Emprisonnés pour tenue d'une réunion publique non déclarée, les neuf (9) membres du Mouvement des forces démocratiques de libération de la Casamance (Mfdc) recouvrent la liberté. Ils sortent de prison après 15 jours de détention.
Ces supposés proches du chef rebelle vivaient à Kagnobon, localité située au niveau de la commune de Diégoune, dans le département de Bignona. Il faut rappeler que les 4 « militants du MFDC » ont été condamnés à un mois ferme de prison.
Ces 13 personnes, accusées d’« appartenir mouvement des forces démocratiques de Casamane », ont été arrêtées le samedi 6 juillet 2019 à Kagnobon pour avoir « tenter de tenir ou assister à une réunion non autorisée du comité du Mfdc de Salif Sadio, le chef de la branche armée du front nord de la Casamance.
Si l’on se fie au document de l’accord de Rome signé par le gouvernement du Sénégal et le MFDC de Salif Sadio le 22 février 2014 dont une copie est parvenu au journal Exclusif, le MFDC a « le droit » de tenir des « rencontres ou conférences » dans le cadre du processus de paix en Casamance.
« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit », peut-on lire à la partie « 5. L’Information et la communication » du document dudit accord qui fait référence à l’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme adoptée et proclamée le 10 décembre 1948. Mieux, les deux parties sont convenues, toujours selon le document de l’accord du 22 février 2014, que « nul ne peut être inquiété pendant et après ces rencontres ou conférence, du côté du MFD, comme des populations ».
« Considérant que le journaliste est une personne comme toute autre, aucun journaliste ne doit être inquiété pendant et après la diffusion d’un communiqué du MFDC ou pendant et après la recherche de l’information auprès du MFDC », selon le document d’accord.
« Un acharnement inutile »
Abdou Sané, ancien député sous l’ancien président Abdoulaye Wade, avait dénoncé
« Il n’y a que de l’arbitraire. Et même appartenir au MFDC en quoi c’est c’est un crime? Un délit? Persécution à Bignona de supposés membres du MFDC par l’Etat du Sénégal: un acharnement », a-t-il réagi
Ces supposés proches du chef rebelle vivaient à Kagnobon, localité située au niveau de la commune de Diégoune, dans le département de Bignona. Il faut rappeler que les 4 « militants du MFDC » ont été condamnés à un mois ferme de prison.
Ces 13 personnes, accusées d’« appartenir mouvement des forces démocratiques de Casamane », ont été arrêtées le samedi 6 juillet 2019 à Kagnobon pour avoir « tenter de tenir ou assister à une réunion non autorisée du comité du Mfdc de Salif Sadio, le chef de la branche armée du front nord de la Casamance.
Si l’on se fie au document de l’accord de Rome signé par le gouvernement du Sénégal et le MFDC de Salif Sadio le 22 février 2014 dont une copie est parvenu au journal Exclusif, le MFDC a « le droit » de tenir des « rencontres ou conférences » dans le cadre du processus de paix en Casamance.
« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit », peut-on lire à la partie « 5. L’Information et la communication » du document dudit accord qui fait référence à l’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme adoptée et proclamée le 10 décembre 1948. Mieux, les deux parties sont convenues, toujours selon le document de l’accord du 22 février 2014, que « nul ne peut être inquiété pendant et après ces rencontres ou conférence, du côté du MFD, comme des populations ».
« Considérant que le journaliste est une personne comme toute autre, aucun journaliste ne doit être inquiété pendant et après la diffusion d’un communiqué du MFDC ou pendant et après la recherche de l’information auprès du MFDC », selon le document d’accord.
« Un acharnement inutile »
Abdou Sané, ancien député sous l’ancien président Abdoulaye Wade, avait dénoncé
« Il n’y a que de l’arbitraire. Et même appartenir au MFDC en quoi c’est c’est un crime? Un délit? Persécution à Bignona de supposés membres du MFDC par l’Etat du Sénégal: un acharnement », a-t-il réagi