Le gouvernement Ousmane SONKO sous Diomaye FAYE a mieux insisté sur des nominations politiques, sans appel à candidature et sans tenir compte du capitalisme managérial que comptent le Sénégal et sa diaspora.
Les appels à candidature sont une excellente approche malheureusement non appliquée. L’avantage qu’ils peuvent induire permet d’éviter de nommer à des postes de responsabilités - surtout pour les sociétés nationales des citoyens qui n’ont aucune connaissance légitimée soit par le diplôme ou par l’expérience en matière de gestion des organisations ou des entreprises. Le diplôme ou l’expérience en gestion est un impératif conditionnel à la direction des sociétés nationales.
Le décisionnel dans la gestion des organisations est un construit concerté avec la hiérarchie. S’il s’agit du secteur privé, il y a le conseil d’administration qui est coercitif. S’il est question du secteur public, il y a, en plus du conseil d’administration, le ministre et le président de la république. Dans les sociétés d’Etat, on est nommé par le ministre ou le président de la république et toutes les actions sont financées par un plan bien précis. Par conséquent, la responsabilité décisionnelle doit être encadrée.
Les juristes qui font les choux gras de l’espace public depuis l’entrée en œuvre de l’ancien président Abdoulaye Wade ne sont pas des gestionnaires. Les sorties justificatives de l’ancien directeur de Dakar Dem Dikk Me Moussa DIOP pour se dédouaner de sa citation par l’OFNAC dans ses rapports de mauvaise gestion est révélatrice de ce point de vue. S’enorgueillit d’avoir augmenté les salaires de 30.000 FCFA, c’est faire de la politique mais pas de la gestion. Passer outre la limite de 1.5 sur son budget selon exactement ses propos et qu’il soit épinglé pour dépassement budgétaire, c’est une faute de gestion. Ceci n’a rien à voir avec un détournement de fond. Aussi en gestion, la hiérarchie des statuts doit être respectée dans les nominations. Tout poste de responsabilité doit être assujetti à une qualification obtenue en gestion par diplôme ou par validation des acquis ou expérience. C’est encore mieux valable lorsqu’on est du sérail. Par exemple, un médecin qui veut diriger des médecins doit se former en plus en science de gestion pour bénéficier d’une qualification légitime..
L’actuel régime au pouvoir - qu’on ne peut dissocier du PASTEF puisque c’est ce parti et sa coalition de partis qui ont été élus – patauge dans les eaux troubles du laxisme organisationnel. La gouvernance par les résultats impose des exigences qu’il ne faut pas confondre avec les stratagèmes politiques. Même s’il n’y a pas d’école pour apprendre à devenir président de la république ou ministre, la gestion cela s’apprend. Cela est encore plus dangereux lorsque l’on confond à ces deux statuts celui des directeurs de société. Nos sociétés nationales ne doivent pas être dirigées par des hommes politiques comme recommande le président du parti PASTEF. De ce point de vue, il est impératif que le titulaire au poste capitalise un background en gestion constitué d’expérience ou à défaut de diplôme.
Les responsables politiques sont très prompts à des fautes de gestion. Le gouvernement actuel a mieux insisté sur des nominations politiques, sans appel à candidature donc sans tenir compte du capitalisme managérial que comptent le Sénégal et sa diaspora. Autrement dit, les fautes de gestion sont prévisibles face au risque de prise de responsabilité politique.
Il est regrettable de se lancer dans la conquête du pouvoir sans détenir un plan stratégique et opérationnel de gouvernance. Choisir de rester dans une dynamique purement politique peut révéler des insuffisances si jamais le pouvoir est conquis. C’est actuellement le cas. Il faut se réveiller vite. Un quinquennat passe vite.
Dr. Pascal OUDIANE
Gouvernance Sans Parti. (GSP)
Les appels à candidature sont une excellente approche malheureusement non appliquée. L’avantage qu’ils peuvent induire permet d’éviter de nommer à des postes de responsabilités - surtout pour les sociétés nationales des citoyens qui n’ont aucune connaissance légitimée soit par le diplôme ou par l’expérience en matière de gestion des organisations ou des entreprises. Le diplôme ou l’expérience en gestion est un impératif conditionnel à la direction des sociétés nationales.
Le décisionnel dans la gestion des organisations est un construit concerté avec la hiérarchie. S’il s’agit du secteur privé, il y a le conseil d’administration qui est coercitif. S’il est question du secteur public, il y a, en plus du conseil d’administration, le ministre et le président de la république. Dans les sociétés d’Etat, on est nommé par le ministre ou le président de la république et toutes les actions sont financées par un plan bien précis. Par conséquent, la responsabilité décisionnelle doit être encadrée.
Les juristes qui font les choux gras de l’espace public depuis l’entrée en œuvre de l’ancien président Abdoulaye Wade ne sont pas des gestionnaires. Les sorties justificatives de l’ancien directeur de Dakar Dem Dikk Me Moussa DIOP pour se dédouaner de sa citation par l’OFNAC dans ses rapports de mauvaise gestion est révélatrice de ce point de vue. S’enorgueillit d’avoir augmenté les salaires de 30.000 FCFA, c’est faire de la politique mais pas de la gestion. Passer outre la limite de 1.5 sur son budget selon exactement ses propos et qu’il soit épinglé pour dépassement budgétaire, c’est une faute de gestion. Ceci n’a rien à voir avec un détournement de fond. Aussi en gestion, la hiérarchie des statuts doit être respectée dans les nominations. Tout poste de responsabilité doit être assujetti à une qualification obtenue en gestion par diplôme ou par validation des acquis ou expérience. C’est encore mieux valable lorsqu’on est du sérail. Par exemple, un médecin qui veut diriger des médecins doit se former en plus en science de gestion pour bénéficier d’une qualification légitime..
L’actuel régime au pouvoir - qu’on ne peut dissocier du PASTEF puisque c’est ce parti et sa coalition de partis qui ont été élus – patauge dans les eaux troubles du laxisme organisationnel. La gouvernance par les résultats impose des exigences qu’il ne faut pas confondre avec les stratagèmes politiques. Même s’il n’y a pas d’école pour apprendre à devenir président de la république ou ministre, la gestion cela s’apprend. Cela est encore plus dangereux lorsque l’on confond à ces deux statuts celui des directeurs de société. Nos sociétés nationales ne doivent pas être dirigées par des hommes politiques comme recommande le président du parti PASTEF. De ce point de vue, il est impératif que le titulaire au poste capitalise un background en gestion constitué d’expérience ou à défaut de diplôme.
Les responsables politiques sont très prompts à des fautes de gestion. Le gouvernement actuel a mieux insisté sur des nominations politiques, sans appel à candidature donc sans tenir compte du capitalisme managérial que comptent le Sénégal et sa diaspora. Autrement dit, les fautes de gestion sont prévisibles face au risque de prise de responsabilité politique.
Il est regrettable de se lancer dans la conquête du pouvoir sans détenir un plan stratégique et opérationnel de gouvernance. Choisir de rester dans une dynamique purement politique peut révéler des insuffisances si jamais le pouvoir est conquis. C’est actuellement le cas. Il faut se réveiller vite. Un quinquennat passe vite.
Dr. Pascal OUDIANE
Gouvernance Sans Parti. (GSP)