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LÉGISLATIVES 2022 : Benno Book Yaakkar, une erreur d'aiguillage (Moustapha Fall Ché)

Samedi 9 Juillet 2022


Avec la publication des résultats définitifs par le Conseil constitutionnel le jeudi 11 Août 2022, les élections législatives du 31juillet dernier sont complètement closes. Les résultats ont surpris plus d'un, et à tous ses compartiments. Inscrits 7.036.466, votants 3.279.110, abstentions 3.757.356, plus d'abstentions   que de votants avec une différence de 496.470 voix. Du jamais vu. 


Par un quotient national de 6.526,151voix les huit coalitions qui étaient en lisse ont obtenu respectivement   Book Yaakkar (BBY) 1.518.187 voix, Yewwi 1.071.139, Wallu 471.517, les Serviteurs 56.303, AAR Sénégal 52.173, Nataagué 25.833 et Bunt-bi 20.922 voix.


Intercoalition Yewwi/wallu qui a été mise sur pied après le dépôt des listes électorales n'a pas été  reconnue par la loi électorale ni par le juge des élections le conseil constitutionnel. Les deux coalitions avaient candidaté individuellement, et ont reçu leurs résultats séparément. 
En conséquence c'est la coalition BBY qui à remporté les élections législatives du 31juillet 2022, avec 82 députés suivi de Yewwi 56, Wallu 24 et les autres (sauf Nataagué et Bunt-bi) 01 député chacun. Au regard de cette situation, je ne vois aucune quelconque victoire d'une des sept coalitions qui étaient en compétition contre  BBY, ni en terme de suffrages ni en terme d'élus.
BBY qui a gagné en terme de voix comme en terme d'élus, à deux députés de plus que l'intercoalition Yewwi/Wallu qui en a 80. BBY devance Yewwi de 26 députés, wallu de 58 députés  et les autres qui ont 01 député de 81 députés. 


82 députés sur 165 pour BBY  qui est au pouvoir depuis 10 ans et quelques mois, qui vient d'une majorité qualifiée de 125 députés à la 13ème législature, et qui trébuche à une majorité relative de 82 députés, et avec le ralliement de Pape Diop de Bokk Guis-Guis nous avons 83  députés, majorité absolue étriquée, mais majorité absolue tout de même. Du jamais vu. C'est vraiment laborieux, mais pas déméritant. Si l'on tient compte de la spécificité de ces élections pleines de contradictions, de paradoxes, de bizarreries et de violations du code électoral. 

Élections où on a vu une liste de suppléants sans titulaires ce qui est impossible, et une liste de titulaires sans suppléants ce qui est acceptable, compétir. Du jamais vu.  Élections dont on disait qu'elles détermineraient la Présidentielle de 2024, et décideraient d'une 3ème candidature du Président Macky Sall en 2024. Du jamais vu. 


Mais aussi de l'adversaire d'en face. On a bataillé dur contre un bloc satanique composé de partis et mouvements peu politisés et peu expérimentés appuyés par des mercenaires de la plume et de la langue fourchue, des "fènes-newseurs", de faux chroniqueurs cripto-opposants, des activistes incultes et bornés, des vaincus du 25 mars 2012 aigris et revanchards, des politiciens peureux qui se cachent derrière les hadith pour mener leur politique, leur opposition au pourvoir en place, une société civile(pas toute) qui a changé de tenue au garde-à-vous dans les rangs de l'opposition pyromane qui fait feu de tout bois et de tous les bois, par des actes illégaux pour instaurer dans le pays l'illegalisme afin d'arracher le pouvoir d'Etat par des voies, moyens et actes illégaux. S'y ajoutent les six autres coalitions qui combattaient elles aussi BBY. Ce sont toutes ces forces réactionnaires, conservatrices, pro- impérialistes, irresponsables anti-nationaux et assoiffées de pouvoir, qui se sont liguées avec la pègre pétro- gazière et les intérêts étrangers qui ont échoué dans leur tentative de prise du pouvoir ce 31 juillet dernier. 


