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Le syndrome sénégalais : l’addiction au pouvoir (Par Bocar Diouf)

Jeudi 22 Février 2024

Au Sénégal, on constate depuis quelques années vague de alternatifs à la lumière desquels les gens déforment et affaiblissent la vérité juridique. Les faits et la rationalité sont rabotés au point que les militants des partis politiques croient en cette vérité qui n’est pourtant que de situation. Et ce, à tel point qu’ils peuvent croire en une chose aujourd’hui et au contraire le lendemain. C’est ce que Chomsky nommait le proto-fascisme qui jette la base de symptômes fascistes. Parmi ces pourfendeurs de la vérité, on retrouve des individus que le retrait du pouvoir peut conduire à des envies puissantes d'en vivre et d’en avoir plus, au besoin en installant le chaos en manipulant la conscience collective.


Cette forme d’addiction au pouvoir et à la richesse amènent ses citoyens à s’impliquer de plus en plus dans une course effrénée pour le poste et l’argent. Pour les additifs vraiment, tout le reste devient subsidiaire, y compris la famille, les amis et la santé. Cette caste s’est tellement encrée au Sénégal qu’aujourd’hui, les individus ne sont plus jugés sur leurs mérites, mais sur leur réussite, leur pouvoir ou la taille (quel que soit l’origine) de leur avoir financier. C’est ce matérialisme sauvage, (propre à l’occident) qui gangrène nos sociétés (politiques, journalistes, fonctionnaires, hommes d’affaires etc.) que nous devons combattre à tout prix par le retour à nos traditions millénaires.


Ces assertions sont confirmées par Napoléon ’’ la manie de régner sur les esprits est la plus puissante de toutes les passions’’ ; François Mitterrand ’’ ce qui intéresse l’homme politique (…) ce n’est pas l’argent. C’est le pouvoir. Il ne pense qu’à ça tout le temps, jour et nuit. S’il passe ses dimanches à serrer des mains, écouter des raseurs ou faire de la route, c’est pour le pouvoir. S’il sacrifie tout, sa famille, sa santé, sa dignité, c’est toujours pour le pouvoir. Il gâche sa vie pour être conseiller général ou président de la République’’ et   Patrick Moureaux : ’’ La quête et l’exercice du pouvoir semblent par bien des aspects s’apparenter au parcours des individus développant petit à petit un syndrome de dépendance à une substance’’.
Quant aux professionnels de la toxicomanie, ils pensent que les personnes qui ont une dépendance à la richesse et au pouvoir craignent en fait une perte de contrôle et éprouvent des sentiments intérieurs d'impuissance.
A la faveur de ce constat, on peut relever des affidés qui, grisés par le fétichisme du pouvoir et le gain facile, tentent le diable en poussant le Président à un reniement de ses engagements vis-à-vis du peuple sénégalais. Ils doivent savoir que le caractère vertical et violent du discours et des actes de ceux qui détiennent le pouvoir de manière légale entraine, de manière concomitante, le verbe ainsi que la posture violente du peuple.


En effet, la politique ne se résume pas à un jeu de dupes ou une manipulation tous azimuts. C’est une affaire de gentlemen qui a été inventée pour le vivre ensemble et qui impose, pour ce faire, le respect des codes établis par le droit et la coutume dans le sens d’une gouvernance démocratique.


Boucar Diouf, Président de la CIAR (Convergence d’Idées Autour de la République)
 
 
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