la dimension de cette funeste personne à qui on aurait donné avant le Bon Dieu sans confession. Il se trouve que Tariq, le  tuteur   et parrain en fornication, lui-même avait fait   l’objet d’une dizaine de plaintes pour viols, violences sexuelles et autres salacités.


La  première plaignante affirmait  sur Europe 1 que le prédicateur lui avait  fait du chantage pour la contraindre à des relations sexuelles violentes pendant un an et demi. « Il ne prenait du plaisir que dans mon humiliation et la violence," avait-elle déclaré en sanglots aux juges. Le maniaque fut mis en examen pour viols et maintenu en détention pendant des mois. D’autres plaintes pour viols avaient encombré  les bureaux des polices et des parquets. « Ta famille, tes enfants n’auront rien à perdre au milieu du scandale de ce qui sera monté contre toi", écrivait -il notamment dans un SMS que lui  avait attribué une plaignante.  A une autre victime il  balança cette phrase, la même que notre Oussou pros national avait adressée à notre petit chaperon noir, Adji raby , tout haletant et en sueur  après sa délivrance : «   Vas où tu veux Personne ne te croira ! »


Tariq Ramadan menaça aussi une pauvre dame handicapée de rendre publiques les photos nues qu’elle lui avait envoyées. "Étant sous son emprise, et comme il menaçait  ma famille et moi-même, qu’il m’insultait et qu’il me rabaissait, j’exécutais ses ordres", « des scènes de violence sexuelle d'une grande brutalité » et affirmait avoir reçu des coups à plusieurs reprises, avoir été victime de  sodomie, tout en manifestant son opposition : « j'ai hurlé de douleur en criant « stop », comme la pauvre adja Rabi dans l’antre de Sweat Beauté entre les griffes de son diable de  tortionnaire , disciple de Sade.  


Comme son cadet  adoptif du Sénégal lors de sa conférence de presse du 7 février 2021, Tariq  se dit aussi victime "d'un traquenard." Il dénonçait le "racisme antimusulman" en France et se comparait même comble de mythomanie comme l’autre  au capitaine Dreyfus.    Tariq est  aussi un « Doué pour la dissimulation et la manipulation ». Cette ligne de défense ne nous rappelle t-elle pas celle de l’autre ? Dès l’annonce de la plainte contre lui , notre Taric national, paniqué,  s’était précipité d’écrire sur sa page : « Je ne connais ni Sweat Beauté, ni  cette fille». De ce qui précède ,  nous avions conclu que ceux  qui se ressemblent  se  rassemblaient bien  , surtout entre deux  copains et parfaits  coquins. Que l’Axe du Mal , pardon du Vice entre les deux  faux dévots , mais Grands Prédateurs  Sexuels du Nord et du Sud  était  bien tracé  et instrumenté par un autre, un troisième larron sexuel poursuivi  en justice pour viol et en sursis ,maître « Branleur », pardon Branco.


Hélas , Tariq s’est encore invité comme l’avocat de son protégé le leader de l’ex Pastef, cité dans une grave affaire  qui est désormais appelée « les  Fonds de Qatari  ». Le député de la coalition majoritaire de Benno Matar Diop, lors des débats reprenant un article du journal français « le Canard Enchaîné » avait soutenu  publiquement  que « le leader de Pastef aurait reçu des fonds de 20 milliards  de bailleurs intéressés par une remise en cause d’accords et de contrats sur l’exploitation du pétrole et du gaz découverts au large du Sénégal. »Vraie ou fausse cette grave accusation ne saurait être un prétexte pour le camp de l’accusé de noyer ce gros requin des fonds qataris dans l’océan de la paisible et intègre communauté   des Mourides. Ces pastéfiens et leurs sympathisants qui sont des As de la manipulation , du mensonge voudraient  faire de cette confrérie leur refuge et en faire des alliés dans cette affaire. L’on évoque à tort que l’auteur de ces déclarations , étant député est assuré d’une impunité , car protégé par son immunité parlementaire à savoir l’irresponsabilité. D’autres optent   pour  la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire.


En deuxième lieu , certains surtout des journalistes  demande à l’auteur de ces accusations d’apporter des preuves de ses accusations. En troisième lieu , d’autres invitent le procureur de la République de s’auto saisir. À notre humble avis, ces appréciations résistent difficilement à une analyse sérieuse, à l’égalité de traitement et à l’équité entre les citoyens. S’agissant de la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire, l’article 48 du Règlement intérieur  dispose : « Il ne peut être créé de commission d’enquête parlementaire lorsque les faits ont donné lieu à des poursuites judiciaires et aussi longtemps que ces poursuites sont en cours. Si une commission a déjà été créée, sa mission prend fin dès l’ouverture d’une information judiciaire relative aux faits qui ont motivé sa création. » Devrait on rappeler que le procureur de la république aussi bien pour les motifs de ses mandats et réquisitoires a bien cité les crimes d’activités et d’entreprises terroristes avec des complices de l’intérieur et de l’extérieur du territoire , de blanchiment , et de bénéfices de fonds provenant d’entreprises ou d’activités terroristes , criminelles internationales. Le juge a même convoqué le prévenu dioma faye pour faire une jonction des faits avec ceux pour lesquels son camarade est poursuivi.


