Ce 15 février, Mahamoud Ali Youssouf a été choisi pour succéder au Tchadien Moussa Faki Mahamat à la tête de la Commission de l’Union africaine. Trois candidats issus de l’Afrique de l’Est étaient en lice et se sont partagés les faveurs des chefs d’État du continent.
Depuis plusieurs semaines, chaque candidat avait passé la vitesse supérieure, tentant de convaincre les chefs d’État de soutenir sa candidature au poste de président de la Commission de l’Union africaine. Raila Odinga, Richard Randriamandrato et Mahamoud Ali Youssouf espéraient succéder à Moussa Faki Mahamat. Le résultat est désormais connu.
Ce 15 février, c’est le Djiboutien Youssouf qui a remporté la mise, après 7 tours de vote à Addis-Abeba, lors du sommet de l’UA. Celui-ci a devancé le Kényan Odinga, qui a retiré sa candidature lors du dernier round. Au premier tour, les votes s’étaient pourtant répartis comme suit : 20 pour le Kényan, 18 pour le Djiboutien, et 10 pour le Malgache, qui a ensuite été éliminé au troisième tour.
Trois hommes pour un fauteuil
Raila Odinga pouvait notamment compter sur le soutien de l’EAC – l’organisation régionale est-africaine – et sur sa renommée à l’international en tant qu’ancien Premier ministre du Kenya et vétéran de la politique en Afrique de l’Est. Mais ses détracteurs pointaient justement du doigt son âge – 80 ans –, ses avis tranchés et sa personnalité clivante.
Le Malgache Richard Randriamandrato, ancien ministre des Affaires étrangères du président de Madagascar Andry Rajoelina, avait quant à lui d’abord été considéré comme l’outsider de la compétition, avant de revenir quelque peu dans le jeu en obtenant en dernière minute des voix de la SADC, l’organisation de l’Afrique australe.
A lire : Union africaine : le Mauritanien Ould Ghazouani a-t-il réussi à convaincre ?
Mahamoud Ali Youssouf comptait quant à lui sur les voix des pays francophones et arabophones du continent, ainsi que sur le soutien des organisations de la coopération islamique (OCI) et de la francophonie (OIF), mais aussi de la Ligue arabe. Il bénéficiait aussi du soutien sans faille de son président Ismaïl Omar Guelleh, d’ailleurs présent ce 15 février à l’UA.
Depuis plusieurs semaines, chaque candidat avait passé la vitesse supérieure, tentant de convaincre les chefs d’État de soutenir sa candidature au poste de président de la Commission de l’Union africaine. Raila Odinga, Richard Randriamandrato et Mahamoud Ali Youssouf espéraient succéder à Moussa Faki Mahamat. Le résultat est désormais connu.
Ce 15 février, c’est le Djiboutien Youssouf qui a remporté la mise, après 7 tours de vote à Addis-Abeba, lors du sommet de l’UA. Celui-ci a devancé le Kényan Odinga, qui a retiré sa candidature lors du dernier round. Au premier tour, les votes s’étaient pourtant répartis comme suit : 20 pour le Kényan, 18 pour le Djiboutien, et 10 pour le Malgache, qui a ensuite été éliminé au troisième tour.
Trois hommes pour un fauteuil
Raila Odinga pouvait notamment compter sur le soutien de l’EAC – l’organisation régionale est-africaine – et sur sa renommée à l’international en tant qu’ancien Premier ministre du Kenya et vétéran de la politique en Afrique de l’Est. Mais ses détracteurs pointaient justement du doigt son âge – 80 ans –, ses avis tranchés et sa personnalité clivante.
Le Malgache Richard Randriamandrato, ancien ministre des Affaires étrangères du président de Madagascar Andry Rajoelina, avait quant à lui d’abord été considéré comme l’outsider de la compétition, avant de revenir quelque peu dans le jeu en obtenant en dernière minute des voix de la SADC, l’organisation de l’Afrique australe.
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Mahamoud Ali Youssouf comptait quant à lui sur les voix des pays francophones et arabophones du continent, ainsi que sur le soutien des organisations de la coopération islamique (OCI) et de la francophonie (OIF), mais aussi de la Ligue arabe. Il bénéficiait aussi du soutien sans faille de son président Ismaïl Omar Guelleh, d’ailleurs présent ce 15 février à l’UA.