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Polémiques, attaques, doutes : le difficile règne de la Miss France Angélique Angarni-Filopon

Mardi 18 Novembre 2025

Le rêve d’un règne radieux s’est transformé en véritable parcours du combattant pour Angélique Angarni-Filopon. Un an après son sacre, la Miss France 2024 quitte son écharpe avec une sincérité teintée d’amertume. « Si ça se trouve, la prochaine ralliera tout le monde. Moi, j’ai essayé, ça n’a pas marché… », confie-t-elle dans les colonnes de Paris Match. Une confidence qui en dit long sur une année marquée par les polémiques, les attaques violentes et les doutes personnels.


À peine élue, Angélique se retrouve au centre d’un débat national inattendu : son âge. À 34 ans, elle devient la première Miss France de cette tranche d’âge, une exception qui aurait pu être un symbole d’inclusivité. Elle devient surtout la cible de remarques acerbes et d’attaques racistes. L’ex-Miss Martinique doit encaisser, seule, une violence verbale qui s’amplifie au fil des jours.

En janvier, la polémique enfle encore davantage lorsqu’elle refuse de s’exprimer sur les attentats de Charlie Hebdo, dix ans après le drame. La réaction est immédiate : critiques massives, moqueries, rappel à l’ordre. Sous pression, Angélique finit par condamner « fermement » les actes terroristes, dans une démarche qui sonne comme un rétropédalage forcé.

Tournée interrompue et mains courantes : un climat de tension permanente
La tempête médiatique devient telle que la société Miss France décide d’interrompre temporairement sa tournée promotionnelle. Menaces, insultes, pressions : Angélique dépose plusieurs mains courantes pour se protéger. Elle avoue aujourd’hui avoir commencé à douter d’elle-même. « Tu en viens à te demander si tu es une bonne personne, plus même qu'une bonne Miss France », confie-t-elle.

Le malaise est profond : elle tarde à emménager dans l’appartement de fonction mis à sa disposition à Paris, hésite à s’exposer, envisage même de rendre son titre. « Ce n’était pas un abandon, précise-t-elle. C’était beaucoup, malgré mon âge et ma maturité. »

Des critiques incessantes sur son apparence : la goutte de trop
Si la pression médiatique s’apaise par moments, les réseaux sociaux, eux, ne faiblissent jamais. Remarques sur son style, son corps, son poids : Angélique subit un harcèlement quotidien. Fin juillet, à bout de nerfs, elle prend la parole sur TikTok pour dénoncer ces attaques. En larmes, elle appelle à la bienveillance : « Ce n’est pas normal de devoir vivre avec ça… Je veux être là pour celles qui ont des complexes, moi aussi j’en ai. » Une séquence qui bouleverse ses abonnés, mais qui révèle surtout l’impact psychologique de son année de règne.

Coaching, prise de conscience et devoir de vérité
Très touchée par la violence numérique qu’elle a subie, Angélique convainc la société Miss France d’intégrer un module de formation sur le cyberharcèlement pour les futures candidates. Lors d’un atelier animé en Martinique, elle choisit de lire elle-même certains des commentaires haineux qu’elle a reçus. « Elles ont été choquées. J’ai vu des larmes. Mais je voulais leur dire la vérité. »

Ce moment de transmission marque un tournant : de victime, Angélique devient militante, déterminée à sensibiliser les jeunes femmes à la réalité brutale de l’exposition médiatique.

Et maintenant ? Une page se tourne, mais l’histoire continue
Malgré les épreuves, Angélique Angarni-Filopon regarde vers l’avenir. Elle rêve de télévision, de cinéma, ou peut-être même d’un livre retraçant son parcours hors norme. « Pourquoi pas raconter ce que j’ai vécu ? », glisse-t-elle. Une manière, peut-être, de transformer une année douloureuse en un message de résilience.

Loin du faste des projecteurs, l’ancienne Miss France repart avec une certitude : porter une couronne n’est jamais un conte de fées. C’est parfois, aussi, une bataille silencieuse.


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