Les Guinéens se sont rendus aux urnes ce dimanche 28 décembre 2025 pour élire leur président de la République, un scrutin présenté comme l’aboutissement officiel de la transition politique ouverte après le coup d’État militaire de septembre 2021. Dans l’ensemble du pays, le vote s’est déroulé sans incidents majeurs, selon plusieurs missions nationales et internationales d’observation.
À Conakry, les opérations de vote se sont tenues dans le calme, bien que marquées par un faible engouement des électeurs dans plusieurs bureaux. Les observateurs ont toutefois salué une organisation globalement satisfaisante, ainsi qu’un dispositif sécuritaire jugé dissuasif et maîtrisé.
Selon les premières tendances issues des résultats affichés devant les bureaux de vote, le général Mamadi Doumbouya, président de la transition et candidat à sa propre succession, arrive largement en tête, notamment dans les grandes agglomérations. Considéré comme le grand favori de cette présidentielle, il semble se diriger vers une victoire dès le premier tour, dans l’optique d’un « coup KO ».
Cette domination électorale est en grande partie facilitée par l’absence des figures historiques de l’opposition, telles que Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré, tous deux en exil et exclus du processus électoral. Leurs partis avaient appelé au boycott, réduisant ainsi la portée de la confrontation politique.
Huit candidats en lice, une opposition affaiblie
Au total, 6,7 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes pour ce premier tour. Le général Doumbouya faisait face à huit autres candidats, parmi lesquels Abdoulaye Yéro Baldé, ancien ministre, et Faya Millimouno, figure critique de la transition. Malgré leur participation, ces candidatures peinent à rivaliser avec la machine politique et institutionnelle du président sortant de la transition.
La Direction générale des élections a annoncé que les premiers résultats provisoires seraient communiqués dès mardi soir, avant la publication des résultats définitifs conformément au calendrier électoral.
Un scrutin décisif pour l’avenir politique du pays
Cette élection intervient dans un contexte politique sensible, marqué par quatre années de transition, la suspension de plusieurs partis politiques, la fermeture de médias et des tensions persistantes entre le pouvoir et une partie de la société civile. Pour les autorités, ce scrutin doit permettre de rétablir l’ordre constitutionnel et d’ouvrir une nouvelle séquence politique.
Reste désormais à savoir si les résultats, attendus dans les prochains jours, permettront d’installer durablement la stabilité politique et institutionnelle dans un pays encore traversé par de fortes attentes sociales et démocratiques.
À Conakry, les opérations de vote se sont tenues dans le calme, bien que marquées par un faible engouement des électeurs dans plusieurs bureaux. Les observateurs ont toutefois salué une organisation globalement satisfaisante, ainsi qu’un dispositif sécuritaire jugé dissuasif et maîtrisé.
Selon les premières tendances issues des résultats affichés devant les bureaux de vote, le général Mamadi Doumbouya, président de la transition et candidat à sa propre succession, arrive largement en tête, notamment dans les grandes agglomérations. Considéré comme le grand favori de cette présidentielle, il semble se diriger vers une victoire dès le premier tour, dans l’optique d’un « coup KO ».
Cette domination électorale est en grande partie facilitée par l’absence des figures historiques de l’opposition, telles que Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré, tous deux en exil et exclus du processus électoral. Leurs partis avaient appelé au boycott, réduisant ainsi la portée de la confrontation politique.
Huit candidats en lice, une opposition affaiblie
Au total, 6,7 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes pour ce premier tour. Le général Doumbouya faisait face à huit autres candidats, parmi lesquels Abdoulaye Yéro Baldé, ancien ministre, et Faya Millimouno, figure critique de la transition. Malgré leur participation, ces candidatures peinent à rivaliser avec la machine politique et institutionnelle du président sortant de la transition.
La Direction générale des élections a annoncé que les premiers résultats provisoires seraient communiqués dès mardi soir, avant la publication des résultats définitifs conformément au calendrier électoral.
Un scrutin décisif pour l’avenir politique du pays
Cette élection intervient dans un contexte politique sensible, marqué par quatre années de transition, la suspension de plusieurs partis politiques, la fermeture de médias et des tensions persistantes entre le pouvoir et une partie de la société civile. Pour les autorités, ce scrutin doit permettre de rétablir l’ordre constitutionnel et d’ouvrir une nouvelle séquence politique.
Reste désormais à savoir si les résultats, attendus dans les prochains jours, permettront d’installer durablement la stabilité politique et institutionnelle dans un pays encore traversé par de fortes attentes sociales et démocratiques.

