Chaque jour pendant la campagne électorale, les partisans de Donald Trump ont reçu des textos et des mails qui sollicitaient leur soutien financier. Mais tous ceux qui ont répondu à ces appels à partir du mois de mars 2020 n’ont pas forcément prêté attention à une clause rédigée en petits caractères sur la page du site internet de l’entreprise chargée de collecter les fonds.
Cette clause autorisait un prélèvement automatique chaque mois, puis chaque semaine à partir de septembre, jusqu’au scrutin de novembre. Pour échapper à ces contributions hebdomadaires, les donateurs devaient décocher manuellement une case remplie par défaut.
À l’approche du scrutin, une autre clause a été introduite qui prévoyait le doublement de la mise initiale. Rapidement, les banques ont été saisies de milliers de plaintes de partisans de Donald Trump. En deux mois et demi, la campagne de Trump et le Comité national républicain ont été contraints de rembourser 530 000 donateurs involontaires pour un montant total de plus de 64 millions de dollars.
Certains contributeurs ont été ponctionnés au point de largement dépasser le plafond des dépenses de campagne autorisées par la loi.
RFI
Cette clause autorisait un prélèvement automatique chaque mois, puis chaque semaine à partir de septembre, jusqu’au scrutin de novembre. Pour échapper à ces contributions hebdomadaires, les donateurs devaient décocher manuellement une case remplie par défaut.
À l’approche du scrutin, une autre clause a été introduite qui prévoyait le doublement de la mise initiale. Rapidement, les banques ont été saisies de milliers de plaintes de partisans de Donald Trump. En deux mois et demi, la campagne de Trump et le Comité national républicain ont été contraints de rembourser 530 000 donateurs involontaires pour un montant total de plus de 64 millions de dollars.
Certains contributeurs ont été ponctionnés au point de largement dépasser le plafond des dépenses de campagne autorisées par la loi.
RFI