On en sait un peu plus sur l’avion privé qui s’est écrasé hier soir à Tver dans une ville au nord de la Russie. D’après le rapport détaillé publié, l'avion qui s’est écrasé et qui avait à son bord, Evgueni Prigojine fondateur du groupe paramilitaire Wagner a perdu 2,4 km d'altitude en seulement une demi-minute.
Le service Flightradar24 a publié un rapport complet sur l'accident d'avion dans la région de Tver. Selon la ressource, les récepteurs ont reçu les premières informations d'Embraer à 17h46 (heure de Moscou). À 18h10, l'avion a atteint son altitude de croisière.
Après 9 minutes, la vitesse verticale de l'avion a commencé à changer radicalement : de 30 100 pieds à 19 725 pieds. Ensuite, l'Embraer Legacy 600 qui a descendu 2,4 km en 30 secondes, a maintenu son altitude pendant quelques secondes supplémentaires, puis a commencé à tomber et s'est écrasé.
Selon une source de Readovka, Eugène Prigojine est bien mort dans cet accident d'avion. Parmi les passagers figuraient également Dmitri Outkine et Valery Chekalov, indiquait hier l'Agence fédérale du transport aérien.
Evguéni Prigojine, ennemi de Poutine
Evguéni Prigojine avait été à l’origine en juin d’une rébellion dirigée contre l’état-major russe et le ministre de la Défense Sergueï Choïgou, menée par ses hommes, qui avaient brièvement capturé des sites militaires dans le sud de la Russie avant de se diriger vers Moscou.
Il avait finalement renoncé à cette mutinerie et un accord prévoyait son départ en Biélorussie. Ses combattants pouvaient soit l’y rejoindre, soit entrer dans l’armée russe régulière, soit retourner à la vie civile.
Dmitri Outkine, autre dirigeant de Wagner, pourrait également être mort
Sur Telegram, la chaîne Grey Zone, proche du groupe Wagner, accuse explicitement l’armée russe d’avoir descendu l’avion avec un missile antiaérien. La chaîne assure que des témoins ont entendu « deux explosions caractéristiques du travail de la défense antiaérienne ».
Selon plusieurs chaînes Telegram, Dmitri Outkine, connu pour ses sympathies nazies et être le véritable fondateur de la milice Wagner, était également à bord de l’avion.
La mort de Prigojine ne serait « une surprise pour personne » selon les États-Unis
Mercredi soir, Vladimir Poutine était lui dans le sud-ouest de la Russie, à Koursk, où il préside une cérémonie de décoration militaire, en souvenir de la bataille de la Seconde Guerre mondiale du même nom. Il ne s’est pas exprimé sur le crash de l’avion.
Du côté des États-Unis, la mort de Prigojine ne « serait une surprise pour personne », a réagit Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de l’exécutif américain. « Nous avons vu ce qui a été rapporté. Si cela était confirmé, ce ne serait une surprise pour personne », a-t-elle indiqué. Joe Biden s’est dit également « pas surpris » de la possible mort du chef militaire russe. « Peu de choses ne se passent en Russie sans que Poutine n’y soit pour quelque chose », a ajouté le président américain.
C’est un « signal de Poutine aux élites russes avant les élections de 2024 », a de son côté estimé Mykhaïlo Podoliak, un conseiller présidence ukrainienne, ajoutant que « Poutine ne pardonne à personne ».
Ouest-France
Le service Flightradar24 a publié un rapport complet sur l'accident d'avion dans la région de Tver. Selon la ressource, les récepteurs ont reçu les premières informations d'Embraer à 17h46 (heure de Moscou). À 18h10, l'avion a atteint son altitude de croisière.
Après 9 minutes, la vitesse verticale de l'avion a commencé à changer radicalement : de 30 100 pieds à 19 725 pieds. Ensuite, l'Embraer Legacy 600 qui a descendu 2,4 km en 30 secondes, a maintenu son altitude pendant quelques secondes supplémentaires, puis a commencé à tomber et s'est écrasé.
Selon une source de Readovka, Eugène Prigojine est bien mort dans cet accident d'avion. Parmi les passagers figuraient également Dmitri Outkine et Valery Chekalov, indiquait hier l'Agence fédérale du transport aérien.
Evguéni Prigojine, ennemi de Poutine
Evguéni Prigojine avait été à l’origine en juin d’une rébellion dirigée contre l’état-major russe et le ministre de la Défense Sergueï Choïgou, menée par ses hommes, qui avaient brièvement capturé des sites militaires dans le sud de la Russie avant de se diriger vers Moscou.
Il avait finalement renoncé à cette mutinerie et un accord prévoyait son départ en Biélorussie. Ses combattants pouvaient soit l’y rejoindre, soit entrer dans l’armée russe régulière, soit retourner à la vie civile.
Dmitri Outkine, autre dirigeant de Wagner, pourrait également être mort
Sur Telegram, la chaîne Grey Zone, proche du groupe Wagner, accuse explicitement l’armée russe d’avoir descendu l’avion avec un missile antiaérien. La chaîne assure que des témoins ont entendu « deux explosions caractéristiques du travail de la défense antiaérienne ».
Selon plusieurs chaînes Telegram, Dmitri Outkine, connu pour ses sympathies nazies et être le véritable fondateur de la milice Wagner, était également à bord de l’avion.
La mort de Prigojine ne serait « une surprise pour personne » selon les États-Unis
Mercredi soir, Vladimir Poutine était lui dans le sud-ouest de la Russie, à Koursk, où il préside une cérémonie de décoration militaire, en souvenir de la bataille de la Seconde Guerre mondiale du même nom. Il ne s’est pas exprimé sur le crash de l’avion.
Du côté des États-Unis, la mort de Prigojine ne « serait une surprise pour personne », a réagit Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de l’exécutif américain. « Nous avons vu ce qui a été rapporté. Si cela était confirmé, ce ne serait une surprise pour personne », a-t-elle indiqué. Joe Biden s’est dit également « pas surpris » de la possible mort du chef militaire russe. « Peu de choses ne se passent en Russie sans que Poutine n’y soit pour quelque chose », a ajouté le président américain.
C’est un « signal de Poutine aux élites russes avant les élections de 2024 », a de son côté estimé Mykhaïlo Podoliak, un conseiller présidence ukrainienne, ajoutant que « Poutine ne pardonne à personne ».
Ouest-France