Y'a aussi et surtout l'erreur d'aiguillage que notre directoire de campagne a commise en décrétant  comme thème de campagne le bilan du Président Macky Sall. Le bilan du Président, très élogieux, le meilleur de tous les trois précédents bilans présidentiels, n'est pas pour autant la réponse qu'il fallait servir auLÉGISLATIVES 2022 : Benno Book Yaakkar, une erreur d'aiguillage. Avec la publication des résultats définitifs par le Conseil constitutionnel le jeudi 11 Août 2022, les élections législatives du 31juillet dernier sont complètement closes.


Les résultats ont surpris plus d'un, et à tous ses compartiments. 
Inscrits 7.036.466, votants 3.279.110, abstentions 3.757.356, plus d'abstentions   que de votants avec une différence de 496.470 voix. Du jamais vu. 
Par un quotient national de 6.526,151voix les huit coalitions qui étaient en lisse ont obtenu respectivement   Book Yaakkar (BBY) 1.518.187 voix, Yewwi 1.071.139, Wallu 471.517, les Serviteurs 56.303, AAR Sénégal 52.173, Nataagué 25.833 et Bunt-bi 20.922 voix.
Intercoalition Yewwi/wallu qui a été mise sur pied après le dépôt des listes électorales n'a pas été  reconnue par la loi électorale ni par le juge des élections le conseil constitutionnel. Les deux coalitions avaient candidaté individuellement, et ont reçu leurs résultats séparément. 



En conséquence c'est la coalition BBY qui à remporté les élections législatives du 31juillet 2022, avec 82 députés suivi de Yewwi 56, Wallu 24 et les autres (sauf Nataagué et Bunt-bi) 01 député chacun. Au regard de cette situation, je ne vois aucune quelconque victoire d'une des sept coalitions qui étaient en compétition contre  BBY, ni en terme de suffrages ni en terme d'élus.
BBY qui a gagné en terme de voix comme en terme d'élus, à deux députés de plus que l'intercoalition Yewwi/Wallu qui en a 80. BBY devance Yewwi de 26 députés, wallu de 58 députés  et les autres qui ont 01 député de 81 députés. 
82 députés sur 165 pour BBY  qui est au pouvoir depuis 10 ans et quelques mois, qui vient d'une majorité qualifiée de 125 députés à la 13ème législature, et qui trébuche à une majorité relative de 82 députés, et avec le ralliement de Pape Diop de Bokk Guis-Guis nous avons 83  députés, majorité absolue étriquée, mais majorité absolue tout de même. Du jamais vu. C'est vraiment laborieux, mais pas déméritant. Si l'on tient compte de la spécificité de ces élections pleines de contradictions, de paradoxes, de bizarreries et de violations du code électoral. 


Élections où on a vu une liste de suppléants sans titulaires ce qui est impossible, et une liste de titulaires sans suppléants ce qui est acceptable, compétir. Du jamais vu. 
Élections dont on disait qu'elles détermineraient la Présidentielle de 2024, et décideraient d'une 3ème candidature du Président Macky Sall en 2024. Du jamais vu. 
Mais aussi de l'adversaire d'en face. On a bataillé dur contre un bloc satanique composé de partis et mouvements peu politisés et peu expérimentés appuyés par des mercenaires de la plume et de la langue fourchue, des "fènes-newseurs", de faux chroniqueurs cripto-opposants, des activistes incultes et bornés, des vaincus du 25 mars 2012 aigris et revanchards, des politiciens peureux qui se cachent derrière les hadith pour mener leur politique, leur opposition au pourvoir en place, une société civile(pas toute) qui a changé de tenue au garde-à-vous dans les rangs de l'opposition pyromane qui fait feu de tout bois et de tous les bois, par des actes illégaux pour instaurer dans le pays l'illegalisme afin d'arracher le pouvoir d'Etat par des voies, moyens et actes illégaux. S'y ajoutent les six autres coalitions qui combattaient elles aussi BBY. Ce sont toutes ces forces réactionnaires, conservatrices, pro- impérialistes, irresponsables anti-nationaux et assoiffées de pouvoir, qui se sont liguées avec la pègre pétro- gazière et les intérêts étrangers qui ont échoué dans leur tentative de prise du pouvoir ce 31 juillet dernier. 


