Le tribunal militaire de Yaoundé leur a infligé des peines de 30 à 35 ans de prison pour avoir participé, en 2017, à une tentative d’assassinat du président équato-guinéen.
La justice camerounaise a finalement rendu son verdict, mi-mars, après quatre années de procédure dans l’affaire du putsch déjoué en Guinée équatoriale. Au total, 25 hommes ont été reconnus coupables notamment de « conspiration d’assassinat, port et détention illégaux d’armes et munitions de guerre ».
Complot
Vingt-sept personnes étaient jugées, mais l’une est décédée entretemps et une autre a été acquittée. Les accusés ont comparu devant le tribunal militaire de Yaoundé, qui s’était transporté pour l’occasion dans la prison d’Ebolowa, dans le Sud, où les accusés sont détenus. En janvier 2018, la Guinée équatoriale avait affirmé avoir déjoué, le 24 décembre 2017, une tentative de « coup d’État » visant à tuer le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo dans son palais de Koete Mongomo, à une cinquantaine de kilomètres de la frontière camerounaise. Un complot attribué à des Équato-Guinéens mais aussi à des « mercenaires » étrangers qui seraient venus – ou auraient tenté de venir – du Cameroun.
Non coupable
Le 27 décembre 2017, une trentaine d’hommes avaient été arrêtés dans ce pays. Parmi eux, des Équato-Guinéens, des Centrafricains, des Camerounais et des Tchadiens qui ont tous plaidé non coupable. « Leur condamnation est absolument inique, nous n’avons à aucun moment eu la production de preuves irréfutables sur les faits imputés », a commenté leur avocat, Me Emmanuel Simh, qui a fait appel.
Arrestations massives
À 79 ans, dont près de 43 à la tête du pays, le président Obiang détient le record mondial de longévité au pouvoir pour un chef de l’État encore vivant. À la suite de ce coup d’État présumé, des centaines de personnes avaient été arrêtés en Guinée équatoriale. Plus de 130 ont été condamnées – dont la moitié par contumace – à des peines de 3 à 96 ans de prison. En 2018, Malabo avait reproché aux autres pays africains leur « manque de solidarité » pour démanteler le réseau de « mercenaires » présumés. En juin 2019, 11 Tchadiens avaient été condamnés à N’Djamena à 20 ans de prison pour « mercenariat » et participation au « coup d’État » de 2017 en Guinée équatoriale.
Jeune Afrique
La justice camerounaise a finalement rendu son verdict, mi-mars, après quatre années de procédure dans l’affaire du putsch déjoué en Guinée équatoriale. Au total, 25 hommes ont été reconnus coupables notamment de « conspiration d’assassinat, port et détention illégaux d’armes et munitions de guerre ».
Complot
Vingt-sept personnes étaient jugées, mais l’une est décédée entretemps et une autre a été acquittée. Les accusés ont comparu devant le tribunal militaire de Yaoundé, qui s’était transporté pour l’occasion dans la prison d’Ebolowa, dans le Sud, où les accusés sont détenus. En janvier 2018, la Guinée équatoriale avait affirmé avoir déjoué, le 24 décembre 2017, une tentative de « coup d’État » visant à tuer le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo dans son palais de Koete Mongomo, à une cinquantaine de kilomètres de la frontière camerounaise. Un complot attribué à des Équato-Guinéens mais aussi à des « mercenaires » étrangers qui seraient venus – ou auraient tenté de venir – du Cameroun.
Non coupable
Le 27 décembre 2017, une trentaine d’hommes avaient été arrêtés dans ce pays. Parmi eux, des Équato-Guinéens, des Centrafricains, des Camerounais et des Tchadiens qui ont tous plaidé non coupable. « Leur condamnation est absolument inique, nous n’avons à aucun moment eu la production de preuves irréfutables sur les faits imputés », a commenté leur avocat, Me Emmanuel Simh, qui a fait appel.
Arrestations massives
À 79 ans, dont près de 43 à la tête du pays, le président Obiang détient le record mondial de longévité au pouvoir pour un chef de l’État encore vivant. À la suite de ce coup d’État présumé, des centaines de personnes avaient été arrêtés en Guinée équatoriale. Plus de 130 ont été condamnées – dont la moitié par contumace – à des peines de 3 à 96 ans de prison. En 2018, Malabo avait reproché aux autres pays africains leur « manque de solidarité » pour démanteler le réseau de « mercenaires » présumés. En juin 2019, 11 Tchadiens avaient été condamnés à N’Djamena à 20 ans de prison pour « mercenariat » et participation au « coup d’État » de 2017 en Guinée équatoriale.
Jeune Afrique