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Baba Aidara sur la sortie de Sonko : « Une mise en scène minutieuse destinée à offrir à PASTEF une seconde conquête du pouvoir »

Lundi 8 Décembre 2025

Baba Aidara sur la sortie de Sonko : « Une mise en scène minutieuse destinée à offrir à PASTEF une seconde conquête du pouvoir »
Derrière les apparences de tensions, de divergences ou de discours contradictoires, une stratégie plus fine semble se dessiner au sommet de l’État sénégalais. Selon plusieurs observateurs politiques, Ousmane Sonko ne serait pas en réaction, mais bien à l’initiative d’un dispositif politique minutieusement orchestré.

Dans une analyse qui alimente de nombreux débats, il apparaît que le leader de PASTEF joue, selon l’expression consacrée, « une partie d’échecs politique dont beaucoup ne saisissent pas encore la finesse ». L’objectif, selon cette lecture stratégique, serait clair : pérenniser l’hégémonie de PASTEF bien au-delà du premier mandat de Bassirou Diomaye Faye. Cette ambition repose sur une construction politique à double niveau, que des sources internes décrivent comme une mise en scène parfaitement calibrée.

Comme le résume l’analyse : « Son objectif ? Maintenir PASTEF au cœur du pouvoir bien au-delà de 2029. » Première composante du dispositif : « D’un côté, il charge Diomaye, présenté subtilement comme le visage des insuffisances du régime ». Ainsi, le président incarne la lourdeur institutionnelle, les limites du pouvoir et les frustrations quotidiennes, tandis que Sonko conserve son image d’opposant de principe, de gardien idéologique, d’oracle révolutionnaire. Ce glissement progressif dessine une hiérarchie implicite à l’intérieur même du duo exécutif.

Sonko, unique porte-voix des frustrations populaires

Deuxième composante de la stratégie : « De l’autre, il s’empare des frustrations populaires, comme s’il en était l’unique porte-voix, se positionnant ainsi en recours éternel. » En absorbant les colères, les impatiences et les attentes, Ousmane Sonko neutralise toute possibilité pour l’opposition d’en tirer profit. Il reste au centre de la dynamique contestataire, même en étant un acteur clé du pouvoir.

Ce mécanisme est ce qui permet, croit-on, de verrouiller l’espace politique : « Aucune opposition ne peut réellement capter les déceptions, puisqu’il les absorbe lui-même tout en restant acteur du pouvoir. »



Toujours selon l’analyse, Sonko continuerait volontairement cette approche au cours des prochaines années : « Sonko continuera donc de marteler un discours critique contre Diomaye, tout en demeurant au centre de l’appareil gouvernemental. » Il maintient ainsi une double image : leader de rupture pour le peuple, mais pilier stratégique du pouvoir pour le parti.



La projection est claire : « Et au moment le plus décisif, à la veille de la présidentielle, il orchestrera sa sortie comme une rupture salvatrice, une mise en scène minutieuse destinée à offrir à PASTEF une seconde conquête du pouvoir. » Cette rupture scénarisée permettrait à Sonko de revenir tel un sauveur, d’endosser de nouveau les habits du combattant populaire, tout en laissant à Diomaye le poids des insuffisances de l’exercice du pouvoir.
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