Parmi les 16 détenus transférés à Dakar, Seydi Sané, né le 31 décembre 1938 à Toubacouta, est décédé ce matin au Pavillon Spécial. Selon la RFM qui donne l'information, Seyni Sané n'a pas été inculpé mais il a été arreté parce qu'il est chef du village de Toubacouta.
Son fils interrogé par la RFM dénonce."Il n'est pas acteur dans cette affaire. Mon père n'a pas été inculpé mais il a été arreté en tant que témoin parce qu'il est chef du village. Nous avons introduit à mainte reprise des demandes de libertés provisoires auprès le juge d’instruction du 2e cabinet parce que son état de santé se détériorait de jour en jour", déplore le porte parole de la famille éplorée.
"L’année dernière nous avons engagé un avocat. Nous lui avons dit que le vieux a plus de 85 ans. On ne peut pas mettre en prison un vieux de 85 ans et qui est, de surcroît, malade. Et ce qu’ils lui reprochent, le vieux ne l’a pas fait", rectifie Ibou Sané, son fils, sur les ondes de la Rfm.
Pour rappel le dimanche 25 février 2018, vers six heures du matin, les 16 détenus inculpés suite à la tuerie de Boffa ont été discrètement transférés de la Maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor vers des établissements pénitentiaires de Dakar.
Cela, par avion militaire et grâce à des éléments du Groupement d’intervention de la Gendarmerie nationale (Gign) lourdement armées. Cette décision a été prise le 9 février 2018 par le juge d’instruction près le tribunal de grande instance de Ziguinchor.
Ces détenus sont tous inculpés par le juge d’instruction du 2e cabinet pour les délits que voici : association de malfaiteurs, détention d’arme de première catégorie sans autorisation administrative préalable, participation à un mouvement insurrectionnel, assassinat, vol en réunion avec port d’armes et usage de violences et de séquestration illégale.
Son fils interrogé par la RFM dénonce."Il n'est pas acteur dans cette affaire. Mon père n'a pas été inculpé mais il a été arreté en tant que témoin parce qu'il est chef du village. Nous avons introduit à mainte reprise des demandes de libertés provisoires auprès le juge d’instruction du 2e cabinet parce que son état de santé se détériorait de jour en jour", déplore le porte parole de la famille éplorée.
"L’année dernière nous avons engagé un avocat. Nous lui avons dit que le vieux a plus de 85 ans. On ne peut pas mettre en prison un vieux de 85 ans et qui est, de surcroît, malade. Et ce qu’ils lui reprochent, le vieux ne l’a pas fait", rectifie Ibou Sané, son fils, sur les ondes de la Rfm.
Pour rappel le dimanche 25 février 2018, vers six heures du matin, les 16 détenus inculpés suite à la tuerie de Boffa ont été discrètement transférés de la Maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor vers des établissements pénitentiaires de Dakar.
Cela, par avion militaire et grâce à des éléments du Groupement d’intervention de la Gendarmerie nationale (Gign) lourdement armées. Cette décision a été prise le 9 février 2018 par le juge d’instruction près le tribunal de grande instance de Ziguinchor.
Ces détenus sont tous inculpés par le juge d’instruction du 2e cabinet pour les délits que voici : association de malfaiteurs, détention d’arme de première catégorie sans autorisation administrative préalable, participation à un mouvement insurrectionnel, assassinat, vol en réunion avec port d’armes et usage de violences et de séquestration illégale.