Y'a aussi et surtout l'erreur d'aiguillage que notre directoire de campagne a commise en décrétant  comme thème de campagne le bilan du Président Macky Sall. Le bilan du Président, très élogieux, le meilleur de tous les trois précédents bilans présidentiels, n'est pas pour autant la réponse qu'il fallait servir auLÉGISLATIVES 2022 : Benno Book Yaakkar, une erreur d'aiguillage.  Avec la publication des résultats définitifs par le Conseil constitutionnel le jeudi 11 Août 2022, les élections législatives du 31juillet dernier sont complètement closes.


Les résultats ont surpris plus d'un, et à tous ses compartiments. 
Inscrits 7.036.466, votants 3.279.110, abstentions 3.757.356, plus d'abstentions   que de votants avec une différence de 496.470 voix. Du jamais vu. 
Par un quotient national de 6.526,151voix les huit coalitions qui étaient en lisse ont obtenu respectivement   Book Yaakkar (BBY) 1.518.187 voix, Yewwi 1.071.139, Wallu 471.517, les Serviteurs 56.303, AAR Sénégal 52.173, Nataagué 25.833 et Bunt-bi 20.922 voix.


Intercoalition Yewwi/wallu qui a été mise sur pied après le dépôt des listes électorales n'a pas été  reconnue par la loi électorale ni par le juge des élections le conseil constitutionnel. Les deux coalitions avaient candidaté individuellement, et ont reçu leurs résultats séparément. 
En conséquence c'est la coalition BBY qui à remporté les élections législatives du 31juillet 2022, avec 82 députés suivi de Yewwi 56, Wallu 24 et les autres (sauf Nataagué et Bunt-bi) 01 député chacun. Au regard de cette situation, je ne vois aucune quelconque victoire d'une des sept coalitions qui étaient en compétition contre  BBY, ni en terme de suffrages ni en terme d'élus.
BBY qui a gagné en terme de voix comme en terme d'élus, à deux députés de plus que l'intercoalition Yewwi/Wallu qui en a 80. BBY devance Yewwi de 26 députés, wallu de 58 députés  et les autres qui ont 01 député de 81 députés. 


82 députés sur 165 pour BBY  qui est au pouvoir depuis 10 ans et quelques mois, qui vient d'une majorité qualifiée de 125 députés à la 13ème législature, et qui trébuche à une majorité relative de 82 députés, et avec le ralliement de Pape Diop de Bokk Guis-Guis nous avons 83  députés, majorité absolue étriquée, mais majorité absolue tout de même. Du jamais vu. C'est vraiment laborieux, mais pas déméritant. Si l'on tient compte de la spécificité de ces élections pleines de contradictions, de paradoxes, de bizarreries et de violations du code électoral. 
Élections où on a vu une liste de suppléants sans titulaires ce qui est impossible, et une liste de titulaires sans suppléants ce qui est acceptable, compétir. Du jamais vu. 
Élections dont on disait qu'elles détermineraient la Présidentielle de 2024, et décideraient d'une 3ème candidature du Président Macky Sall en 2024. Du jamais vu. 


