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RDC : Le cardinal Fridolin Ambongo accusé d'avoir tenu des propos fragilisent la communion nationale

Jeudi 4 Avril 2024

En RDC, ce 3 avril 2024, le porte-parole du gouvernement est revenu sur les propos du cardinal Fridolin Ambongo tenus lors de la dernière messe pascale. Le chef de l’Église catholique congolaise avait notamment estimé que des récents ralliements au M23, rébellion qui sévit dans l’est du pays, sont en partie dus à « des gestes qui blessent les autres, qui fragilisent la communion nationale ». Patrick Muyaya a souligné que ces mots « peuvent être perçus comme un encouragement, comme un soutien moral à ceux qui choisissent de prendre les armes pour penser conquérir le pouvoir ».


En République démocratique du Congo (RDC), les propos du cardinal Fridolin Ambongo lors de la messe pascale du 31 mars 2024 ont fait réagir le gouvernement qui les juge « graves » et attentatoires.

L’archevêque de Kinshasa avait interpellé les autorités sur les actes posés qui pouvaient, selon lui, inciter à la rébellion. C’était après qu’une poignée de membres du parti de l’ex-président Joseph Kabila a rejoint la rébellion du M23 dans l’Est de la RDC, soutenue par le Rwanda.



Le gouvernement considère outranciers les propos du cardinal et dit attendre des « clarifications ». Patrick Muyaya, le porte-parole du gouvernement, s’est exprimé à ce propos ce 3 avril 2024 lors d’une conférence de presse à laquelle a assisté notre correspondant, Pascal Mulegwa.



« J’espère qu’il fera une clarification »
« Des Congolais qui veulent prendre des armes pour tuer des Congolais, pour accéder au pouvoir, alors qu’on a fait le choix de la démocratie, c’est inquiétant, a d’abord souligné celui qui est aussi ministre de la Communication et des médias. Lorsqu’on se souvient des propos tenus par l’abbé Nshole où "On avait besoin d’un courageux", est-ce que le fameux courageux a été trouvé par ‘‘l’Église catholique’’ ? – entre guillemets parce qu’il ne faut pas faire d’amalgame. Parce que les mots du Cardinal – j’espère qu’il fera une clarification – peuvent être perçus comme un encouragement, comme un soutien moral à ceux qui choisissent de prendre les armes pour penser conquérir le pouvoir, alors que nous sommes dans un cycle depuis deux ans qui veut que nous puissions sortir de cela ».

Patrick Muyaya poursuit : « Là, ce n’est pas une rébellion, c’est une agression qui est établie d’un pays étranger. Que des compatriotes pensent qu’il faut se mettre sous celui qui tue d’autres Congolais, sous prétexte que ça ne va pas dans le pays, il y a un véritable problème. »
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