Après plus de dix ans de procédure, la Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA) de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) avait, en mai 2021, donné gain de cause à Postfinances. Ses 13 juges avaient condamné Sagef (Société d’aménagement et de gestion d’équipement foncier) et Saar Vie Sa (ex-Ilico Saa) à verser à la filiale de La Poste 1 milliard 396 millions 389 mille 797 francs CFA. La Cour avait en plus autorisé celle-ci à valider une hypothèque portant sur 11 immeubles de Saar Vie.
Mais à la place d’une application de la décision, les parties ont conclu un protocole qui a permis à Saar Vie de verser en tout 450 millions de francs CFA; Postefinances renonçant au montant accordé par la CCJA et aux biens hypothéqués.
Si l’on sort la calculette, la filiale de La Poste a laissé filer, en plus de 11 immeubles, près de 1 milliard de francs CFA, exactement 946 millions 389 mille 797. Pis, cet accord a été conclu sans l’aval du Conseil d’administration de Postefinances.
Après avoir découvert ce manque à gagner pour une société publique qui avait de gros soucis de trésorerie au point de ne plus pouvoir payer ses salaires, les nouveaux dirigeants de Postefinances ont porté plainte. Le parquet financier, qui s’est saisi de l’affaire, a actionné la DIC pour enquête.
C’est ainsi que Mouhamadou Diaité, Abdoul Aziz Diallo et Amadou Diagne, respectivement ancien directeur général de La Poste, ancien directeur général de Postefinances et PCA de Saar Vie, ont été entendus par les enquêteurs. Libération, qui révèle cette affaire, indique que l’enquête est bouclée, «la balle est dans le camp du parquet financier».
La Sagef est une société de construction de logements sociaux et de travaux publics.
Saar Vie, anciennement Ilico Saa, est une compagnie d’assurance appartenant au groupe Saar, basé au Cameroun. Selon Libération, qui n’a pas livré plus de détails, ces deux entreprises ont été condamnées par la CCJA pour avoir manqué à leurs obligations, sans doute vis-à-vis de Postefinances, dans le cadre de «placements financiers».
Mais à la place d’une application de la décision, les parties ont conclu un protocole qui a permis à Saar Vie de verser en tout 450 millions de francs CFA; Postefinances renonçant au montant accordé par la CCJA et aux biens hypothéqués.
Si l’on sort la calculette, la filiale de La Poste a laissé filer, en plus de 11 immeubles, près de 1 milliard de francs CFA, exactement 946 millions 389 mille 797. Pis, cet accord a été conclu sans l’aval du Conseil d’administration de Postefinances.
Après avoir découvert ce manque à gagner pour une société publique qui avait de gros soucis de trésorerie au point de ne plus pouvoir payer ses salaires, les nouveaux dirigeants de Postefinances ont porté plainte. Le parquet financier, qui s’est saisi de l’affaire, a actionné la DIC pour enquête.
C’est ainsi que Mouhamadou Diaité, Abdoul Aziz Diallo et Amadou Diagne, respectivement ancien directeur général de La Poste, ancien directeur général de Postefinances et PCA de Saar Vie, ont été entendus par les enquêteurs. Libération, qui révèle cette affaire, indique que l’enquête est bouclée, «la balle est dans le camp du parquet financier».
La Sagef est une société de construction de logements sociaux et de travaux publics.
Saar Vie, anciennement Ilico Saa, est une compagnie d’assurance appartenant au groupe Saar, basé au Cameroun. Selon Libération, qui n’a pas livré plus de détails, ces deux entreprises ont été condamnées par la CCJA pour avoir manqué à leurs obligations, sans doute vis-à-vis de Postefinances, dans le cadre de «placements financiers».