Mais aussi de l'adversaire d'en face. On a bataillé dur contre un bloc satanique composé de partis et mouvements peu politisés et peu expérimentés appuyés par des mercenaires de la plume et de la langue fourchue, des "fènes-newseurs", de faux chroniqueurs cripto-opposants, des activistes incultes et bornés, des vaincus du 25 mars 2012 aigris et revanchards, des politiciens peureux qui se cachent derrière les hadith pour mener leur politique, leur opposition au pourvoir en place, une société civile(pas toute) qui a changé de tenue au garde-à-vous dans les rangs de l'opposition pyromane qui fait feu de tout bois et de tous les bois, par des actes illégaux pour instaurer dans le pays l'illegalisme afin d'arracher le pouvoir d'Etat par des voies, moyens et actes illégaux. S'y ajoutent les six autres coalitions qui combattaient elles aussi BBY. Ce sont toutes ces forces réactionnaires, conservatrices, pro- impérialistes, irresponsables anti-nationaux et assoiffées de pouvoir, qui se sont liguées avec la pègre pétro- gazière et les intérêts étrangers qui ont échoué dans leur tentative de prise du pouvoir ce 31 juillet dernier. 


Y'a aussi et surtout l'erreur d'aiguillage que notre directoire de campagne a commise en décrétant  comme thème de campagne le bilan du Président Macky Sall. Le bilan du Président, très élogieux, le meilleur de tous les trois précédents bilans présidentiels, n'est pas pour autant la réponse qu'il fallait servir auLÉGISLATIVES 2022 : Benno Book Yaakkar, une erreur d'aiguillage. Avec la publication des résultats définitifs par le Conseil constitutionnel le jeudi 11 Août 2022, les élections législatives du 31juillet dernier sont complètement closes.

Les résultats ont surpris plus d'un, et à tous ses compartiments. 
Inscrits 7.036.466, votants 3.279.110, abstentions 3.757.356, plus d'abstentions   que de votants avec une différence de 496.470 voix. Du jamais vu. Par un quotient national de 6.526,151voix les huit coalitions qui étaient en lisse ont obtenu respectivement   Book Yaakkar (BBY) 1.518.187 voix, Yewwi 1.071.139, Wallu 471.517, les Serviteurs 56.303, AAR Sénégal 52.173, Nataagué 25.833 et Bunt-bi 20.922 voix. Intercoalition Yewwi/wallu qui a été mise sur pied après le dépôt des listes électorales n'a pas été  reconnue par la loi électorale ni par le juge des élections le conseil constitutionnel. Les deux coalitions avaient candidaté individuellement, et ont reçu leurs résultats séparément. 


En conséquence c'est la coalition BBY qui à remporté les élections législatives du 31juillet 2022, avec 82 députés suivi de Yewwi 56, Wallu 24 et les autres (sauf Nataagué et Bunt-bi) 01 député chacun. Au regard de cette situation, je ne vois aucune quelconque victoire d'une des sept coalitions qui étaient en compétition contre  BBY, ni en terme de suffrages ni en terme d'élus. BBY qui a gagné en terme de voix comme en terme d'élus, à deux députés de plus que l'intercoalition Yewwi/Wallu qui en a 80. BBY devance Yewwi de 26 députés, wallu de 58 députés  et les autres qui ont 01 député de 81 députés. 


82 députés sur 165 pour BBY  qui est au pouvoir depuis 10 ans et quelques mois, qui vient d'une majorité qualifiée de 125 députés à la 13ème législature, et qui trébuche à une majorité relative de 82 députés, et avec le ralliement de Pape Diop de Bokk Guis-Guis nous avons 83  députés, majorité absolue étriquée, mais majorité absolue tout de même. Du jamais vu. C'est vraiment laborieux, mais pas déméritant. Si l'on tient compte de la spécificité de ces élections pleines de contradictions, de paradoxes, de bizarreries et de violations du code électoral.

 
Élections où on a vu une liste de suppléants sans titulaires ce qui est impossible, et une liste de titulaires sans suppléants ce qui est acceptable, compétir. Du jamais vu. 
Élections dont on disait qu'elles détermineraient la Présidentielle de 2024, et décideraient d'une 3ème candidature du Président Macky Sall en 2024. Du jamais vu. 


