Les chefs d'État et de gouvernement de la Cédéao se sont retrouvés ce dimanche 14 décembre, à Abuja, au Nigeria. Le sommet s'est achevé dans la soirée. Les dirigeants ouest-africains ont condamné le coup d'État avorté au Bénin et surtout le putsch en Guinée-Bissau. Les chefs d'État et de gouvernement de la Cédéao ont rejeté le programme de transition proposé par la junte militaire de Bissau.
C’était un sommet marathon présidé pour la première fois par le président de la Sierra-Léonais, Julius Maada, et un sommet où les principales décisions présentées par le président de la Commission concernent essentiellement la Guinée-Bissau.
Les chefs d'État et de gouvernement de la Cédéao rejettent le programme de transition proposé par la junte militaire de Bissau et ils réclament toujours le retour immédiat à l'ordre constitutionnel. Ils demandent la mise en place d'une transition courte et inclusive, représentant et rassemblant le plus largement possible les forces politiques bissau-guinéennes.
Menaces de sanctions ciblées
Les dirigeants ouest-africains exigent la libération de tous les prisonniers politiques et des membres de la société civile détenus depuis l'arrêt du processus électoral. Ils ne prononcent pas pour l'instant de sanctions. En revanche, ils pourraient cibler des personnes qui empêcheraient la mise en place de mesures préconisées par la Cédéao.
Une nouvelle mission de haut niveau devrait s'envoler les prochains jours pour Bissau, pour rencontrer les dirigeants de la junte. Enfin, les chefs d'État ont validé le Sénégal pour la présidence de la Commission et le président Bassirou Diomaye Faye devrait suggérer dans quelques mois le nom du successeur d'Omar Alieu Touray, l'actuel président de la Commission.
RFI
C’était un sommet marathon présidé pour la première fois par le président de la Sierra-Léonais, Julius Maada, et un sommet où les principales décisions présentées par le président de la Commission concernent essentiellement la Guinée-Bissau.
Les chefs d'État et de gouvernement de la Cédéao rejettent le programme de transition proposé par la junte militaire de Bissau et ils réclament toujours le retour immédiat à l'ordre constitutionnel. Ils demandent la mise en place d'une transition courte et inclusive, représentant et rassemblant le plus largement possible les forces politiques bissau-guinéennes.
Menaces de sanctions ciblées
Les dirigeants ouest-africains exigent la libération de tous les prisonniers politiques et des membres de la société civile détenus depuis l'arrêt du processus électoral. Ils ne prononcent pas pour l'instant de sanctions. En revanche, ils pourraient cibler des personnes qui empêcheraient la mise en place de mesures préconisées par la Cédéao.
Une nouvelle mission de haut niveau devrait s'envoler les prochains jours pour Bissau, pour rencontrer les dirigeants de la junte. Enfin, les chefs d'État ont validé le Sénégal pour la présidence de la Commission et le président Bassirou Diomaye Faye devrait suggérer dans quelques mois le nom du successeur d'Omar Alieu Touray, l'actuel président de la Commission.
RFI