Aux journalistes et une partie de l’opinion qui demandent à l’accusé de produire les preuves avec insistance, pourquoi, ils ne l’ont pas exigé du leader de Pastef lorsqu’il avait porté de graves occasions  proclamant détenir même des preuves, lorsqu’il avait accusé son ex collègue des impôts mamour Diallo , suite à refus de céder à son chantage, « d’avoir détourné 94 milliards » suite à une transaction immobilière ? Pourquoi n’avaient  ils pas  été aussi exigeants  lorsqu’il avait accusé le directeur d’alors de Prodac, le ministre Mame mbaye Niang  en lui demandant de montrer les preuves qu’il disait détenir pour les deux accusations notamment les noms des  banques , les numéros de comptes et les chèques? Quant à la tentative de diversion comme ultime arme consistant à faire allusion au  journal « le canard enchaîné  qui aurait cité notre communauté mouride, nous la condamnons aussi vivemen.t Pour autant nous ne pouvons ni confirmer , ni  rejeter l’information  du journal selon laquelle  de prétendues sommes d’argent de milliards de dollars, faits visés par le procureur et le juge d’instruction à la base des inculpations des mis en cause.


Qu’est qui empêche au mis en cause de porter plainte contre l’accusateur comme l’avaient adji sarr et le ministre Mame Mbaye Niang contre lui ? On ne saurait nier par contre que chef de l’ex Pastef avait des liens très étroits chez une minorité de petits fils des familles maraboutiques ayant un comportement aux antipodes de la doctrine mouride dans le goût de l’argent, du luxe se dressant même  contre les prescriptions du khalife général et s’associant même aux insulteurs des figures religieuses depuis la diaspora. Ces mêmes personnes avaient même constitué le cheval de Troie des partisans  du leader de Pastef lors de leur invasion de la Grande Mosquée de Touba, semant le désordre, la destruction, saccages et incendie de biens privés, d’édifices publics manquant de peu d’attenter à la vie du khalife général des Mourides. De là à présumer que  le pastéfien chef  aurait exploité  l’hostilité d’une grande  partie des membres de  cette confrérie pour la mettre sur la table lors  du supposé contrat, il n’y a qu’un petit pas à franchir. 


En premier lieu, au regard de l’article 61 alinéa 2 de la Constitution, repris par l’article 51 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale « Aucun député ne peut être poursuivi , recherché, arrêté, détenu ou jugé à l’occasion de ses opinions ou votes émis  par lui dans l’exercice de ses fonctions. Aucun député ne peut, pendant la durée des  sessions être poursuivi, arrêté en matière criminelle, correctionnelle , qu’avec l’autorisation  de l’assemblée nationale. Le député pris en flagrant délit ou en fuite après la commission des faits délictueux, peut être arrêté, poursuivi et emprisonné sans l’autorisation du bureau de l’assemblée nationale.

Des observations se dégagent au vu et à l’analyse de ces dispositions. En premier lieu, on ne peut ici considérer les déclarations comme une opinion, dans la mesure que celles-ci n’avaient aucun rapport avec l’ordre du jour à savoir le budget , le ministère et le ministre concerné. Au contraire, il s’agissait d’accusations graves , portées non sur la personne  du collègue député, mais sur la personne d’un citoyen en son absence. Au-delà du scandale, la question que tout le monde se pose est pourquoi Tariq qui n’a pas été cité dans cette affaire, s’y est invité avec fracas comme un cheveu dans la soupe ? Ce dernier affirme à travers les  médias et dans un post audio  visuel que « Les allégations du journal sont mensongères.  Que le Qatar en tant  qu’allié de la France , n’entre jamais en contradiction avec les intérêts de la France, qui ne soutiennent pas la candidature du leader de l’ex pastef. J’attaquerai en justice parce que ce qui se passe au Sénégal  est quelque. Chose d’assez pervers politiquement. Quand on ne sait pas gérer la transparence démocratique , on crée la rumeur et on fait courir des bruits qui ne sont fondés en rien. » Tariq était accusé de faire l'apologie d'un islam radical. Il aurait tenu des conférences où l'on soutenait le FIS (Front islamique du salut) et même le GIA. Il est le petit fils de Hassan el Banna  le fondateur des  Frères Musulmans.


De ce qui précède sauf à nous prendre pour des demeurés l’ on ne pourra nous faire croire que ce qui lie  ce trio de mousquetaires hors du commun : Tariq le loup des Vosges ,  Juan le renard des landes de Catalogne  , le leader de l’ex Pastef   se limiterait  uniquement à leur vice, perversions communs : assouvir leurs pulsions sexuelles par violence et sans consentement.  Ces deux péchés et crimes peuvent se concilier non ?

Maître  Djibril War, Coordonnateur du Mouvement Citoyen  Pour la Sauvegarde et la Défense  de la République. 
 
exclusif net

Nouveau commentaire :






AUTRES INFOS

La Revue de Presse de Fatou Thiam Ngom du Jeudi 16 mai 2024 (wolof)

TOURNOI UFOA/A U20 : L’équipe nationale féminine U20 connaît ces adversaires pour la phase de groupe

Emmanuelle Keita : De l'Animation à l'Entrepreneuriat, Portrait d'une influenceuse inspirante

La Revue de Presse de Fatou Thiam Ngom du Mercredi 15 mai 2024 (wolof)

Émergence de Mula : De l'Ombre à la Lumière

Dakar, Kaolack et Mbour : Démantèlement d'un réseau de trafic de cocaïne

Le Lutteur Lac de Guiers2 arrêté !

Menace de diffusion de videos obscènes : Aisha FATTY arrêtée

RFM : Sidath Thioune finalement viré ?

Un bélier pour chaque migrant : Un Projet d'accompagnement pour les Migrants de retour (Vélingara)


Flux RSS

Inscription à la newsletter