Mais aussi de l'adversaire d'en face. On a bataillé dur contre un bloc satanique composé de partis et mouvements peu politisés et peu expérimentés appuyés par des mercenaires de la plume et de la langue fourchue, des "fènes-newseurs", de faux chroniqueurs cripto-opposants, des activistes incultes et bornés, des vaincus du 25 mars 2012 aigris et revanchards, des politiciens peureux qui se cachent derrière les hadith pour mener leur politique, leur opposition au pourvoir en place, une société civile(pas toute) qui a changé de tenue au garde-à-vous dans les rangs de l'opposition pyromane qui fait feu de tout bois et de tous les bois, par des actes illégaux pour instaurer dans le pays l'illegalisme afin d'arracher le pouvoir d'Etat par des voies, moyens et actes illégaux. S'y ajoutent les six autres coalitions qui combattaient elles aussi BBY. Ce sont toutes ces forces réactionnaires, conservatrices, pro- impérialistes, irresponsables anti-nationaux et assoiffées de pouvoir, qui se sont liguées avec la pègre pétro- gazière et les intérêts étrangers qui ont échoué dans leur tentative de prise du pouvoir ce 31 juillet dernier. 


Y'a aussi et surtout l'erreur d'aiguillage que notre directoire de campagne a commise en décrétant  comme thème de campagne le bilan du Président Macky Sall. Le bilan du Président, très élogieux, le meilleur de tous les trois précédents bilans présidentiels, n'est pas pour autant la réponse qu'il fallait servir aux sénégalais qui ont les oreilles bourrées de mensonges, de dénigrement, et de diffamations envers le Président Macky Sall et sa mouvance. De fausses accusations gravissimes non fondées du genre :
 - Le Président et son régime soutiennent et défendent les LGBTQ. 
  - Un Président "diaye dollé" qui emprisonne tous ceux qui ne sont pas d'accord avec lui.
  - Une justice aux ordres du Président 
  - Un conseil constitutionnel asservi. 
  - Des détournement de deniers publics et faux billets de banque par des pontes du régime impunis. 
  - Une Assemblée nationale succursale de l'exécutif. 
  - Des manifestations de l'opposition systématiquement interdites. 
  - Des investissements à coup de centaines de milliards sur des choses non prioritaires etc.
.
Des accusations certes mensongères et fallacieuses mais qui ont affecté moralement beaucoup de sénégalais, qui exigent de nous des explications claires et crédibles, outre que celles que nous leur servons du genre : On a construit 18 ponts et autoponts, le Ter fonctionne à plein gaz, le Brt va démarrer bientôt, la couverture électrique sur l'ensemble du territoire national est à plus de 80% de réalisation, on a construit un logement universitaire de 10000 lits à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, on a foré 465 forages, 177 châteaux d'eau en 04 ans, le pont de foundiougne est en service etc.
Le bilan du Président n'est  pas la réponse appropriée. C'est vrai que le bilan du Président peut créer de bons résultats dans des élections législatives normales, bilan du pouvoir et programme de l'opposition ce qui n'était le cas avec ces législatives du 31 juillet dernier. 


Cette campagne de diabolisation de l'opposition a objectivement creusé un fossé très profond entre une bonne partie des populations et nous. Qu'on le dise ou non, on a été atteint de plein fouet, et cette situation a influé négativement nos résultats. C'est la campagne semi-clandestine aux relents religieux et moralistes de And Samm Jikkoyi et ses semblables (il n'est pas seul dans ce compartiment) qui a fait tomber les foyers religieux, et s'emparer des mouvements et milieux arabophones. Des moments qui me rappellent l'ouragan marron-beige de 2012 qui ravageait tout devant lui, rien ne lui résistait.
Face à cette campagne de diabolisation du Bloc du mal qu'est l'opposition globale, il fallait tricoter avec du dur des éléments de langage efficaces, adéquats puissants capables de pulvériser ces insanités et convaincre les sénégalais qui y croyaient.


