Le contexte sécuritaire actuel, marqué par des menaces nouvelles et complexes, impose une redéfinition des stratégies de sécurité. C’est ce qu’a souligné le Général de Brigade Jean Diémé, Directeur général du Centre des Hautes Etudes de Défense et de Sécurité (CHEDS), lors d’un séminaire de lancement du Programme de Coopération Territoriale pour le Développement de la Sécurité et de la Prévention (PCTDSP) dans la zone Centre du Sénégal. Ce programme vise à impliquer activement les acteurs locaux, notamment les jeunes, les femmes, les autorités administratives, ainsi que les collectivités territoriales, dans la gestion de la sécurité.
« L’individu est à la fois sujet et acteur de l’insécurité. Les collectivités territoriales doivent donc être en mesure d’apporter des réponses adéquates aux diverses menaces sécuritaires », a déclaré le Général Jean Diémé. Depuis sa création en 2013, le CHEDS travaille à la mise en place d’une réflexion stratégique pour une sécurité dite « inclusive », intégrant de nouveaux acteurs et renforçant les capacités des collectivités locales.
Sécurité dans la zone Centre : Défis multiformes
La zone Centre, regroupant les régions de Diourbel, Fatick, Kaffrine, et Kaolack, fait face à des défis sécuritaires variés et complexes. Parmi ces défis, le Général Diémé a mentionné les tensions frontalières récurrentes entre le Sénégal et la Gambie, ainsi que les conflits entre agriculteurs et éleveurs. Ces derniers découlent souvent d’une mauvaise gestion ou d’une méconnaissance des couloirs de passage pour le bétail.
La zone est également confrontée à des cambriolages fréquents, à des attaques contre des stations de services et des services publics, ainsi qu’à des trafics d’armes sur l’axe Touba-Kaffrine-Koungheul. Le vol de bétail, les litiges fonciers et les conflits communautaires aggravent l’insécurité, tandis que le trafic de bois, notamment dans les zones de Koungheul et Ida Mouride, complique davantage la situation.
Appel à une co-production de la sécurité
Face à ces menaces, le Général Diémé a insisté sur la nécessité de bâtir de nouvelles synergies entre les forces de défense, les collectivités territoriales et les organisations de la société civile. Il a appelé les maires, en tant qu’élus locaux, à jouer un rôle clé dans cette démarche de « co-production de la sécurité ».
« L’heure est venue d’envisager une forme de co-production de la sécurité dans nos territoires. Cette sécurité collaborative doit reposer sur des bases juridiques solides, impliquer des acteurs clés et utiliser des mécanismes adaptés aux réalités locales », a-t-il précisé.
Le séminaire s’inscrit dans la dynamique de l’Acte III de la décentralisation, visant à rendre les collectivités territoriales « viables, compétitives et porteuses de développement durable ». Pour le Général Jean Diémé, la sécurité ne peut plus être l’affaire exclusive des forces de défense et de sécurité, mais nécessite une implication active des collectivités locales, des citoyens et des structures de la société civile.
Une réflexion commune pour la sécurité de demain
Le séminaire de lancement du PCTDSP a permis aux participants de dresser une cartographie détaillée des menaces sécuritaires spécifiques à la zone Centre, tout en ouvrant la voie à une collaboration renforcée pour la prévention de ces menaces. À travers cette approche inclusive, le CHEDS ambitionne de contribuer à la construction d’une sécurité durable et adaptée aux réalités locales, en faisant des collectivités territoriales des acteurs clés du changement et de la stabilité.
Le discours du Général de Brigade Jean Diémé reflète l’importance d’une action concertée pour répondre aux enjeux de sécurité contemporains, et appelle à une mobilisation collective pour faire face aux nouvelles menaces qui pèsent sur les populations sénégalaises.
« L’individu est à la fois sujet et acteur de l’insécurité. Les collectivités territoriales doivent donc être en mesure d’apporter des réponses adéquates aux diverses menaces sécuritaires », a déclaré le Général Jean Diémé. Depuis sa création en 2013, le CHEDS travaille à la mise en place d’une réflexion stratégique pour une sécurité dite « inclusive », intégrant de nouveaux acteurs et renforçant les capacités des collectivités locales.
Sécurité dans la zone Centre : Défis multiformes
La zone Centre, regroupant les régions de Diourbel, Fatick, Kaffrine, et Kaolack, fait face à des défis sécuritaires variés et complexes. Parmi ces défis, le Général Diémé a mentionné les tensions frontalières récurrentes entre le Sénégal et la Gambie, ainsi que les conflits entre agriculteurs et éleveurs. Ces derniers découlent souvent d’une mauvaise gestion ou d’une méconnaissance des couloirs de passage pour le bétail.
La zone est également confrontée à des cambriolages fréquents, à des attaques contre des stations de services et des services publics, ainsi qu’à des trafics d’armes sur l’axe Touba-Kaffrine-Koungheul. Le vol de bétail, les litiges fonciers et les conflits communautaires aggravent l’insécurité, tandis que le trafic de bois, notamment dans les zones de Koungheul et Ida Mouride, complique davantage la situation.
Appel à une co-production de la sécurité
Face à ces menaces, le Général Diémé a insisté sur la nécessité de bâtir de nouvelles synergies entre les forces de défense, les collectivités territoriales et les organisations de la société civile. Il a appelé les maires, en tant qu’élus locaux, à jouer un rôle clé dans cette démarche de « co-production de la sécurité ».
« L’heure est venue d’envisager une forme de co-production de la sécurité dans nos territoires. Cette sécurité collaborative doit reposer sur des bases juridiques solides, impliquer des acteurs clés et utiliser des mécanismes adaptés aux réalités locales », a-t-il précisé.
Le séminaire s’inscrit dans la dynamique de l’Acte III de la décentralisation, visant à rendre les collectivités territoriales « viables, compétitives et porteuses de développement durable ». Pour le Général Jean Diémé, la sécurité ne peut plus être l’affaire exclusive des forces de défense et de sécurité, mais nécessite une implication active des collectivités locales, des citoyens et des structures de la société civile.
Une réflexion commune pour la sécurité de demain
Le séminaire de lancement du PCTDSP a permis aux participants de dresser une cartographie détaillée des menaces sécuritaires spécifiques à la zone Centre, tout en ouvrant la voie à une collaboration renforcée pour la prévention de ces menaces. À travers cette approche inclusive, le CHEDS ambitionne de contribuer à la construction d’une sécurité durable et adaptée aux réalités locales, en faisant des collectivités territoriales des acteurs clés du changement et de la stabilité.
Le discours du Général de Brigade Jean Diémé reflète l’importance d’une action concertée pour répondre aux enjeux de sécurité contemporains, et appelle à une mobilisation collective pour faire face aux nouvelles menaces qui pèsent sur les populations sénégalaises.