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Tuerie de Boffa: Pourquoi Me Ly insiste sur l'audition du CEMGA, l'ancien DG de la RTS 4...

Jeudi 15 Octobre 2020

Pour la manifestation de la vérité sur la tuerie des bucherons de la forêt de Boffa Bayotte, en Casamance, Me Ciré Clédor Ly, avocat des présumés coupables de ladite affaire exige au « juge d’instruction d’entendre l’ancien directeur de la RTS et l’actuel chef d’état major de l’armée sénégalaise ».

Pour que ses clients puissent bénéficier d’un procès équitable, l’avocat au barreau de Dakar qui s’est prononcé devant des journalistes à sa sortie du tribunal de Ziguinchor a  déclaré qu’il avait demandé au « juge d’instruction de procéder à des actes d’investigation pouvant établir le mensonge, tous les mensonges qui se trouvaient dans le procès verbal de la gendarmerie pouvant établir et apporter la preuve avec des alibis de non participation de ces personnes à ces événements. Alors le juge d’instruction a tout bonnement refusé d’écouter des témoins qui constituent des alibis, d’écouté des personnes ou autorités qui pouvaient apporter la preuve que telle personne ne pouvait pas faire partie de la tuerie ». 



 

Me Ly a également demandé au juge d’instruction d’entendre des personnes qui pouvaient « innocenter » ses clients présumés coupables et jetés en prison depuis janvier 2018. « Nous prenons aussi la responsabilité de dire que nous demandons publiquement que le juge d’instruction entende Bachir qui était le directeur de la RTS et qu’il entende aussi l’actuel chef d’état major général des armées sénégalaises, qui à l’époque, effectivement, pouvaient connaître les faits précis pouvant innocenter des personnes qui, aujourd’hui, sont injustement emprisonnées », a-t-il recommandé.

Il a aussi demandé, précise-t-il, des expertises qui allaient établir que « l’enquête de gendarmerie toujours participait d’une arnaque non et non d’une enquête judiciaire. Le juge d’instruction a rejeté ». 

Si l’on se fie à cet avocat, aucun acte d’investigation n’a été fait en dehors des auditions des parties. Pour lui, même la reconstitution n’a pas été faite. « Là aussi c’est une exigence du procès équitable que l’on fasse une reconstitution des faits et que des éléments qu’il considère que des éléments de preuve puissent être confortés ou ne peuvent être confortés par cette reconstitution des faits ». 
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