Il fallait du tic au tac leur opposer des arguments appropriés, pertinents et agressifs, il fallait proprement déconstruire avec intelligence, courage et témérité cette campagne de diabolisation du Bloc du mal.
C'était ça notre campagne électorale, et le thème devait être "Feu sur la campagne de diabolisation de l'opposition" "Feu sur les leaders politiques et les pseudo-mollahs du bloc du mal". Il fallait attaquer sans sommation, et attaquer le premier. La meilleure défense c'est l'attaque. Il fallait aussi et surtout sur le plan de la communication être les premiers dans les oreilles des masses, car comme je le dis très souvent, << il est plus facile de faire l'opinion que de la défaire>>J'avais alerté sur tout ça, voir mon interview dans le journal Pop du mercredi 13 juillet 2022. J'avais dit aussi que les législatives du 31juillet 2022 seront différentes des précédentes, elles ne seront pas normales ni conventionnelles. La pratique a tout confirmé, au regard des invectives concoctées par la section politico-religieuse du bloc du mal And Samm Jikkoyi et ses semblables qui ont utilisé des armes non conventionnelles contre le Président Macky Sall et sa mouvance. Ces invectives sont tellement graves et irresponsables d'un enfant de 13 ans aurait la pudeur de prononcer contre des enfants de son âge à fortiori des personnes âgées. L'énormité, la gravité et l'immortalité de ces invectives, l'absence de démenti et de riposte rapide et énergétique de la part des accusés que nous, ont fait tomber les foyers religieux, les milieux et mouvements arabophones, la dispora et un grand  nombre de sénégalais dans les bras du bloc du mal qu'est l'opposition qui a eu 80 députés. Du jamais vu. 


Tant qu'on ne se dédouane pas, qu'on ne se blanchit pas des accusations immorales portées à notre encontre, il nous sera très difficile d'avoir de bons résultats voire une victoire électorale dans l'avenir. 
Nous devons apprendre de nos erreurs et manquements. Poser les actes idoines pouvant nous permettre de renverser la situation, et reprendre les initiatives. 


Cette partie de ma présente production qui doit parler de stratégies et tactiques de conquête ou de reconquête partielle ou totale du pouvoir doit se traiter en interne et non en public. 
Au demeurant la présidentielle de 2024 pointe à l'horizon, et rien n'empêche le président Macky Sall d'y participer. Le débat sur sa 3ème candidature est lancé. On dit que c'est le conseil constitutionnel qui va trancher. Ce que beaucoup de sénégalais ne savent pas est que le conseil constitutionnel par ricochet à déjà trancher depuis 2016, quand le président Macky Sall lui avait demandé son avis, sur la réduction de son mandat de sept ans à cinq ans.


Dans sa décision n°1-6-2016 du 12 février 2016 le conseil constitutionnel a répondu "le mandat de 7 ans en cours au moment de l'entrée en vigueur de la loi de révision, par essence intangible, est hors portée de la loi nouvelle. Autrement dit "la loi nouvelle sur la durée du mandat du président de la république ne peut s'appliquer au mandat de 7ans en cours. En conséquence le président Macky Sall peut bien briguer un autre mandat de 5ans en 2024, qui constituera son second mandat conformément à l'article 27 de la constitution où des dispositions transitoires précisant que le mandat en cours (7ans) fait partie du décompte des deux mandats que le président de la république peut avoir, n'ont pas été prises. Donc le président Macky Sall peut bel et bien briguer une 3ème candidature en 2024 selon le juge des élections le conseil constitutionnel. 


Mais le président Macky Sall est le seul à prendre cette décision. S'il décide de briguer un mandat en 2024, ceux qui veulent l'accompagner dans ce sens peuvent le faire en toute indépendance, ceux qui ne le veulent pas peuvent s'arrêter. S'il décide de ne pas se présenter idem.
La présidentielle de 2024. c'est demain, l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt.

Moustapha Fall Ché 
 APL/BBY
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